Des regrets, des regrets, des regrets...

Impact Montréal - New York City 1-2 – Match de championnat (phase classique) joué le 04/07/2015

 Impact de Montréal / Rogerio Barbosa
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MONTRÉAL : Bush, Oyongo, Cabrera, Ciman, Toia (88e Miller), Mallace (63e Oduro), Donadel, Romero, Piatti, Duka (83e Jackson-Hamel), McInerney

NEW YORK CITY : Saunders, Facey, Wingert, Allen, Watson-Siriboe, Jacobson, Poku (83e Nemec), Ballouchy (65e Grabavoy), McNamara, Mullins (80e Alvarez), Villa

ARBITRE : M. Gonzalez

AVERTISSEMENTS : Poku, Mullins, Allen, Ciman, Romero

LES BUTS : 35e Villa (0-1), 77e Piatti (pen., 1-1), 82e Villa (1-2)


Archi-dominé, New York City s’est imposé 1-2 à Montréal, grâce à quelques exploits de son gardien Saunders mais aussi à un criant manque d’efficacité offensive de l’Impact qui a marqué son seul but de la soirée sur penalty.

Dans le cours du jeu, New York City a en réalité fait illusion un petit quart d’heure. En début de match, il arrivait bien à garder le ballon, à jouer au sol et à trouver McNamara et Villa. Cela n’allait toutefois pas très vite, et pas vraiment près du but de Bush. D’ailleurs, la seule occasion de ce début de rencontre fut montréalaise, sur un contre lors duquel Romero a pu filer sur la droite et se placer en position de tir… mais il a préféré centrer vers Piatti. Une passe mal ajustée qui est arrivée au deuxième poteau où Duka a quand même pu récupérer le ballon. Lui aussi a préféré la passe au tir : il a tenté de trouver Romero, seul au deuxième poteau, mais Watson-Siriboe a pu dégager.

Au quart d’heure pile, la donne a complètement changé. Soudain, Montréal a pris les choses en mains et accéléré le rythme. Les visiteurs n’arrivaient plus à faire circuler le ballon, et les failles de leur défense étaient exposées action après action. La première, dessinée sur la droite, était ponctuée d’une frappe hors-cadre de Piatti. C’était le premier tir du match… lancement d’un feu d’artifice aux pétards certes colorés mais également mouillés.

À peine une minute plus tard, Duka, sur la gauche, a glissé à Piatti au point de penalty : cette fois, l’envoi partait bien, mais Facey a sauvé les meubles. Ce dernier a remis le couvert assez rapidement, sur un contre Montréalais qui avait permis de lancer McInerney sur la gauche : bien replié, le défenseur était sur la trajectoire de la frappe du numéro 99.

Très mal placée, la défense de New York City laissait énormément d’espaces tant dans son dos que dans certains intervalles (notamment entre Allen et Watson-Siriboe). Il suffisait par moments à Montréal de laisser le ballon à son adversaire quelques secondes, de reculer, et de le récupérer pour se voir déjà offrir une occasion de semer le danger sur reconversion rapide. Sur l’une d’entre elles, Piatti a étalé sa technique pour passer entre deux adversaires et lancer Duka sur la gauche : filant seul et à pleine vitesse, ce dernier a tenté la frappe immédiate, sur Saunders.

Et lorsqu’elle reculait, l’arrière-garde visiteuse laissait alors de l’espace de manœuvre loin de son but. Belle illustration quand Romero, sur la droite, a fait mine de centrer, mais a attendu (car on lui en a laissé toute la latitude) avant de servir Mallace complètement seul au coin du rectangle. La solide frappe pleine d’effet du grand échalas blond prenait la bonne direction au premier poteau, mais Saunders l’a détournée de très belle manière.

La reprise envoyée dans le filet latéral par Ciman, mal tenu au deuxième poteau, suite à un corner n’était pas dangereuse par rapport à tout ce qui avait précédé, mais ponctuait un deuxième quart d’heure où les occasions franches s’étaient succédé pour un Impact qui risquait de nourrir de gros regrets en y repensant s’il ne faisait pas rapidement preuve de davantage d’efficacité devant le but.

Et les regrets n’ont pas tardé… Il restait une grosse dizaine de minutes en première mi-temps quand, de l’entrée du rectangle, Mullins a contrôlé le ballon avant de la céder à Villa sur la gauche et plutôt mal tenu. Oyongo est revenu, et s’il n’est pas arrivé à l’empêcher de tirer, il l’a au moins obligé à le faire d’un angle fermé. Ça n’a pas suffi, car Bush a manqué d’autorité dans son intervention et a dû aller repêcher le ballon au fond de ses filets (0-1).

