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Jackson-Hamel empêche la sauce de virer au vinaigre mauve

Impact Montréal - Orlando City SC 2-1 – League game (regular season) played on 05/08/2017

 Impact de Montréal
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MONTRÉAL : Bush, Duvall, Cabrera, Ciman, Lovitz, Donadel, Bernier, Dzemaili, Oduro (73e Salazar), Piatti (89e Francis), Mancosu (79e Jackson-Hamel)

ORLANDO : Bendik, Sutter, Aja, Spector, Toia, Nocerino, Johnson, Higuita (66e Gil), Kaka, Dwyer (73e Rivas), Larin (85e Barnes)

ARBITRE : M. Stott

LES BUTS : 12e Larin (0-1), 47e Piatti (pen., 1-1), 84e Jackson-Hamel (2-1)


S’imposant 2-1 contre Orlando, Montréal a remporté une victoire indispensable face à un concurrent direct. Ce fut dans la douleur : mené à la marque suite à une double bourde défensive, il a réussi à revenir à de vieilles recettes efficaces en deuxième mi-temps pour finalement émerger grâce à un nouveau but de Jackson-Hamel, qui a démontré que lui aussi était capable d’être en charge des fourneaux.

Ce match entre Montréal et Orlando était crucial entre deux équipes dans la même situation. On connaît les déboires récents de l’Impact, mais ça ne va pas tellement mieux en Floride, puisque avant ce soir, les hommes de Jason Kreis n’avaient remporté que deux de leurs quinze dernières rencontres, et une des huit dernières. Avec pour conséquence une glissade au classement, après un début impressionnant certainement emporté dans l’enthousiasme du nouveau stade. Pas sûr par contre qu’ils arriveront à se classer en ordre utile comme y était parvenu l’Impact en 2013…

Face à un adversaire largement à sa portée, Mauro Biello avait décidé de faire confiance à ses joueurs d’expérience. Exit Crépeau, qui cédait sa place à Bush. En l’absence de Fisher, blessé, on retrouvait le duo Cabrera-Ciman en défense centrale. À gauche, Lovitz était préféré à Francis. Dans l’axe de l’entrejeu, Dzemaili était entouré de Donadel et Bernier. Piatti était de retour de blessure, et reformait le trident offensif qui avait connu du succès en fin de saison dernière avec Oduro et Mancosu. Un match de la rédemption donc tant pour l’équipe que pour certaines individualités.

Et l’occasion était belle. Tant en raison de l’adversaire, mais aussi de quelques-uns de ses problèmes, notamment la lenteur d’une défense qui, en outre, a souvent tendance à jouer trop haut, encore plus pour soutenir un secteur offensif peu productif depuis le début de saison. L’occasion idéale donc d’envoyer des ballons dans son dos, ce dont raffole Oduro, et ce dont un Mancosu inspiré est capable de profiter notamment quand il passe sa soirée à jouer avec l’élastique du hors-jeu. Piatti, lui, peut aussi bien être au service qu’à la réception de ce genre d’action, et le coup de patte de Dzemaili combiné à sa vista peut aussi faire des ravages dans cette situation.

Restait à appliquer ce plan (entendre Biello insister sur l’importance des centres au 91.9 la veille du match n’était pas forcément rassurant), aussi bien dans les intentions collectives que dans la réussite individuelle – les joueurs qui ont déjà prouvé leur valeur mais déçoivent depuis le début de la saison devaient absolument laisser leur maladresse au vestiaire.

Mais au coup d’envoi, l’intention première des deux équipes était de faire preuve de prudence. Leurs doutes étaient plus que perceptibles, et dans le chef de certains joueurs, ne pas commettre d’erreur semblait plus important que prendre des initiatives.

Et c’est évidemment dans ce genre de situation que la grosse bourde tant redoutée se produit… Sur un ballon dégagé au petit bonheur la chance en direction de Larin, Donadel a été piqué par on ne sait trop quelle mouche et a tenté un rétro pour le prolonger en direction de Bush. Un geste mal exécuté, une sortie hésitante du gardien, soit un double cadeau qu’il ne faut pas offrir à l’international canadien qui n’a pas laissé passer la chance d’ouvrir la marque (0-1).

Reste que plus les minutes passaient, plus on se rendait compte qu’une partie du plan à exécuter semblait bien en route : Oduro avait déjà reçu une tonne de ballons dans le dos de la défense, et il s’en fallait chaque fois de peu pour que la menace se transforme en occasion. Jusqu’à ce que le Ghanéen ne glisse une passe vers Mancosu qui s’était jeté au premier poteau mais fut devancé de justesse par Aja, qui a concédé un corner.

Malgré tout, Montréal était extrêmement peu inspiré. Et, menant à la marque, Orlando a été plus patient, faisant passer les trous dans le dos de sa défense de gigantesques à grands. Quand même, on ne se refait pas... On en eut une belle illustration quand Lovitz trouva l’espace d’une judicieuse balle en cloche pour servir Piatti sur la gauche du rectangle : l’Argentin poursuivit avec un bel enchaînement contrôle-frappe, repoussé par Bendik.

Quand l’arbitre siffla la mi-temps… c’était absolument tout ce qu’on avait eu à se mettre sous la dent ! Ah, hormis évidemment énormément d’erreurs, de mauvaises passes, et 45 minutes d’une qualité technique affligeante. De quoi rassurer tous les concurrents directs des deux clubs candidats à une place au-dessus de la ligne rouge.

