Bilans de saison 2014 (5) : quelle évolution en un an ?

Publié le 12 novembre 2014

 Rogerio Barbosa / impactmontreal.com
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Les bilans de cette saison difficile se poursuivent, avec aujourd’hui une comparaison brute entre les domaines qui, sur le terrain, ont été mieux ou moins bien que la saison dernière. Quels problèmes ont été résolus ? Quelles forces ont été conservées ? En douze mois, des points forts sont-ils devenus des faiblesses ? L’objectif est ici réellement de voir où on en était à l’aube de la saison et où on en est aujourd’hui, afin de voir si l’équipe technique a bien fait ses devoirs, mais également pour mettre les autres bilans en perspective. Le tout uniquement sur base de faits et de chiffres fournis par Vision du Jeu (contactez-les si vous souhaitez les précisions). Cela donnera aussi certaines réponses à une question que de nombreux supporters se posent : mais qu’est-ce qui a mal tourné pour que l’Impact finisse dernier ?

LA SITUATION DE DÉPART


Il y a douze mois, les sentiments opposés s’entrechoquaient : entre la joie d’avoir atteint les objectifs fixés en début d’année et la déception de terminer la saison en eau de boudin, les questions se multipliaient. Parmi elles, un choix à effectuer entre l’entraîneur et le groupe en place. Le club a décidé de faire confiance aux joueurs, mais a, depuis lors, reconnu son erreur. Pour succéder à Marco Schällibaum, il a jeté son dévolu sur Frank Klopas, notamment parce que son club précédent, Chicago, avait bien remonté la pente l’an dernier après une première moitié de saison difficile.

Peu importe l’entraîneur à la tête de l’équipe, celui-ci partait avec la même situation de base (encore plus marquée que le noyau a peu changé). Défensivement, il fallait encaisser moins en début de match, effectuer moins d’erreurs individuelles, s’améliorer tant dans la mise en place générale qu’en perte de balle, et particulièrement dans la zone entre le grand rectangle et le rond central. Il fallait en revanche conserver la maîtrise du jeu aérien, des accélérations adverses, la solidité défensive sur les flancs et lors des phases arrêtées. Offensivement, la force de l’équipe était le jeu rapide dans l’axe et la facilité à envoyer un joueur seul face au gardien. Les progrès à effectuer étaient dans le jeu posé, les centres, les airs et sur le flanc gauche.

En arrivant, Klopas disait avoir déjà une très bonne idée des forces et faiblesses de l’équipe, notamment pour l’avoir étudiée en profondeur pour les rencontres face à son club d’alors, Chicago. À ses yeux, l’effectif était construit d’une manière correspondant au soccer qu’il voulait jouer. Il vantait les qualités de l’équipe en possession de balle, sa capacité de garder le ballon au sol et d’utiliser tant la largeur que la profondeur du terrain. Il a aussi fixé deux objectifs précis : améliorer la défense, notamment en limitant le nombre d’occasions de l’adversaire, et prendre un deuxième but d’avance après avoir ouvert la marque pour éviter de se faire remonter au score.

Avec tous ces éléments en tête, on peut mieux évaluer les progrès effectués, les promesses tenues et les reculs par rapport à l’an dernier. La comparaison se fait d’autant mieux qu’au moment où Frank Klopas a pris l’équipe en mains, il avait à peu de choses près les mêmes joueurs à sa disposition que son prédécesseur.

COMPARAISON OFFENSIVE


Comme l’an passé, c’est dans la vitesse que Montréal a été le plus menaçant offensivement. Mais il a fallu au staff technique très longtemps pour s’en rendre compte. Les buts marqués suite à des accélérations soudaines en possession de balle n’ont commencé à tomber qu’en septembre. Alors que pour les contres, une citation suffit à illustrer la situation : “Peut-être que l'on estimait que l'on était une équipe de possession”, Wandrille Lefèvre dans La Presse du… 3 septembre. Il va sans dire que les problèmes d’évaluation de la situation stigmatisés à de nombreuses reprises par le passé n’ont pas été résolus. Pour une troisième année consécutive, et avec un troisième entraîneur différent, le jeu dans l’axe et les passes “traditionnelles” restent le point fort de l’équipe. Confirmation aussi de la bonne tenue du flanc droit, essentiellement grâce à Justin Mapp dont le positionnement sur ce côté est un héritage de Marco Schällibaum.

