MONTRÉAL : Bush, Camara, Ferrari, Lefèvre, Miller, Larrea, Bernier (46e Felipe), Mapp (74e Tissot), Duka, Piatti (54e Romero), Di Vaio
CHICAGO : Johnson, Palmer, Hurtado, Ianni, Cochrane, Alex (61e Amarikwa), Watson, Larentowicz, Shipp (68e Nyassi), Cocis, Magee (86e Ward)
ARBITRE : M. Stott
AVERTISSEMENTS : Ianni, Larrea
LES BUTS : 84e Di Vaio (1-0)
La série de défaites s’est terminée par une victoire 1-0 contre Chicago grâce à une réalisation de Marco Di Vaio dans les dernières minutes d’un match d’exécrable niveau qui, il convient de le reconnaître, ne méritait pas de but.
Il ne faut pas s’en cacher, ce Montréal - Chicago a été un très mauvais match de soccer. Tout sauf une propagande pour la MLS. Des pertes de balle à la tonne, des occasions aussi bien cachées que des aiguilles dans une botte de foin. Un duel que certains sur Twitter (Charles Boehm le premier) ont surnommé le Klopasico, un nom finalement bien à propos…
Il a fallu attendre 38 minutes (!) pour voir un semblant de danger : monté jusqu’à la droite du rectangle, Palmer a enchaîné deux dribbles avant de tenter un centre-tir que Bush a eu du mal à maîtriser, mais sans dommages puisque le ballon est resté devant la ligne, et Camara a pu le dégager.
Seul autre esquisse de menace avant la pause, un centre d’Alex lancé sur la gauche par Cochrane et dévié par Camara qui s’est jeté sur le ballon lui donnant une trajectoire aux allures inquiétantes de loin, mais en réalité sans réel péril pour Bush.
Ce fut à peine mieux après la pause, et il fallait bien se contenter de peu pour noter un fait saillant. Par exemple, un coup franc légèrement excentré sur la droite que Larentowicz a tenté d’envoyer directement dans le but, d’un tir mou à même le gazon et droit sur le gardien local…
Montréal héritait bien de quelques contres (parce qu’en posant son jeu, il était totalement incapable de se montrer menaçant), mais il y avait toujours un joueur de Chicago pour arrêter la manœuvre, tantôt correctement, tantôt fautivement.
La montée de Romero, à la place d’un Piatti qui a montré des aptitudes dans des circonstances guère favorables, a amené un peu d’animation. À l’heure de jeu, l’homme en forme de ces dernières semaines a été lancé seul au but par Felipe. Sentant le retour de deux défenseurs, il a tiré de l’entrée du rectangle, obligeant Johnson à plonger pour arrêter sa frappe à ras-de-terre.
Sur un autre contre, cette fois sur la gauche mais toujours mené par Romero, ce dernier a centré pour Duka bien placé, mais qui a eu du mal à contrôler le ballon, ce qui a permis un retour de Cocis pour concéder un corner. Sur le coup de coin, une reprise sèche de la tête de Miller a terminé au-dessus.
L’ancien montréalais Sanna Nyassi s’est fait remarquer peu après sa montée au jeu. D’abord après avoir forcé un superbe retour de Camara alors qu’il était lancé sur la gauche et entrait dangereusement dans le petit rectangle. Ensuite, sur le corner, d’un tir à distance qui a terminé peu à côté.
Et le but que plus personne n’attendait est tombé à un peu plus de 5 minutes de la fin du temps réglementaire. Lancé par Tissot, Miller a effectué un bel effort sur la gauche jusque dans le grand rectangle avant d’être contré par Cocis qui a envoyé le ballon droit sur Di Vaio complètement oublié. L’Italien a dit merci pour les cadeaux et facilement fait parler son sens du but pour ajuster Johnson (1-0).
Chicago a eu du mal à se remettre du coup du sort, et l’Impact a encore été menaçant par la suite. Sur un contre mené côté droit, Felipe a beaucoup attendu avant de céder à Di Vaio, ce qui a permis à des défenseurs de revenir et le buteur du jour a tiré sur l’un d’entre eux. Johnson a aussi dû tendre le bras pour repousser un centre menaçant de Romero.
On est quand même passé proche de l’égalisation dans les arrêts de jeu quand un corner est passé à travers tout le monde avant d’arriver au deuxième poteau à Larentowicz qui a pu reprendre le ballon à bout portant. Mais Bush a réalisé un arrêt salvateur.
Personne ne s’étonnera de voir que les deux adversaires de ce soir sont les deux équipes comptant le moins de victoires cette saison. Mais après sept défaites de suite, ces trois points font du bien au moral de Montréalais qui en avaient bien besoin avant leur déplacement de mercredi au Salvador en Ligue des champions.