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Impact Montréal - Toronto FC 6-0 – Match de Coupe du Canada joué le 01/05/2013

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MONTRÉAL : Bush, Brovsky, Lefèvre, Camara, Tissot, Arnaud (52e Warner), Romero (90e Nyassi), Bernier, Mapp, Paponi (38e Di Vaio), Wenger

TORONTO : Frei, Richter, Henry, Califf, A. Morgan, Lambe, Bekker (46e Hall), Osorio (74e Bennett), Bostock, Wiedeman (46e Silva), Earnshaw

ARBITRE : M. Fischer

AVERTISSEMENTS : Henry, Lambe, Tissot

LES BUTS : 24e Mapp (1-0), 34e Paponi (2-0), 44e Di Vaio (3-0), 61e Romero (4-0), 90e Di Vaio (5-0), 90e Wenger (6-0)


Montréal jouera la finale de la Coupe du Canada après avoir atomisé Toronto 6-0 au match retour et remonté le retard de deux buts concédé au match aller.

Certains disaient après le match de la semaine dernière que la différence entre une équipe B, comme celle alignée à l’aller, composée de trop de points d’interrogation, et une véritable équipe mixte, compétitive, était ténue. On a parfaitement pu le constater ce mercredi soir. Les présences de Paponi sur le terrain et de Di Vaio sur le banc en étaient le meilleur témoignage. Ajoutez à cela une formation motivée à l’idée de se faire pardonner et gonflée à bloc après un premier but assez rapide, face à un adversaire paralysé en deuxième mi-temps, et vous obtenez la plus grande victoire de l’histoire du club, jamais obtenue depuis un 0-6 contre… le Toronto Lynx en 1998 (match joué à Ottawa). Même score à domicile un an plus tôt contre Worcester.

Montréal a mis une dizaine de minutes à rentrer dans son match, durant lesquelles il a certes maîtrisé le ballon mais est souvent resté dans son camp, à la merci de la pression adverse. Ainsi, après à peine 60 secondes, Earnshaw profitait d’une perte de balle pour envoyer la première occasion de la soirée sur le poteau. Sur un autre contre, dessiné sur la gauche, le centre d’Earnshaw était un peu trop devant Wiedeman, complètement seul.

On sentait une certaine fébrilité au sein de l’arrière-garde de l’Impact et le meilleur moyen de la rassurer était d’arrêter de lui laisser autant le ballon. L’entrejeu a pris ses responsabilités et l’allure de la rencontre a changé. La défense visiteuse n’était pas non plus exempte de tout reproche, une première hésitation a permis à Wenger de partir seul mais Frei l’a devancé de justesse.

Le jeune attaquant sentait qu’il devait (enfin) justifier la confiance placée en lui et prenait quelques initiatives. Un de ses efforts personnels a été ponctué d’un tir à distance écrasé dont Frei s’est facilement emparé.

Les joueurs montréalais tentaient beaucoup d’actions individuelles, sans toutefois se montrer égoïstes. On peut en dire ainsi d’une action de Romero sur la gauche : ne voyant pas de possibilité de tirer, il a envoyé un centre que personne de deux camps ne put maîtriser jusqu’à ce que Mapp surgisse pour envoyer le ballon au fond des filets (1-0).

Cinq minutes plus tard, on croyait déjà que les pendules avaient été remises à l’heure. Wenger avait volé le ballon à Richter pour se retrouver seul face à Frei, sur lequel il buta dans un premier temps avant de prolonger de la tête le ballon dans le but. Mais M. Fischer l’annula pour une faute préalable sur le défenseur, certes réelle mais dont peu de monde avait remarqué la sanction.

Ce n’était que partie remise. Un énième bel effort de Mapp (l’homme en vue de la soirée) était ponctué par un tir que Frei ne put que repousser droit devant lui. Paponi, à l’affût, surgit pour remettre les deux équipes à stricte égalité (2-0). Un but à la Pirrhus pour l’attaquant italien qui, après 35 très bonnes minutes, dut sortir et fut remplacé par Di Vaio.

Certes, Montréal était privé d’un atout intéressant mais n’y a pas perdu au change. Une minute avant le repos, Mapp, encore lui, envoya un centre raté par de nombreux Torontois qui s’étaient uniquement préoccupé du ballon sans tenir à l’œil le joueur désigné qui n’en demandait pas tant et fit parler son instinct de buteur pour porter les chiffres à 3-0.

Obligé de marquer, Toronto a évidemment pressé davantage au retour des vestiaires. Mais il ne parvenait pas à menacer des Montréalais recroquevillés devant leur but. C’est au contraire Romero qui s’est montré dangereux le premier en traversant un demi-terrain avant de tirer droit sur Frei.

Le fait que l’Impact misait sur le contre, qui lui réussit habituellement très bien, était évident. Et il avait de bonnes armes avec des joueurs comme Mapp et Di Vaio. Ce sont eux qui ont amorcé l’action menant au quatrième but. Lancé par l’homme du jour, l’Italien servit Romero au bon moment mais pas dans les meilleures conditions. L’Argentin parvint toutefois à se jouer d’Henry et de Frei pour alourdir encore un peu plus l’addition.

Toronto continuait de chercher à réduire la marque, avec toujours aussi peu de réussite et encore moins de conviction, comme en a témoigné un tir de loin de Bostock que Bush eut le loisir de regarder passer à bonne distance de son but. L’envoi quelques instants plus tard de Di Vaio dans les mains de Frei était bien plus dangereux.

Il fallut attendre la 71e pour enfin voir une occasion torontoise en deuxième mi-temps. Servi par Osorio, Silva, bien placé, envoya sa reprise au-dessus. Dix minutes plus tard, l’Impact pouvait s’estimer chanceux que l’arbitre ne sanctionne pas une intervention apparemment fautive de Brovsky sur Bostock dans le rectangle.

C’était toutefois trop peu trop tard pour les visiteurs, et la fin de match marquée par quelques échauffourées, notamment entre Brovsky et Bostock, et deux longs arrêts de jeu pour soigner Bush n’y changera rien. Au contraire, suite à un nouveau contre, Di Vaio a porté les chiffres au score de forfait (5-0), reprenant une très belle frappe de Mapp que Frei n’avait pu que repousser. L’humiliation n’en resta pas là puisque sur un autre contre, Di Vaio offrit à Wenger le sixième but de la soirée.

Le stade, mené par un kop en liesse depuis l’échauffement, déployant de nombreuses banderoles encourageant ses troupes sans aucune référence à son mécontentement de la semaine dernière (et toujours en train de chanter de longues minutes après le coup de sifflet final), était debout en fin de rencontre et saluait comme il se doit la victoire des siens qui joueront leur place en Ligue des champions lors de la finale de la Coupe du Canada, disputée les 15 et 29 mai prochains.

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