Bilans de saison 2015 (5) : stats en vrac

Publié le 27 novembre 2015

Donny Toia, joueur qui a participé au plus grand nombre de rencontres en 2015

LA Galaxy

Voilà la suite et la fin de nos bilans de saison avec aujourd’hui, toute une série de statistiques très générales sur ce qu’a été l’année 2015 de Montréal. Toujours intéressantes, généralement pertinentes, parfois anecdotiques ou trompeuses, elles feront en tout cas sans aucun doute le bonheur des amoureux des chiffres. Si ça vous amuse, allez revoir le même bilan la saison dernière à des fins de comparaisons. Et si vous voulez d’autres détails ou préférez les tableaux, voyez les statistiques complètes ici.

TENDANCES GÉNÉRALES

En 2015, Montréal a disputé 47 rencontres officielles. Le bilan est légèrement positif : 19 victoires, 18 défaites et 10 partages. Idem pour les buts : 69 marqués, 67 encaissés.
Ces 47 rencontres officielles lors de la même année constituent un record. Le précédant était de 46 et datait de 2008.
Le contraste entre les résultats à domicile et à l’extérieur est toujours frappant, légèrement moins fort mais très similaire à celui de 2014 : 15 v. - 5 d. - 4 n., 45 bp - 25 bc à la maison ; 13 d. - 4 v. - 6 n., 22 bp - 42 bc en déplacement.
Deux résultats ont été les plus fréquents, 6 fois chacun : la victoire 2-1 et la défaite sur le même score.
En dehors des deux 0-0, Montréal a marqué 24 fois le premier but et arrivait relativement bien à conserver son avance puisqu’il a remporté 17 de ces rencontres et n’a perdu que 3 fois. Restent donc 4 nuls.
Il a donc encaissé 21 fois en premier. Bilan : 15 défaites, 2 victoires, 4 nuls.
À domicile, l’équipe a repris une bonne habitude de ses premières saisons en MLS : elle n’y a été menée que trois fois à la mi-temps, avec au bout du compte une victoire et deux défaites.
En déplacement, en revanche, l’Impact n’a jamais gagné ni lorsqu’il encaissait en premier (11 défaites et 2 nuls) ni lorsqu’il était mené à la mi-temps (7 défaites et un nul).
Pour la deuxième saison de suite, Montréal a perdu au moins une fois après avoir mené à la pause en déplacement. De 2010 à 2013, il avait été invincible dans ce cas de figure.
On est loin de l’époque où l’équipe se déplaçait dans des stades vides. La moyenne de spectateurs est même légèrement supérieure pour les rencontres en déplacement (22512) que pour celles à Montréal (20632, ce qui est très bien).

SÉRIES

Le 5 septembre a marqué le début d’une série de 6 rencontres sans défaite, la plus longue de la saison. Même chiffre pour les duels consécutifs sans victoire, entre le 21 mars et le 29 avril.
Preuve que l’année s’est bien terminée, la plus longue série de victoires, 5, a pour sa part eu lieu entre le 10 octobre et le 1^er novembre.
Mieux encore à domicile : on a achevé la saison par 7 victoires consécutives, la première datant du 5 septembre, ce qui a également constitué la plus longue série sans perdre à Montréal.
Jamais dans son histoire, le club n’avait gagné 7 fois de suite à domicile après 90 minutes. Ce fut donc une première historique !
Quant au record du nombre de minutes sans encaisser en 2015, 276, il avait commencé le 7 octobre pour prendre fin le 25 du même mois.
La fin de règne de Frank Klopas avait été marquée par 259 minutes consécutives sans but montréalais entre le 12 et le 29 août.
La victoire à Columbus du 6 juin mettait fin à 8 rencontres de suite sans victoire à l’extérieur en 2015, toutes compétitions confondues, un total qui montait à 21 en tenant compte de 2014. C’était le premier succès en 28 déplacements en championnat, le dernier remontant au 1^er juin 2013.
En championnat, il a fallu attendre 415 minutes pour voir un but entre le 7 mars et le 6 juin. Un mutisme record depuis la compilation de ces statistiques en 2003.

