Voilà la suite de nos bilans de saison (et ne n’est pas le dernier) avec aujourd’hui, toute une série de statistiques très générales sur ce qu’a été la saison 2014 de Montréal. Toujours intéressantes, généralement pertinentes, parfois anecdotiques ou trompeuses, elles feront en tout cas sans aucun doute le bonheur des amoureux des chiffres. Et si ça vous amuse, allez revoir le
même bilan la saison dernière à des fins de comparaisons.
TENDANCES GÉNÉRALES
- Cette saison, Montréal a disputé un total de 42 rencontres officielles. Bilan : 11 victoires, 19 défaites et 12 nuls, avec un total de 51 buts marqués et 66 encaissés.
- En championnat, malgré le maigre total de 23 points à domicile, il n’y a jamais eu un tel contraste entre les résultats à Montréal et ceux en déplacement : aucune victoire, cinq partages, douze défaites.
- Le partage 1-1 est le score le plus fréquent (7 fois), devant la défaite 2-1 et la victoire 1-0 (5 fois).
- Pour la première fois depuis que le club joue en MLS, il y a eu moins de trois buts dans plus de la moitié de ses rencontres (22 sur 42).
- En dehors des deux 0-0, l’équipe a ouvert la marque à 24 reprises, toutes compétitions confondues, mais n’a réussi à gagner que 11 de ces rencontres. En championnat, ce fut pire, avec seulement 6 victoires (pour 5 défaites) après avoir marqué le premier but à 17 reprises.
- À la mi-temps, les résultats étaient répartis équitablement : l’équipe a mené 14 fois, été menée 14 fois, et été à égalité 14 fois.
- Sur les 28 rencontres où elle ne menait pas à la mi-temps, seules 6 se sont terminées sur un résultat plus favorable (3 égalités transformées en victoires, 3 retards transformés en nuls).
- On a beaucoup parlé des renversements de situations en sa défaveur : l’inverse n’est pas vrai, l’Impact n’a jamais gagné ni quand il a encaissé en premier (16 fois) ni quand il a été mené à la mi-temps (14 fois).
- L’équipe accusait déjà un retard lors de la mi-temps de 5 de ses 17 rencontres à domicile. En tout, ce n’était arrivé que 3 fois en 34 reprises lors de ses deux premières saisons en MLS.
SÉRIES
- Entre le 5 et le 25 octobre, Montréal a réalisé sa meilleure série de rencontres sans défaite : 5.
- Il s’agissait de 5 matches nuls, englobés dans une série de 6 duels sans victoire pour finir la saison, qui n’avait guère mieux commencé puisque l’Impact a aligné 7 rencontres sans s’imposer entre le 8 mars et le 19 avril.
- Par contre, la saison s’est terminée par huit rencontres consécutives sans perdre à domicile. Lors de toutes ces rencontres, Montréal a ouvert la marque.
- Huit, c’est aussi le nombre de défaites consécutives en déplacement lors des matches de championnat disputés entre le 5 juillet et le 27 septembre.
- L’Impact a concédé 6 défaites consécutives entre le 5 juillet et le 2 août. Si on ne tient pas compte du match de Ligue des champions qui a suivi, cette série s’allonge à 7 avec sa nouvelle défaite en championnat la semaine suivante. Jamais, depuis la relance du club en 2003 (coïncidant avec les stats disponibles ici), le club n’avait-il perdu plus de trois fois de suite en championnat, plus de quatre en match officiel.
- Heureusement qu’il y a eu le succès à FAS pour arrêter la série de rencontres sans victoire à l’extérieur à 13. Mais en championnat, c’est 17 sur 17.
- Entre le 11 juin et le 5 juillet, Troy Perkins a accumulé 315 minutes sans encaisser de but : c’est la plus longue inviolabilité du but montréalais depuis l’arrivée du club en MLS.
LES JOUEURS
- Aucun joueur n’a participé aux 42 rencontres. Felipe a été sur le terrain 38 fois, dont 34 comme titulaire, mais c’est Camara qui a vu le plus de terrain avec 3068 minutes.
- Les deux joueurs précités ainsi que Romero et Ferrari sont les seuls à avoir joué plus de 2500 minutes.