Les échanges se sont équilibrés par la suite, et si Montréal a continué d’avoir des occasions, elles étaient moins franches. Comme ce tir des 15 mètres de Piatti un peu mou pour surprendre Saunders. Ou la jolie séance de dribbles de Romero qui a traversé l’axe de la défense comme du gruyère mais a tenté le geste de trop et buté sur un adversaire alors qu’il était à 10 mètres du but et en position de tir.

En fait, entre temps, New York City avait obtenu la plus belle occasion de la fin de la première période. Villa a profité d’un moment d’inattention montréalais pour lancer McNamara qui a pu partir à toute vitesse seul sur la gauche et se retrouver en face à face avec Bush qui, cette fois, a remporté son duel.

Dès le retour des vestiaires, Montréal a évidemment cherché l’égalisation. Mais la machine a mis un petit temps à se remettre en route. Certes, il y eut ce coup franc légèrement excentré sur la gauche que Donadel a envoyé d’une belle frappe directe au premier poteau, obligeant Saunders à concéder un corner. Il a cependant fallu attendre l’approche de l’heure de jeu pour que le match recommence à s’emballer.

On notera pour commencer un tir à distance de Poku, légèrement trop croisé, mais l’essentiel du danger était, sans surprise, devant l’autre but. Saunders, un des héros visiteurs de la soirée, a sorti un superbe réflexe du pied gauche pour repousser une frappe de Romero qui avait eu tout le temps d’accélérer sur la droite du rectangle avant de tirer.

Le gardien visiteur s’est encore illustré en repoussant un coup franc bien placé dans l’axe sur lequel Ciman avait tenté sa chance directement. Premier au rebond, McInerney a réussi à reprendre le ballon, pourtant très haut, de la tête, mais ce n’était pas assez appuyé pour surprendre Saunders.

Si dans le quart d’heure suivant, il n’y eut pas d’occasion franche, les situations chaudes se sont multipliées devant le but de Saunders. Mais entre les contre-attaques avortées en dernière instance à cause d’une mauvaise décision, les frappes ou passes potentiellement menaçantes contrées ou encore des centres passant devant tout le monde, cette menace quasi-permanente ne se transformait pas en possibilité de but.

Et puis, à un quart d’heure du terme, Romero a encore joué au dribbleur fou sur la droite, avant d’envoyer un centre aérien vers Piatti, étonnamment marqué par McNamara. Ce dernier a tendu le bras afin de gêner son adversaire… mais n’avait certainement pas prévu que le contrôle de l’Argentin allait aller droit sur ce bras, ce qui empêchait évidemment le milieu de terrain de poursuivre sa course avec le ballon. L’arbitre n’a pas hésité à siffler penalty. Et si Saunders avait bien plongé et choisi le bon côté, Piatti a tiré encore mieux, plaçant le ballon dans le petit trou entre le gardien et son poteau droit (1-1).

La joie montréalaise fut cependant de courte durée. Six minutes après l’égalisation, Villa se procurait un coup franc plein axe, sur lequel le mur, mal placé, semblait avoir placé sur sa gauche une flèche rouge avec la mention “Tirez là !”. L’Espagnol s’est exécuté et a envoyé une frappe au ras du sol dans le coin du but de Bush (1-2).

Le rush final montréalais n’y changera rien. Saunders a quand même sorti un nouvel arrêt de grande classe sur une frappe de loin de Toia qui semblait se diriger vers la lucarne. Il y eut également une situation litigieuse sur McInerney, apparemment retenu par l’épaule pendant qu’un centre de la droite survolait tout le monde, à l’issue de laquelle l’arbitre a fait signe de continuer de jouer. Le même McInerney aurait pu hériter d’une dernière occasion dans les arrêts de jeu, mais il s’est fait subtiliser un ballon bondissant juste avant de partir à la rencontre du portier visiteur.

C’eut été le 26e tir auquel Saunders aurait fait face au cours de la soirée. Il faut évidemment reconnaître ses mérites dans le résultat de son équipe, qu’il a sauvée à de nombreuses reprises. Mais avec toutes ces occasions ratées, l’Impact ne peut que finir cette soirée en nourrissant de nombreux regrets.

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