LES JOUEURS

Aucun joueur n’a participé aux 47 rencontres. Toia a été le seul à se retrouver 41 fois sur le terrain, où il a passé 3609 minutes, 10 de moins que Ciman, joueur le plus utilisé. Bush et Piatti ont également joué plus de 3000 minutes.
31 joueurs différents ont été utilisés. Parmi eux, Jackson-Hamel, Williams et Gagnon-Laparé sont les seuls à ne jamais avoir été sur le terrain au moment du coup d’envoi.
Il faut ajouter à la liste Bélan-Goyette, Crépeau, Lopez, Smith et Smits, tous membres du noyau à un moment où l’autre d’une année durant laquelle ils n’ont pas joué la moindre minute avec l’équipe première de l’Impact.
Durant l’ère Biello, 24 joueurs différents ont foulé le terrain. 23 d’entre eux ont été titulaires au moins une fois. Pour d’autres détails de cette fin de saison, rendez-vous ici.
Douze joueurs ont été titulaires 25 fois ou plus durant cette année 2015, tous les autres l’ont été 15 fois ou moins.
Bernier fut le joker par excellence : il est monté au jeu lors de 18 des 29 rencontres auxquelles il a participé. Quant à Jackson-Hamel, il est rentré en cours de match 10 fois pour aucune titularisation, passant en moyenne 21 minutes sur le terrain.
Titularisé 40 fois, Ciman n’a jamais été remplacé ni remplaçant. Idem pour Lefèvre et les divers gardiens utilisés.
Lefèvre (14) et Soumare (15) sont les deux seuls joueurs de champ à avoir joué l’intégralité de toutes les rencontres qu’ils ont commencées. Si Ciman n’a jamais été remplacé, il a été exclu deux fois.
Pour la première fois depuis que les statistiques sont compilées sur ce site, en 2003, l’Impact n’a terminé aucun match en supériorité numérique. En revanche, il en a terminé huit en infériorité numérique, ce qui est aussi une première.
Malgré les exclusions à domicile, Montréal n’a perdu aucune des trois rencontres qu’il a terminées sur son terrain à 10 contre 11. En revanche, il n’a jamais gagné dans ces circonstances en déplacement.
Il y a eu un total de 100 cartons jaunes pour les joueurs de l’Impact cette saison (50 à domicile, 50 à l’extérieur) : là aussi, c’est un record dans nos données.
14 de ces avertissements ont été pour le seul Donadel, dont 13 en championnat, où il bat le record de Camara (11) établi la saison dernière. On en oublierait presque qu’en 2015, Romero a vu jaune à 10 reprises.
Ciman, Oyongo et Donadel exclus chacun deux fois, un total de neuf cartons rouges : on n’avait plus vu autant d’indiscipline individuelle et collective depuis les 10 rouges de 2008 dont 3 à Braz et Pesoli et 2 à Brown.

LES BUTS

Deux joueurs ont inscrit 12 buts pour Montréal, toutes compétitions confondues, cette année : Drogba et Piatti. Avec un but toutes les 98 minutes en moyenne, l’Ivoirien a battu un record de l’histoire du club pour un joueur ayant marqué 10 fois ou plus.
Quatre joueurs ont marqué au moins sept fois, six au moins cinq fois : 1997 fut la seule année où plus de joueurs ont été aussi prolifiques.
Piatti, Drogba, McInerney et Oduro sont les quatre joueurs à avoir marqué plus d’une fois et à qui il a fallu une moyenne de moins de 300 minutes pour trouver le fond des filets.
19 joueurs différents ont marqué pour l’Impact cette saison. Un autre record, battant les 18 de 2008.
Un but marqué toutes les 62 minutes, et toutes les 48 minutes à domicile : le premier chiffre est un record, le second arrive à égalité avec celui de 2013 en tête des stats compilées par ce site.
Un but encaissé toutes les 64 minutes : on revient dans les chiffres des deux premières saisons du club en MLS.
Un total de 8 rencontres sans marquer : c’est la meilleure performance depuis 2005, où à l’époque l’équipe avait trouvé le fond des filets lors de 35 de ses 40 duels.
À Montréal, les supporters ne sont repartis du stade que deux fois sans voir de but de leurs favoris : performance d’autant plus impressionnante quand on sait que le club a joué davantage que par le passé.
Cette saison, le club n’a jamais marqué ni encaissé avant la 4^e minute : c’est à ce moment que Drogba a marqué contre DC United, mais aussi que Bush a été chercher le ballon au fond de ses filets à Kansas City et à Columbus.
L’équipe a marqué deux fois quatre buts (contre Salt Lake et Chicago), répartis lors des deux mi-temps. Elle a également encaissé quatre buts à deux reprises (à Alajuelense et contre l’America Mexico), tous inscrits lors de la deuxième période.
Avec 17 buts marqués, le dernier quart d’heure a été le plus prolifique. 13 d’entre eux ont été inscrits à domicile, alors que durant le reste de la deuxième mi-temps, l’Impact n’a inscrit que 8 buts devant son public.
Hormis les deux petits buts dans le premier quart d’heure, les buts à l’extérieur sont bien répartis dans le temps, avec quatre ou cinq buts lors de chaque quart d’heure.
La défense a généralement bien commencé : lors de la première demi-heure, Montréal n’a encaissé que 11 buts (dont trois à domicile), alors que pour chaque quart d’heure suivant, cela tourne entre 11 et 17 (pour le dernier, celui où l’arrière-garde est la plus friable).

Les bilans de la saison 2015 sur ImpactSoccer.com
1. Le bilan du club
2. Aperçu général de la saison
3. Le bilan de l’émission Coup Franc
4. Évaluations individuelles
Commentaire : Celui qui n’a jamais existé
Vote : Élisez le but de l’année

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	J	Pts
1. Miami	10	18
2. LA Galaxy	9	18
3. Vancouver	8	16
4. New York	9	16
5. Salt Lake	9	15
6. Colorado	9	15
7. Cincinnati	9	15
8. Minnesota	8	14
9. Columbus	9	14
10. Houston	8	13
11. Toronto	9	13
12. Philadelphie	7	13
13. Los Angeles FC	9	12
14. Austin	9	12
15. Saint-Louis	9	12
16. Atlanta	8	11
17. MONTRÉAL	8	11
18. New York City	9	11
19. Charlotte	9	11
20. Kansas City	9	11
21. Portland	9	10
22. DC United	9	10
23. Chicago	9	9
24. Orlando	8	9
25. Nashville	8	7
26. Seattle	8	6
27. Dallas	8	5
28. New England	8	4
29. San José	9	3

Coccaro	3
Martinez	2
Lassiter	2
Vilsaint	1
Alvarez	1
Ibrahim	1
Yankov	1
Toye	1

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