Cette semaine on ne peut plus calme nous permet de continuer nos bilans de saison (et ne n’est pas le dernier) avec aujourd’hui, toute une série de statistiques très générales sur ce qu’a été la saison 2013 de Montréal. Toujours intéressantes, généralement pertinentes, parfois anecdotiques ou trompeuses, elles feront en tout cas sans aucun doute le bonheur des amoureux des chiffres.
TENDANCES GÉNÉRALES- En 2013, Montréal a disputé 43 rencontres officielles, se soldant par un bilan très équilibré puisqu’il a gagné 17 fois, perdu 17 fois et partagé l’enjeu à 9 reprises, marquant 61 buts et en encaissant 60
- Il y a un “effet miroir” entre ce qu’il se passe à domicile et à l’extérieur : 13 v. - 4 d. - 4 n., 40 bp - 20 bc à la maison ; 13 d. - 4 v. - 5 n., 21 bp - 40 bc en déplacement
- Deux scores ont été les plus fréquents (5 fois chacun) : la victoire 2-1 et la défaite 1-0
- Le spectacle a souvent été au rendez-vous : 29 des 43 rencontres se sont soldées par au moins 3 buts
- Et lors de 29 rencontres aussi (pas les mêmes), le verdict final (victoire, nul ou défaite) fut le même qu’à la mi-temps
- En dehors des trois 0-0, l’équipe a ouvert la marque à 19 reprises et n’a terminée battue qu’une fois (contre 7 l’an dernier dans pareilles circonstances)
- Elle a gagné 3 des 21 matches lors desquels elle a encaissé en premier : jamais n’avait-elle renversé la situation aussi souvent depuis 2003… mais elle n’avait jamais été menée 1-0 aussi souvent depuis 10 ans
- Quand elle a marqué le premier but à l’extérieur (6 fois) ou y menait à la mi-temps (5 fois), elle n’a jamais perdu
SÉRIES- Du 11 mai au 1er juin, Montréal a disputé 5 rencontres de suite sans connaître la défaite, toutes compétitions confondues – record de la saison
- Du 29 juin au 20 juillet, ce fut une série de 5 duels sans victoire ; et quand on prend uniquement le championnat, on passe à 6 entre le 14 septembre et le 16 octobre
- La plus belle série de victoires consécutives, ce sont les 4 succès de suite en tout début de saison – série identique pour les buts marqués en premier
- La fin de saison difficile a été aussi synonyme de mauvais départ : l’Impact a encaissé le premier but lors de ses 6 derniers matches
- Les filets montréalais ne sont pas restés plus de 215 minutes sans trembler en championnat, entre le 17 août et le 8 septembre (eh oui, un record positif en fin de saison)
- Montréal n’a perdu aucune des 9 premières rencontres qu’il a jouées chez lui, toutes compétitions confondues
- Il a aussi ouvert la marque lors de ses 5 premiers matches à la maison
- La plus longue disette a domicile, toutes compétitions confondues, a été de 190 minutes : elle ne fut plus brève qu’en 2012 et 2010 au cours des 10 années précédentes
- À l’extérieur, beaucoup de séries négatives sont parmi les pires des 10 dernières années : 7 rencontres sans victoire, 4 défaites de suite, 363 minutes sans marquer, pas plus de 170 sans encaisser
- En championnat, le temps record sans marquer à domicile (311 minutes) a été plus long que celui sans encaisser (296) ; c’était déjà arrivé en 2008
LES JOUEURS- Aucun joueur n’a participé aux 43 rencontres ; Camara a participé à 41 d’entre elles, dont 40 comme titulaire, et a été le plus utilisé (3638 minutes)
- L’arrière droit est aussi celui qui a le plus vu jaune : 10 avertissements
- Autres joueurs à avoir passé plus de 3000 minutes sur le terrain : Brovsky, Ferrari, Di Vaio et Perkins
- 27 joueurs différents ont été utilisés ; parmi eux, seul Ubiparipovic n’a jamais été titulaire – ajoutez Mallace et Smith à la liste de ceux qui n’ont jamais commencé en championnat, où Lopez n’a jamais joué
- Crépeau, Valentin, Delpiccolo, Messoudi et Rodriguez sont les cinq joueurs de l’effectif que l’on n’a pas vu en match
- 11 joueurs ont été titulaires 20 fois ou plus en championnat ; le douzième l’a été 11 fois
- Hormis les gardiens Perkins et Bush, Ferrari est le seul à avoir terminé toutes les rencontres qu’il a commencées ; Rivas et Lopez n’ont jamais été remplacés non plus, mais sont sortis sur carton rouge
- Titulaire 10 fois, Pisanu a été remplacé 10 fois ; Felipe (20 fois) et Romero (18) sont les joueurs les plus souvent sortis en cours de match
- Smith a participé à 21 rencontres… dont une seule comme titulaire, pour un total de 441 minutes de jeu ; ses 20 montées au jeu en font aussi le joker préféré de Marco Schällibaum
LES BUTS- Auteur de 22 buts toutes compétitions confondues, Di Vaio a marqué en moyenne une fois toutes les 146 minutes ; à l’étage inférieur, Gerba avait une moyenne d’un but toutes les 103 minutes en 2010 (13 buts)
- Blake Smith (2 buts en 442 minutes, soit 1 toutes les 221) est le seul autre joueur qui a eu besoin de moins de 300 minutes en moyenne pour marquer ; l’an dernier, ils étaient 5 dans ce cas
- Camara (5 buts), Brovsky (2), Ouimette, Tissot et Ferrari : 10 buts des défenseurs, c’est exceptionnel pour l’Impact
- Une machine à buts ! Montréal a marqué un but en moyenne toutes les 64 minutes ; à domicile, ce fut toutes les 48 minutes. Deux records depuis que ce site tient des stats (2003)
- Une machine à spectacle aussi : une moyenne de 2,81 buts par match (marqués + encaissés), de 2,86 à domicile et de 2,77 à l’extérieur. Là aussi, ce sont des records
- Si les spectateurs montréalais ont été gâtés par le nombre de buts, ils ont aussi eu la satisfaction de repartir 10 fois du stade sans voir de but adverse
- En déplacement, l’Impact n’est pas parvenu à trouver le fond des filets à 11 reprises, alors qu’il n’a préservé les siens que deux fois
- Tout le monde se souvient de la plus large victoire : le 6-0 en coupe contre Toronto
- Et le but le plus rapide a été marqué à la première minute, le 3 juillet… à Toronto. La dernière fois que c’était arrivé, c’était en 2010 contre le rival d’antan, Rochester
- Il y a eu des mi-temps enthousiasmantes : trois fois trois buts marqués en première mi-temps, deux fois trois buts pour en deuxième ; trois buts encaissés en une mi-temps, c’est aussi arrivé, mais seulement une fois tant en première qu’en deuxième
- Avec 15 buts, le troisième quart d’heure a été le plus prolifique, devant le dernier (14). Les deux premiers (6 et 7) sont les plus faibles. À l’extérieur, le plus prolifique a été le quatrième, avec 8 buts.
- Le troisième quart d’heure a vraiment été réjouissant puisqu’il a aussi été le meilleur défensivement (seulement 3 buts encaissés !) alors que le dernier a été le pire (18)
Les bilans de la saison sur impactsoccer.com
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Quels progrès en un an ?
2.
Le bilan l'émission Coup Franc
3.
Le bilan du club
4.
Aperçu général de la saison
5.
Évaluations individuelles