Stabilité aussi dans des choses qui ne fonctionnaient pas par le passé : toujours aussi peu de buts ont été marqués suite à des centres, l’apport offensif sur le flanc gauche est famélique, et le jeu de tête devant le but adverse reste une des faiblesses de l’équipe. On le sait depuis longtemps, et le changement d’entraîneur n’a apporté aucune amélioration dans ces aspects du jeu.

ZÉRO POINTÉ ET FORCES DEVENUES FAIBLESSES


Mais ce n’est rien quand on compare à tous les domaines où il y a eu une régression. Et pour certains, c’était difficile à concevoir tant c’était déjà mauvais l’an dernier. L’exemple le plus édifient est évidemment les phases arrêtées : aucun but marqué en 34 matches de championnat, c’est peut-être unique au monde ! En tout cas, les chiffres à ma disposition (gracieuseté de Vision du Jeu) ne font cas d’aucun cas similaire, ni en MLS ni dans d’autres championnats importants, depuis 2011.

Si par rapport à 2013, certaines choses qui n’allaient pas bien se sont empirées, il y a aussi eu de nombreux points plus positifs par le passé qui se sont détériorés au point parfois de devenir des faiblesses ! Premier exemple : le petit nombre de buts dont la dernière passe est venue de la zone entre la ligne de but et l’entrée du rectangle (sur toute la largeur du terrain), ce qui traduit de grandes difficultés à enfoncer l’adversaire devant son but. Personne n’a fait pire en MLS cette saison. Pas bons près du but ? Pas bons loin non plus ! Alors que l’an dernier, quelques tirs à distance avaient permis de faire trembler les filets adverses, cette année, ce n’est arrivé que trois fois.

Il y a pire : tant en 2012 qu’en 2013, aucun autre club de MLS n’avait marqué plus de buts que Montréal en envoyant un joueur seul face au gardien adverse. Cette année, seuls cinq clubs ont fait moins bien que l’Impact. Autre régression notable : les buts en début de deuxième mi-temps. Cinq buts marqués seulement dans la demi-heure suivant le retour des vestiaires. Inquiétant, mais on en reparlera…

MAPP, DI VAIO ET LES NOUVEAUX RÔLES


Il y a quand même eu certaines progressions. Les débuts de match notamment, où l’équipe trouvait plus souvent le fond des filets. L’efficacité sur les longs ballons aussi, puisque l’Impact fait partie des très bons élèves sur les buts dont la dernière passe vient de son propre camp. Ce qui laisse quand même sous-entendre qu’il y avait souvent bien du monde dans la moitié de terrain montréalaise… L’équipe a aussi davantage marqué en posant son jeu, notamment grâce aux apports de Duka et McInerney, mais aussi de Romero et, principalement, de Mapp, qui a démontré qu’il avait plusieurs cordes intéressantes à son arc.

Individuellement, malgré une longue absence en fin de championnat, il fait partie des bonnes surprises de la saison, car il a non seulement confirmé sa bonne saison 2013 mais a en outre montré d’autres facettes de son jeu. Romero aussi s’est adapté aux circonstances parfois difficiles. On ne peut pas en dire autant de Bernier, seulement auteur de la dernière passe une fois en championnat cette année, alors qu’il était à une position qui lui convient très bien. Plus discret qu’en 2012 mais néanmoins efficace l’an dernier, Felipe aussi a de moins bonnes stats, mais pas à ce point-là. Cependant, doit-on jeter la pierre aux deux joueurs, parties importantes du moteur de l’équipe depuis son entrée en MLS, ou à un système de jeu où ils ont moins bien pu exprimer leurs qualités offensives ?

Même s’il a marqué beaucoup moins que l’an dernier, Di Vaio peut être crédité d’une relativement bonne saison. Chose étonnante : il ne s’est presque jamais retrouvé seul devant le gardien adverse (ce n’est arrivé qu’en toute fin de saison), ce qui est pourtant une de ses marques de fabrique, mais a donné plus de passes décisives. Voilà qui peut susciter des questions sur le rôle qu’on lui a attribué. Quant aux nouveaux, ils se sont exprimés de manière différente : Duka et McInerney ont donné des ballons de buts à leurs coéquipiers dans un jeu tout en vitesse, mais ont davantage marqué suite à des possessions de balle montréalaises face à une défense regroupée. Piatti, lui, s’est surtout régalé sur des contre-attaques.

COMPARAISON DÉFENSIVE


En défense, lieu où les améliorations étaient la priorité de Frank Klopas, le topo global est tout aussi sombre, voire carrément sinistre. Quelques rares bonnes et mauvaises choses qui n’ont pas changé, certaines améliorations qui en fin de compte n’ont pas pesé lourd, et des régressions en cascade concernant tant des points forts du passé que d’autres qui pouvaient pourtant difficilement être encore plus faibles.

