NEW YORK : Coronel, D. Nealis, Reyes, S. Nealis, Tolkin, Stroud, Casseres, Carmona (67
e Harper), Yearwood (78
e Ndam), Fernandez (57
e Barlow), Burke (67
e Vanzeir)
MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Camacho, Waterman (46
e Corbo), Herrera (83
e Brault-Guillard), Wanyama, Choinière, Lassiter (46
e Ibrahim), Duke (83
e Miljevic), Offor, Lappalainen (83
e Hamdi)
ARBITRE : M. Fischer
AVERTISSEMENTS : Camacho, Casseres, Herrera, Duke
LES BUTS : 23
e Reyes (1-0), 29
e Waterman (1-1), 38
e Burke (2-1)
Dominé d’un bout à l’autre de son déplacement à New York, Montréal s’y est incliné 2-1 et, malgré la possibilité de recoller à la marque pendant toute la deuxième mi-temps, il n’a jamais été en mesure de réellement menacer son adversaire.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- À 7 minutes du repos, Burke se retrouve seul face à Sirois et le trompe. Le juge de ligne lève son drapeau, l’arbitre annule le but. Mais on se dirige vers la vidéo… Les images ne nous montrent rien de clair, ce qui est toutefois ce qu’il faut pour changer la décision prise sur le terrain. En tout, il faudra attendre deux minutes pour qu’une décision soit prise, ce qui confirme que c’était loin d’être évident. Et pourtant, l’arbitre change d’avis et c’est 2-1.
LE JEU
- Pendant un gros mois, Montréal pouvait laisser le ballon à son adversaire, il ne concédait quasiment pas de buts ni même d’occasions. Et quand il prenait l’initiative, il lui suffisait de quelques minutes pour plier le match à son avantage. Face à un équipe à sa portée, il a cette fois plié défensivement à plusieurs reprises et, mené à la marque, n’a jamais été vraiment menaçant pour New York, dans le camp duquel il s’est trop rarement installé.
LE JOUEUR CLEF
- Cory Burke, l’attaquant de pointe de New York, auteur du 2-1 et qui a aussi eu quelques occasions. Un rendement qui contraste avec celui de Chinonso Offor, qui a encore montré ses limites dans une configuration où le ballon est souvent très loin de lui. Contrôles difficiles, résultats des duels peu convaincants, apport trop léger : on ne peut pas lui reprocher son engagement, mais il n’a pas été une menace réelle pour la défense de New York. Cela dit, Hernan Losada semble beaucoup l’apprécier puisqu’il est un des trois seuls joueurs de champ à avoir été titularisé lors des sept dernières rencontres
L’HISTOIRE
- De retour de suspension, Dante Vanzeir a effectué son retour sur le terrain en montant au jeu en deuxième mi-temps. Une montée au jeu discrète : on n’a pas réellement entendu de réaction des supporters sur nos écrans, alors que sur le terrain, le match était déjà plié.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Sur le but d’ouverture, le ballon a heurté plusieurs Montréalais passifs avant d’arriver à Reyes, qui a marqué. Dans le même temps, les visiteurs étaient temporairement réduits à dix puisque l’arbitre avait demandé à Wanyama, blessé juste avant, de quitter le terrain.
- Lappalainen et Lassiter ont commencé le match de concert. Le premier était soutien d’attaque, le second occupait le flanc gauche, et non l’inverse. Ce ne fut guère convaincant.
- James Pantemis était de retour sur le banc depuis sa blessure lors de la première journée de championnat. Dans le but, Sirois n’est cependant pas passé à côté de son sujet.
RÉCIT
Sous le déluge, New York a pris la direction des échanges dès le coup d’envoi, mais a mis du temps à se montrer dangereux, l’exception venant d’un dégagement de Coronel pour Burke qui était dans un angle trop fermé pour concrétiser l’occasion.
Mais après 20 minutes, le match s’est animé. Une passe molle de Waterman a été lourde de conséquences : Sirois a d’abord dévié une frappe très dangereuse de Carmona en corner ; ce dernier a fini au fond des filets, œuvre de Reyes, plus prompt au rebond que plusieurs joueurs visiteurs sur l’ensemble de l’action (1-0).
Si le gardien de Montréal s’est encore illustré sur une frappe de loin de Casseres, l’égalisation est tombée contre le cours du jeu après un coup franc de Duke prolongé par Campbell vers Waterman qui a surgi au deuxième poteau pour marquer (1-1).
Les joueurs locaux ont rapidement réagi, avec entre autres deux frappes de D. Nealis. La première, de loin, a filé au-dessus sans réel danger. La seconde, après une superbe combinaison de passes, était plus menaçante mais toujours hors-cadre.
Deux minutes plus tard, une nouvelle combinaison a, après avoir été contrée dans un premier temps, permis à Casseres d’isoler Burke devant Sirois : 2-1, malgré l’annulation du but dans un premier temps.
Après le repos, Montréal a été incapable de prendre le jeu à son compte. Et New York a pu se contenter de gérer, avec pour seul moment fort, le face-à-face entre Sirois et Burke, qui a complètement croqué sa frappe. Dans les arrêts de jeu, un tir de loin a heurté S. Nealis… peut-être au bras, peut-être pas, la réalisation ne nous a pas permis de la savoir.