Bilans de saison 2015 (4) : évaluations individuelles

Publié le 23 novembre 2015

 Impact de Montréal
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Laurent Ciman : Dès son arrivée, l’international belge s’est fait remarquer par sa présence sur le terrain et son charisme en dehors. Aussi direct dans son jeu que dans son discours, ses interceptions, ses tackles, ses montées et ses retours à la vitesse de l’éclair lui ont même valu des ovations en plein match jamais vues à Montréal. A connu un creux, marqué par de la discrétion et des suspensions, au cours de la deuxième moitié de l’été. À améliorer : même dans ses bonnes périodes, a parfois été impliqué dans trop de buts encaissés.

Ignacio Piatti : La saison de l’Argentin a été à l’image de celle du club, en montagnes russes. Efficace en diable lors de la Ligue des champions, il a souffert en championnat par la suite, notamment en préférant trop le dribble au jeu collectif. N’a pas toujours eu le moral, en raison de problèmes dans sa famille. A été relancé quand on lui a passé le brassard de capitaine et par l’arrivée de Drogba. Néanmoins, dans l’ensemble, sa première saison entière au club est réussie. Adepte du jeu au sol, il aime être impliqué dans les situations lançant un homme seul (lui ou un partenaire) vers le gardien. Son replacement à gauche en fin de saison suscite beaucoup d’enthousiasme.

Evan Bush : Même s’il avait pris la place de Perkins en cours de saison dernière, il n’offrait pas de garanties en début de saison. Son année a été crescendo : pas toujours exempt de tous reproches au début, il n’a pas connu le même creux que ses partenaires en milieu de championnat. Étalant ses beaux réflexes sur sa ligne, il a pris confiance pour s’imposer sans discussion en gagnant de nombreux points au fil des semaines.

Donny Toia : Discrétion est certainement le mot qui peut être associé au joueur. Rarement un mot plus haut que l’autre, il arrive qu’on ne le voit guère sur le terrain. L’important, c’est surtout que souvent, on voit encore moins les joueurs adverses qui doivent le déborder. Après avoir été un des rares points forts de Chivas USA l’an dernier, Toia a fait du flanc gauche de l’Impact l’un des moins perméables de la compétition et est le premier à faire l’unanimité à son poste depuis Vincello… il y a une dizaine d’années.

Marco Donadel : Si les premiers entraînements étaient encourageants, tout s’est compliqué pour lui quand il y avait de réels adversaires et du rythme en face. Condition douteuse, propension aux cartons jaunes (il a été rebaptisé Jaunadel), il a cependant, comme Bush, moins flanché que d’autres en cours d’été. Au contraire, c’est là qu’il s’est repris en mains. Si les statistiques offensives se sont améliorées sur phases arrêtées et dans le jeu aérien, c’est aussi en partie grâce à lui.

Dilly Duka : A connu un début en fanfare lors de la Ligue des champions avant de tomber dans un relatif anonymat. Aligné sur la gauche, il n’a pu, malgré ses qualités de dribbleur, bien alimenter ses partenaires. Il préfère rentrer dans le jeu et jouer dans des petites espaces. On aime le fait que ses gestes soient davantage attentionnés que gratuits. Ne rechigne pas au travail défensif, ce qui est apprécié des entraîneurs et de ses partenaires.

Dominic Oduro : Tout le monde a remarqué que sa vitesse était son principal atout, et c’est surtout sur ça que Frank Klopas a misé. Une véritable flèche, il a fait peur aux défenses adverses sur les contres et les accélérations. C’est sans compter qu’il est attentif et toujours à l’affût. Techniquement, on l’a vu confondre vitesse et précipitation. Il a montré dans certains de ses clubs précédents qu’il était plus complet que cela, mais les circonstances ont fait qu’il a davantage fait preuve de précipitation que montré ses qualités collectives. Ne semblait plus du tout à son aise à partir de septembre.

Nigel Reo-Coker : On n’est pas dans sa tête, mais sa saison a semblé à l’image de son humeur. Bombardé capitaine en l’absence de Bernier par Frank Klopas, ce médian axial a été reposté arrière droit d’abord pour dépanner, ensuite pour se noyer. Il a perdu le brassard (sans jamais que Klopas ne le dise explicitement), la confiance et la motivation. Son retour en forme est une des métamorphoses les plus spectaculaires ayant suivi l’arrivée de Biello, et il a relégué aux oubliettes les nombreuses critiques qui lui étaient destinées en cours de saison.