Faiblesse qui n’a pas été corrigée, la mise en place défensive contre une équipe qui pose son jeu est toujours aussi friable. Les autres points stables étaient déjà bons l’an dernier. En léger recul, le jeu de tête derrière est resté relativement solide, idem pour la maîtrise du petit rectangle. Ajoutons-y le côté droit défensif dans le cours du jeu, même si on y a noté moins de discipline.

Un des points forts de 2013 à conserver était la solidité générale sur les flancs, mais ce fut un échec car à gauche, les adversaires ont eu des boulevards. Le titulaire de l’an dernier, Brovsky, a commencé la saison blessé et a ensuite été envoyé sous d’autres cieux. Il avait de nombreux défauts mais avait montré de gros progrès défensifs : sur ce point, personne n’a été à son niveau, loin de là.

Cela ouvre aussi la liste des bonnes choses mises en place l’an dernier devenues mauvaises cette saison. Avec une solidité d’ensemble moindre sur les flancs, on ne s’étonnera pas de voir davantage de friabilité sur les centres. Si sous Marco Schällibaum, la mise en place avait été déficiente, elle empêchait quand même les accélérations adverses. Cette année, la défense était devenue incapable de gérer ces changements de rythme. Si ce ne fut pas souvent souligné, en 2013, Montréal encaissait peu sur phase arrêtée. Cette année, l’Impact fait partie des plus mauvais élèves dans ce domaine.

LES MOMENTS ET LES LIEUX OÙ TOUT S’EFFONDRE


Et puis, il y a les moments où les buts ont été encaissés. L’année dernière, Montréal n’avait encaissé que deux buts dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps, étant de loin la défense la plus solide à ce moment du match. Cette saison, on est à 10. Les supporters espéraient évidemment que les ajustements allaient être apportés au vestiaire, mais on constate aussi une forte hausse des buts encaissés lors des minutes suivant la remontée sur le terrain. Chez certaines équipes, c’est parce qu’elles foncent devant tête baissée. Mais souvenez-vous, l’Impact a aussi très peu marqué en début de deuxième mi-temps. Être mauvais tant offensivement que défensivement à ce moment du match laisse croire qu’il y avait un gros problème avec le discours tenu au vestiaire : soit il ne passait pas, soit le message n’était pas bon, soit les deux. Cela a en tout cas de quoi susciter des inquiétudes.

Dernier bon point de 2013 devenu un mauvais point cette saison, le comportement de la défense dans ses 15 derniers mètres, où elle a beaucoup trop laissé manœuvrer ses adversaires, ce qu’elle a souvent payé cher. Vous vous direz que dans ce cas, les adversaires ont eu moins de latitude plus loin du but. Eh bien c’est faux ! Dans la zone entre le rectangle et le rond central, où ce n’était déjà pas terrible l’an dernier, ce fut encore pire cette année. Que ce soit sur les passes décisives données de cette partie du terrain ou sur la kyrielle de buts adverses marqués sur des tirs de loin. L’axe du jeu, où les adversaires s’en étaient donnés à cœur-joie en 2013, a lui aussi été encore source de plus de buts encaissés cette année !

Malheureusement, ce n’est pas fini. Dans le dos de la défense aussi, il y a eu de gros problèmes, puisque l’Impact est l’équipe qui a encaissé le plus de buts lors desquels un joueur adverse se présentait seul face au gardien. À ce chapitre, l’Impact n’était ni dans les meilleurs ni dans les pires l’an dernier. Idem pour les buts marqués grâce à une deuxième chance, après une première occasion repoussée. Et cette année, badaboum, l’Impact fait partie des cancres… comme Chicago l’an dernier. Coïncidence ?

PEU DE POSITIF, À RELATIVISER


Bon, il y a quand même eu quelques améliorations. La défense a laissé bien moins souvent des adversaires slalomer et aller jusqu’au bout. Elle était également moins perméable tant dans le premier que dans le dernier quart d’heure. Ces trois points traduisent certainement une certaine envie de bien faire, mais ce fut clairement insuffisant. Dernière amélioration notable, un meilleur replacement en perte de balle. Pas surprenant, vu que l’équipe a beaucoup moins construit de l’arrière et également limité les risques.