Une dernière chose pouvant relancer l’Impact était un autre élément qui lui avait souvent réussi cette saison, un autre retour aux sources avec les face-à-face avec le gardien adverse, le passage par l’axe et les combinaisons au sol : le début de la deuxième mi-temps, qui avait lancé plusieurs remontées fantastiques en début de saison.

Il ne faudrait pas attendre longtemps pour le savoir… et même les impatients ont eu leur réponse rapidement. Avec, en outre, tous les ingrédients de la bonne recette. Suite à une combinaison dans l’axe, Piatti a bien lancé Mancosu dans l’espace : si l’Italien ne fut pas assez prompt et a été contré par Spector, l’Argentin avait suivi, a récupéré le ballon, est rentré dans le rectangle où il faut mis à terre par Aja. Un penalty que Bendik a touché, choisissant le bon côté mais ne parvenant finalement pas à arrêter le tir fusant de Piatti (1-1).

Sans voler très haut, la seconde mi-temps fut plus animée que la première, avec du danger de part et d’autre. Cabrera dut se jeter sur un centre de Nocerino pour devancer Dwyer qui arrivait en pleine course au deuxième poteau.

Juste après l’heure de jeu, nouvelle belle combinaison dans l’axe, à la conclusion de laquelle se retrouvèrent les deux dépositaires du jeu montréalais : Piatti glissa le ballon à Dzemaili, dont le tir bien placé fut détourné par une belle détente de Bendik. La voie à suivre était tracée… restait à poursuivre sur cet élan.

Mais Orlando voulait aussi avoir son mot à dire. Sur un contre, Dwyer lança Larin seul en direction de Bush : poursuivi par Cabrera, l’attaquant ne parvint pas à cadrer son tir. Il y eut aussi une très mauvaise relance de Bush, droit sur Sutter qui a tenté un effort individuel en rentrant dans le jeu depuis son flanc droit, avant d’envoyer un tir hors-cadre. Ou un corner qui a fusé pour rebondir sur Duvall, tout heureux de voir le ballon sortir pour un autre corner.

En face, on sentait toujours le potentiel de danger, mais la sortie d’Oduro avait changé la physionomie de la rencontre. Mancosu passant (une nouvelle fois) complètement à côté de son sujet, avec la flèche ghanéenne sur le banc, cela manquait cruellement de solutions pour prendre la défense visiteuse de vitesse. Seul Piatti y parvenait, et on était retombé dans la quête d’exploit individuel. Auquel on a failli insister quand il s’est enfoncé dans l’axe avant d’envoyer un tir des 25 mètres, repoussé par la transversale.

Mais c’était stéréotypé. Et surtout de très mauvais augure pour la suite de la saison : on ne peut plus compter sur les miracles d’un seul joueur pour porter une équipe au-dessus de la ligne rouge, encore moins pour effectuer la remontée dont l’Impact a besoin. Cela peut suffire contre un adversaire limité comme Orlando, mais pas pour tenir la route sur le long terme. Et ce n’est pas le coup franc en deux temps sur lequel Donadel a envoyé un tir bondissant repoussé par Bendik qui pouvait rassurer qui que ce soit.

Pour continuer de jouer en novembre, il faudra de l’efficacité devant. Même s’il a sorti un lapin de son chapeau à plusieurs reprises cette saison, Jackson-Hamel semble devoir encore marquer des points. Il en reçut l’occasion en remplaçant le fantomatique sarde pour les dix dernières minutes. Et il la saisit à pleines mains.

Cinq minutes après son entrée au jeu, il fut lancé par Dzemaili : plus prompt que des défenseurs incroyablement lents, il se joua de Spector, puis enchaîna un contrôle et un tir croisé pas très puissant que Bendik, très mal sur ses appuis et en complet déséquilibre, put aller chercher au fond de ses filets (2-1).

Certes, sur ce but, il y a une combinaison de défauts et d’erreurs de l’adversaire. Mais avant cela, le même adversaire n’était pas meilleur. Et sur ce but, le Bombardier de Limoilou a réalisé exactement ce que l’on attendait de Mancosu pendant qu’il était sur le terrain. Et qu’il n’a jamais fait. Oui, les deux attaquants ont des styles différents. Mais ce soir, en plus de l’efficacité, le plus jeune des deux a prouvé qu’il était aussi en mesure de jouer dans le registre de son aîné. De quoi marquer les points qui le séparent de titularisations plus fréquentes ?

Mené, Orlando a voulu mais c’est surtout son indigence offensive qu’on a vue, d’autant que Larin et Dwyer étaient tous deux sortis. Au contraire, Piatti, déchaîné durant toute la deuxième mi-temps, a encore tenté un tir de la ligne médiane, que Bendik a capté non sans efforts.

Montréal a donc remporté trois points on ne peut plus précieux, qui lui permettent de garder espoir et de se rapprocher de son adversaire du soir. Est-ce que c’était convaincant ? Non. Est-ce que c’était suffisant ? Oui. Le seul message du jour était : si tu n’es pas capable de battre Orlando chez toi dans cette situation, tu ne mérites pas d’aller en phase finale. Montréal a accompli sa mission… du jour. Il en reste d’autres, à commencer par un déplacement à Philadelphie dès la semaine prochaine. Là encore, il faudra prouver que l’équipe mérite davantage une place au-dessus de la ligne rouge qu’un concurrent direct.

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