- 33 joueurs différents ont été utilisés, un record depuis l’arrivée du club en MLS. Parmi eux, seuls Gonzalez et Béland-Goyette n’ont jamais été titulaires. En championnat, Rivas et Smith n’ont pas non plus commencé le moindre match.
- Il faut ajouter à la liste Bissue, Crépeau, Jerome, Lopez, Messoudi et Soriola, qui n’ont pas disputé la moindre minute.
- Les deux gardiens, Bush et Perkins, ont disputé 1890 minutes chacun, toutes compétitions confondues.
- Seuls deux joueurs ont fini tous les matches qu’ils ont commencés : Miller (18) et Wenger (3).
- Ratio inverse pour Felipe, remplacé 17 fois en 34 titularisations, et McInerney, 15 fois en 25.
- Maxim Tissot et Calum Mallace sont les jokers de Frank Klopas : ils sont montés au jeu en cours de match respectivement à 18 et 14 reprises.
- Avec 124 minutes sur le terrain en 11 rencontres, le ratio de temps de jeu de Gonzalez a été pour le moins maigre. Mais ce n’est rien en comparaison avec les deux minutes du malheureux rivas.
- On a beaucoup parlé d’indiscipline l’an dernier avec 5 exclusions. Il y en a eu 8 cette année : deux pour Camara, et une pour six autres joueurs. L’arrière droit est le premier joueur exclu deux fois au cours de la même saison depuis Pizzolitto en 2009.
- Camara est aussi le roi de la biscotte : 11 cartons jaunes, devant Ferrari (7) et Felipe (6). 10 d’entre eux ont été pris en championnat, un record dans l’histoire du club.
LES BUTS
- Auteur de 13 buts, toutes compétitions confondues, Di Vaio est le meilleur buteur de l’équipe devant McInerney (11). Ce dernier devient le deuxième joueur de l’ère MLS du club à atteindre les 10 réalisations en une année.
- Avec une moyenne d’un but toutes les 167 minutes, l’Italien n’est pas si loin que ça de son ratio de l’an dernier (146 minutes pour un but). Celui de McInerney est de 200 minutes, mais le plus efficace a été Piatti, qui a certes moins joué et a eu besoin en moyenne de 155 minutes pour trouver le chemin des filets.
- 14 joueurs différents ont marqué pour l’Impact cette saison
- Seuls deux buts ont été marqués par des défenseurs (un par Camara, l’autre par Brovsky), tenant compte du fait que Tissot était aligné dans l’entrejeu quand il a inscrit les deux siens.
- Les supporters ont dû attendre en moyenne 75 minutes entre deux buts montréalais, et 58 minutes entre deux buts adverses.
- En déplacement, l’équipe a marqué en moyenne un but toutes les 95 minutes : exactement comme l’an dernier, mieux qu’il y a deux ans. Et encaissé un but toutes les 48 minutes, ce qui est comme il y a deux ans et à peine moins bien que l’an dernier.
- Un total de 9 matches sans marquer : identique au record du club en MLS il y a deux ans, mais mieux depuis son arrivée parmi l’élite si on prend en compte toutes les compétitions officielles jouées pendant l’année.
- Le but marqué le plus tôt est celui de Romero à la troisième minute le 31 mai contre New England ; celui encaissé le plus rapidement l’a été après 60 secondes de moins, le 27 septembre à Columbus.
- Jamais l’Impact n’a marqué plus de deux buts au cours d’une même mi-temps, ce qui n’était plus arrivé depuis 2006.
- Il a aussi encaissé une fois 4 buts en première mi-temps, et une fois 4 buts en deuxième, combinaison inédite pour la période de compilation de ces statistiques depuis 2003.
- Avec 12 buts marqués, le troisième quart d’heure est celui lors duquel l’équipe a été la plus prolifique.
- Les buts encaissés sont assez équitablement répartis, mais c’est dans l’avant dernier quart d’heure qu’il y en a eu le plus (14 en tout, 12 en championnat).
- Si “ce qu’il se passe dans le vestiaire” est censé “rester dans le vestiaire”, ce qu’il s’y passe à la mi-temps semble pourtant avoir des conséquences désastreuses sur le terrain : en championnat, la première moitié de la deuxième mi-temps, c’est 4 buts marqués contre 16 encaissés !
Les bilans de la saison sur impactsoccer.com
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