En bonne position avant le déplacement à New York

Impact Montréal - New York Red Bulls 1-0 – Match de championnat (phase finale) joué le 30/10/2016

 Impact de Montréal
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MONTRÉAL : Bush, Camara, Cabrera, Ciman, Oyongo, Donadel, Bernardello (68e Mallace), Bernier (90e Shipp), Oduro (73e Venegas), Piatti, Mancosu

NEW YORK : Robles, Duvall, Perrinelle, Collin, Lawrence (90e Zizzo), McCarty, Felipe, Kljestan, Muyl (82e Damari), Grella (73e Veron), B. Wright-Phillips

ARBITRE : M. Sibiga

AVERTISSEMENTS : Felipe, Camara

EXCLUSION : 90e Damari

LE BUT : 61e Mancosu (1-0)


Montréal s’est mis en bonne position avant son déplacement à New York, en remportant le match aller de sa demi-finale de conférence 1-0 grâce à un but de Mancosu auteur d’une demi-volée supersonique.

Trois jours après sa victoire très convaincante à DC United, Montréal comptait remettre le couvert à domicile contre New York. Sans surprise, Mauro Biello n’apportait aucun changement à son équipe. Didier Drogba n’était toujours pas sur le banc. Un onze attendu aussi du côté de New York. De quoi prévoir un duel entre deux formations à leur meilleur.

Un affrontement qui s’annonçait aussi plus compliqué pour les Montréalais. Et on put rapidement le constater, puisqu’après cinq minutes à peine, Bush avait déjà dû intervenir une première fois devant Wright-Phillips et une seconde pour mettre fin à une situation confuse dans son rectangle suite à un corner.

La défense était mise à contribution dans plusieurs situations de jeu différentes par un adversaire qui a de nombreuses cordes à son arc. Un coup franc de Felipe à hauteur de la ligne médiane était repoussé vers l’entrée du rectangle dans les pieds de Wright-Phillips dont la reprise a fini hors-cadre mais pas très loin de la cible.

Ces possibilités intéressantes pour les visiteurs ne voulaient pas pour autant dire que Montréal n’attaquait pas, loin de là. Même si New York avait beaucoup plus de facilité à s’installer dans le camp de l’Impact que DC United jeudi, plusieurs courses vers l’avant avant suscité l’enthousiasme du public, sans pour autant déboucher sur des occasions.

Jusqu’à la dixième minute et un coup franc joué en trois temps qui s’est terminé par un tir de Ciman, dévié. Ce qui n’a pas surpris Robles, et ce dont n’ont pas pu profiter Mancosu et Oduro à l’affût mais qui ont vu le ballon passer trop loin d’eux.

Après un premier quart d’heure très animé, on a vu les deux équipes s’ajuster l’une à l’autre. Si New York arrivait toujours à s’installer dans le camp de l’Impact, l’entrejeu local avait trouvé le moyen d’obliger les joueurs adverses à prendre leurs distances les uns des autres, ce qui leur compliquait la tâche au moment de combiner comme ils en ont l’habitude.

À la récupération de balle, les Montréalais tentaient de se reconvertir rapidement vers l’avant mais, fidèle à son habitude, la défense de New York se replaçait vite et bien pour museler les tentatives de contre-attaque. Le jeu de l’Impact penchait beaucoup sur la gauche, où Oyongo montait énormément pour centrer. À ça aussi, les visiteurs s’étaient ajustés. À droite, ils forçaient Oduro à jouer assez bas.

Camara montant moins haut que son vis-à-vis, Lawrence, le maillon faible de l’arrière-garde new-yorkaise, n’était pas trop exposé. Le seul moment où Montréal a réussi à passer sur ce flanc pourtant fébrile fut lors d’un beau travail de Mancosu qui a cependant ensuite centré derrière ses coéquipiers. Piatti fut quand même le premier sur le ballon qu’il donna en retrait à Bernardello dont le tir fila au-dessus.

À la demi-heure, après avoir pris le ballon dans les pieds d’Oyongo, Grella a servi Kljestan, durement arrêté par Cabrera qui s’est pris pour un joueur d’un sport violent où on porte des casques (faites votre choix). Le ballon, lui, a continué en direction de Wright-Phillips, qui l’a certes poussé un peu trop loin mais a aussi chuté entre une sortie de Bush et un retour de Ciman. L’arbitre a jugé qu’il n’y avait faute sur aucune des deux actions. C’était quand même très limite… Le penalty aurait été généreux, mais Cabrera s’en est extrêmement bien sorti.