Callum Mallace : Il n’était pas dans les plans de base (un entrejeu Donadel - Reo-Coker - Piatti) et n’était plus titulaire lors de l’emballage final, mais a profité des indisponibilités pour se tailler une place dans le onze durant de nombreuses semaines et voir son statut passer de “juste bon à cirer le banc” à substitut intéressant.

Cameron Porter : Un moment le caractérise évidemment, le but égalisateur contre Pachuca qui a fait bondir le Stade olympique et assourdi les alentours. Ce qu’il a montré par la suite était encourageant, mais bref puisqu’une grave blessure l’a écarté des terrains jusqu’à la fin de la saison.

Didier Drogba : Arrivé en août, il avait dit qu’il aurait besoin d’un mois pour se remettre en forme. Le mot forme semble quasiment faible : auteur d’un triplé à sa première titularisation, il a fini la saison avec 12 buts en 14 rencontres, soit une réalisation toutes les 98 minutes. A fait peur tant aux défenseurs adverses qu’aux arbitres, et a suscité un enthousiasme débordant chez les supporters mais aussi ses coéquipiers. Contribue à la bonne ambiance qui a régné dans le groupe après son arrivée, et pas seulement en raison de ses buts. S’il fait ça pendant une saison complète, il va exploser quelques records de l’histoire de la MLS !

Wandrille Lefèvre : Apparaît, disparaît, apparaît, disparaît. Non, ce n’est pas un tour de magie, c’est la saison du néo-international canadien. Quel était son réel statut ? Tout le monde était dans le flou sous Klopas, même après le départ de Soumare. Semble désormais être clairement le numéro trois en défense centrale derrière Ciman et Cabrera, ce qui ne l’empêche pas de jouer régulièrement au gré des indisponibilités. N’empêche, dans ces conditions, ce ne fut pas facile pour lui d’être régulier.

Kyle Bekker : Deux titularisations, deux montées au jeu, un but : c’est insuffisant pour montrer de quoi on est capable. Arrivé en échange de Soumare, il a semblé davantage être un obstacle supplémentaire à la progression de Gagnon-Laparé qu’une réelle option dans l’axe de l’entrejeu. A dû faire ses preuves à l’entraînement : on verra ce que le staff en a pensé s’il reste ou non…

Patrice Bernier : Même s’il lui avait donné, sans réfléchir, le brassard de capitaine, Klopas le considérait comme un “préretraité qui s’ignore” et le traitait comme tel. A prouvé à partir de septembre que c’était une idée plus que prématurée, en participant à la transformation de l’équipe lorsque Biello lui a donné sa chance. Auteur de buts importants, il n’avait pas l’air plus essoufflé que d’autres en fin de match. Et son bonheur faisait plaisir à voir.

Hassoun Camara : Titulaire indéboulonnable les saisons précédentes, il a connu sa pire saison depuis son arrivée au Québec. Miné par les blessures à répétition, toujours plus sérieuses qu’annoncé au début, il a été hors-circuit de mi-avril à mi-septembre, avant de revenir se frotter à la concurrence d’une défense nettement plus solide qu’auparavant.

Ambroise Oyongo Bitolo : Certains ont grincé des dents en raison des circonstances de son arrivée, mais maintenant que la saison est terminée, ce jeune défenseur est très apprécié. Arrivé pour jouer à gauche, il s’est rapidement installé à droite et a prouvé sa polyvalence. Doté d’une bonne technique et d’allants offensifs, il laisse parfois trop d’espace à son vis-à-vis.

Justin Mapp : Une saison blanche pour ce joueur qui a réussi à devenir l’un des préférés des fidèles supporters. Blessé après seulement trois rencontres, il est revenu progressivement en août, a rejoué avant de subir une rechute début septembre. Ni but, ni passe décisive, c’est rare. Espérons le revoir à son meilleur niveau au stade Saputo.

Victor Cabrera : On se demandait ce que venait faire ce joueur prêté par River Plate. Dépanneur à l’arrière droit en début de saison, où il finissait chaque match sur les rotules, il s’est avéré solide dans les duels, a fait de Soumare un élément non nécessaire, puis devancé Lefèvre dans la hiérarchie pour finir la saison en force comme premier choix aux côtés de Ciman.