Il faut donc beaucoup creuser pour trouver des améliorations cette saison. En faisant preuve d’imagination, on peut se dire qu’il n’y a jamais eu tant d’équilibre entre la passivité et l’indiscipline, mais les buts encaissés sur deuxième chance viennent remettre ça en doute. Il y a aussi la présence des jeunes formés au club : Lefèvre, Ouimette et Tissot ont doublé leur temps de jeu, Gagnon-Laparé, Jackson-Hamel et Béland-Goyette ont disputé leurs premières minutes à ce niveau. On n’en attendait cependant pas moins pour les plus anciens, qui ont un an de plus au compteur et avaient perdu des concurrents avec les départs de Nesta, Rivas, Brovsky ou Smith. Et cela n’a pas empêché que des éléments comme Krol ou Pearce aient été devant eux dans la hiérarchie. Il faut donc relativiser les joies mais les joueurs, eux, ont fait leur boulot.

CONCLUSIONS


Les conclusions seront très sévères, mais cela n’a rien d’étonnant pour une équipe qui a glissé du milieu du tableau à la dernière place du classement général. Les problèmes n’ont pas été résolus, de nombreux points qui donnaient satisfaction sont devenus des faiblesses, il y a eu quelques rares améliorations mais elles n’ont pas apporté beaucoup de dividendes. Exemple le plus flagrant : les 18 buts marqués sur attaque posée ont rapporté 8 maigres points ; les 13 buts inscrits en contre-attaque ont valu 17 points ! On en revient à une mauvaise évaluation de l’équipe et à une volonté de la faire jouer contre-nature. Le retour au 4-2-3-1 et au jeu rapide en fin de saison étale cette mauvaise connaissance et cet entêtement, alors qu’en début d’année, tout le monde dans le staff technique était censé connaître l’équipe (ce qui n’était pas le cas il y a un an pour Marco Schällibaum).

En début de saison, l’objectif annoncé était de faire mieux que l’année dernière. Même sans meilleur classement ni qualification pour la phase finale, prendre un point de plus aurait permis de le considérer comme atteint. Résultat des courses : dernière place avec 28 points (contre 49 en 2013), troisième plus mauvaise défense, troisième plus mauvaise attaque. La promesse de progrès derrière n’a pas été tenue. Pas plus que celle de “marquer le deuxième but” : en 34 rencontres de championnat, l’Impact a ouvert la marque… 17 fois ! Cela n’a débouché que sur 6 victoires. Et rarement, on a eu l’impression que l’Impact cherchait à doubler son avance…

Quand on regarde purement le jeu, la mise en place défensive ne s’est pas améliorée, les zones de friabilité étaient plus nombreuses, et si ce fut mieux en perte de balle (en raison d’une moins grande prise de risques) et en début de match, ça n’a vraiment pas compensé la perte de la solidité derrière lors des changements de rythme adverse, sur les flancs et les phases arrêtées. Offensivement, les forces de l’équipe sont restées les mêmes, mais elle n’est plus arrivée à envoyer de joueurs seuls face au gardien adverse, elle a marqué davantage sur jeu posé mais ça n’a quasiment rien rapporté, alors que le jeu dans les airs, sur les centres et sur la gauche était toujours aussi nul.

Les 28 points ont été équitablement répartis sur les deux moitiés de la saison. L’an dernier, Marco Schällibaum avait payé très cher son 18/51 en fin de championnat. Cette année, ce fut donc 14/51. Il n’y a pas eu non plus d’amélioration dans les résultats en fin d’année, avec pourtant une plus grande efficacité grâce, notamment, à l’arrivée de Piatti. On peut se demander ce que ça aurait été sans lui (et ça aurait encore permis de mieux juger les capacités de l’entraîneur à faire mieux avec le même matériel). Et même si on table sur la meilleure série possible en fin de saison, on arrive à 14/36, ce qui ferait 20/51.

La conclusion du “bilan comparaison” d’il y a un an stigmatisait des problèmes d’évaluation. Force est de constater qu’il n’y a pas eu la moindre amélioration à ce niveau, et que le nouvel entraîneur n’y est pas arrivé mieux que les autres, loin de là. Résoudre ce problème permettrait au club de se stabiliser en haut de classement à moyen terme. En attendant, il y a toujours de quoi être inquiet, d’autant que désormais, on ne sait même plus non plus qui, et toujours pas selon quels critères objectifs de qualité, évalue celui qui doit mettre l’équipe en place.

Les bilans de la saison sur impactsoccer.com
1. Le bilan du club
2. Le bilan de l’émission Coup Franc
3. Aperçu général
4. Évaluations individuelles
M. V.H.
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