Tout cela reflétait aussi une rencontre où le jeu avait cédé le pas à l’engagement pas toujours de bon aloi. Petite fautes excessives et gestes anti-sportifs se sont multipliés au détriment du jeu. Trop de coups, pas assez de foot : cela résume bien des grands pans de cette première mi-temps.

Elle s’est quand même terminée par une belle occasion montréalaise quand Piatti a gagné un duel musclé (ben tiens) avec Duvall quasiment au point de corner, et a envoyé un centre au petit rectangle où Mancosu a pris le dessus sur Perrinelle mais a un peu trop croisé sa reprise de la tête, qui semblait pourtant avoir battu Robles.

Dès le coup d’envoi de la deuxième mi-temps, on a compris que les joueurs de l’Impact continueraient de mettre le pied. Cela débouchait sur pas mal de petites fautes, dont une de Camara sur Felipe à l’entrée du rectangle qui a provoqué un coup franc bien placé. Kljestan l’a tiré et Bush fut tout heureux de voir sa transversale repousser le ballon.

Cela n’empêchait pas Montréal de jouer crânement sa chance quand il voyait une possibilité de partir à l’attaque. Obligeant par exemple Robles à sortir suite à un centre de Camara avant que Collin ne mette fin à cette situation très chaude dans le rectangle new-yorkais.

Les joueurs locaux avaient non seulement repris leur esprits, mais ils équilibraient également les échanges. Et ils ont pris l’avance quand Donadel, côté droit et encore dans son camp, a envoyé un long ballon vers Mancosu qui, en le laissant bondir, a pris Collin de vitesse avant d’envoyer une demi-volée supersonique qui n’a laissé aucune chance à Robles (1-0).

Bien entendu, New York a rapidement tenté de rétablir l’égalité. On rejouait depuis deux minutes quand un coup franc est passé d’un joueur visiteur à l’autre dans le rectangle jusqu’à ce que Camara n’intervienne devant Collin qui s’apprêtait à frapper à bout portant.

Autre ballon en transit dans le rectangle, cette fois de gauche à droite, passant des pieds de Wright-Phillips à ceux de Grella (qui aurait peut-être dû tirer) à ceux de Kljestan, pas idéalement servi et dont la frappe a été contrée par Bush.

La suite fut conforme à ce qu’on pouvait attendre dans de telles circonstances : Montréal s’est regroupé pour défendre son avance, misant sur le contre et fermant les portes pour limiter l’imagination de son adversaire à sa plus simple expression. Physiquement, l’équipe avait certes le match de jeudi dans les jambes, mais elle ne devait pas craindre d’être submergée par les hommes de Jesse Marsch, qui fléchissent régulièrement dans le dernier tiers de leurs rencontres.

Donc, ça ne se résumait clairement pas à un jeu de jokari, où le ballon revenait aussi vite qu’il était parti. Au contraire, on vit même Mallace menacer Robles d’un tir à distance à 10 minutes du terme alors que Bush, même s’il voyait énormément de ballons dans ses parages, ne devait pas sortir d’arrêt le moindrement difficile.

C’est encore son vis-à-vis qui eut très chaud quand une transversale de Camara fut reprise par Piatti d’une demi-volée qui passa juste à côté de l’angle du but. Ou quand un contre de Piatti fut avorté in extremis non sans que Bernier puisse envoyer un centre dangereux que personne ne put reprendre mais qui a encore donné un corner.

Les visiteurs n’avaient tellement plus de jambes qu’on en était rendu au point que c’était Montréal qui cherchait à prendre un coussin plus confortable avant le match retour. En prenant quand même le risque de se faire surprendre sur un contre. Ce qui faillit se produire après un débordement de Veron, dont le centre fut repris par Damari droit sur Bush, avant que Wright-Phillips, bien placé, ne tire à côté !

Ne parvenant pas à leurs fins, les visiteurs ont vu leur fin de match tourner au vinaigre quand Damari, auteur d’un tackle excessivement engagé sur Mallace, fut en toute logique exclu sans autre forme de procès.

Montréal part donc à New York avec une victoire ô combien précieuse, et est dans une position plutôt confortable. Elle le sera encore davantage s’il marque le fameux but à l’extérieur, qui obligera alors New York à trouver trois fois le fond des filets.

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