Maxim Tissot : A régulièrement joué en mai et en juin, période où l’équipe tournait relativement bien, avant de disparaître de la circulation au début de l’été. Considéré comme médian plus que comme défenseur par Klopas, il a eu droit à son match mensuel à partir de la fin août. Quelle utilisation Biello compte-t-il en faire ?

Eric Miller : Titulaire cinq fois en juin, trois fois en septembre, une fois entre les deux, cet arrière latéral doté d’un bon centre est clairement derrière bien des concurrents dans la hiérarchie.

Kenny Cooper : Arrivé suite à la blessure de Porter, il a joué 36 minutes intéressantes, lors desquelles il a marqué à Toronto, avant de se blesser à son tour pour le reste de la saison.

Jack McInerney : Efficace en Ligue des champions. Dès que l’enjeu fut moindre, on l’a rapidement vu traîner son ennui, souvent isolé dans un rectangle où il se sentait peu soutenu et regardait des équipiers qui n’avaient pas toujours l’air d’avoir envie de jouer avec lui. A cruellement manqué entre son départ à Columbus et l’arrivée de Drogba, qui l’a fait oublier de tout le monde.

Andres Romero : Dribbleur, parfois à l’excès, et très complice avec Piatti, il n’a pas haussé son niveau de jeu comme le reste de l’équipe, ce qui porte bien du monde à croire que si l’an dernier il sortait du lot, c’est parce que les autres étaient vraiment très mauvais. Irrégulier, jeu irritant malgré quelques envolées emballantes.

Bakary Soumare : Certes, ce n’est pas le meilleur défenseur central de la compétition, et son départ n’a pas laissé un vide sur le terrain. Mais son adaptation rapide a tant aidé au parcours en Ligue des champions qu’à l’intégration de Laurent Ciman.

Johan Venegas : Arrivé en cours de saison du Costa Rica, il a commencé dans un contexte difficile et n’a pas encore eu le temps de réellement s’intégrer au jeu de l’équipe et de s’adapter à son nouvel environnement. À revoir avec une préparation complète au club et, si possible, sans simagrées à chaque fois qu’il se retrouve à terre.

Kristian Nicht : Pansement de fortune pour un match d’une extrême importance pour lequel il n’avait pas le niveau, mettant en lumière et le manque d’expérience de Bush lors des rencontres précédentes et l’erreur grossière d’avoir été chercher Kronberg.

Eric Alexander : L’erreur de casting imprévisible par excellence. Quand le joueur a été engagé, tout le monde voyait en lui un titulaire potentiel tant il avait été incontournable à New York. Non qualifié en Ligue des champions, il n’a pas pu profiter de l’élan qu’elle avait donné aux autres. Utilisé à de nombreuses sauces différentes, souvent dans des rôles où il peinait à se mettre en valeur, il a fini par être déboussolé avant de sortir complètement des plans.

Eric Kronberg : A priori, un concurrent intéressant pour Bush, mais sa non-qualification en Ligue des champions en fait un très mauvais choix. Plutôt pataud lors de ses premières apparitions, a été bien meilleur quand il a joué cet été. Veut davantage de temps de jeu, mais ne mérite pas de détrôner Bush.

Anthony Jackson-Hamel : Dix montées au jeu de 20 minutes en moyenne durant lesquelles il a rarement rencontré les conditions propices à se mettre en valeur même s’il a marqué le but du 2-2 lors de la finale aller de la Coupe du Canada.

Troisième choix du dernier SuperDraft, Romario Williams fut tellement peu convaincant qu’il n’a presque jamais joué, alors que Jérémy Gagnon-Laparé s’est retrouvé au fin fond d’un entrejeu surpeuplé. Arrivé en raison d’une pléthore d’indisponibilités l’an dernier, Louis Béland-Goyette n’a pas tardé à être renvoyé en équipe réserve. Maxime Crépeau a dû se limiter à l’un ou l’autre passage sur le banc, alors que John Smits a fait des piges comme doublure inutilisée de Bush en Ligue des champions. De retour de prêt, Blake Smith a rapidement pu se trouver un nouveau club.

Les bilans de la saison 2015 sur ImpactSoccer.com
1. Le bilan du club
2. Aperçu général de la saison
3. Le bilan de l’émission Coup Franc
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