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L'expérience a fait la différence

Philadelphia Union - Impact Montréal 2-1 – League game (regular season) played on 11/10/2020

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PHILADELPHIE : Blake, Mbaizo (61e Real), Elliott, McKenzie, Wagner, Creavalle (46e Santos), Bedoya, Ilsinho (71e Fontana), Aaronson (90e Wooten), Monteiro, Przybylko

MONTRÉAL : Diop, Fanni, Camacho, Binks, Brault-Guillard (84e Bayiha), Corrales, Wanyama, Piette, Bojan (56e Tabla), Sejdic, Toye (51e Quioto)

ARBITRE : M. Unkel

AVERTISSEMENS : Piette, Mbaizo, Wanyama, Corrales, Bedoya, Real

LES BUTS : 39e Monteiro (1-0), 48e Santos (2-0), 65e Sejdic (2-1)


Sans démériter, Montréal s’est incliné 2-1 à Philadelphie, qui a su faire pencher la balance aux moments clefs grâce, aussi, à un effectif mieux huilé permettant plus facilement à son entraîneur d’effectuer des choix plus opportuns.

Privé de ses deux internationaux finlandais, Thierry Henry remettait Camacho dans l’axe de la défense, toujours à trois, et offrait sa première titularisation à Toye à la pointe de l’attaque. En face, Jim Curtin était une nouvelle fois privé de son excellent médian défensif Martinez. Ilsinho, habituellement joker de luxe, était sur le terrain au coup d’envoi, contrairement à Santos.

Et dès les premiers instants, Ilsinho s’est illustré en s’infiltrant avant d’entrer dans le rectangle et de glisser le ballon vers sa gauche : le coéquipier à ses côtés ne le reçut pas, mais Aaronson était aussi sur la trajectoire de sa passe et son tir a obligé Diop à réaliser une première parade. Cinq minutes plus tard, le gardien montréalais devait aller cueillir un centre devant McKenzie qui avait semé tous les défenseurs.

On se disait que Philadelphie avait à cœur de montrer que ses difficultés à 11 contre 11 lors de son dernier match face à Montréal étaient un accident de parcours, et de montrer de quel bois il pouvait se chauffer. Finalement… c’est peut-être davantage l’Impact qui n’était pas encore entré dans son match. Ce qui fut fait après une petite dizaine de minutes, et la physionomie des débats prit une autre tournure.

Philadelphie passait beaucoup plus de temps dans son camp, il y avait des situations chaudes dans les parages de Blake, Montréal se créait des corners… mais sans se montrer réellement menaçant. On notera un ballon récupéré à 25 mètres du but par Wanyama qui a immédiatement tenté sa chance, hors-cadre. Cela dit, en face, ce n’était guère plus menaçant. Les habituels pourvoyeurs de bons ballons, Aaronson notamment, étaient coincés : le chemin des passes vers eux était obstrué, et quand le ballon leur arrivait, les rares solutions qu’ils avaient étaient difficiles à mettre en œuvre.

Pour faire la différence, il fallait donc réussir un cocktail presque parfait. Déséquilibre, geste individuel de haute facture et exploitation des bons espaces, par exemple. C’est ce que Philadelphie a réussi à un peu plus de cinq minutes du repos. Sur la droite, Ilsinho a accéléré et pu avancer vers l’intérieur du jeu avant de distiller une magnifique ouverture en direction de Monteiro. Les deux coéquipiers ont eu la même idée, et tant la passe que son destinataire se sont dirigés dans l’espace où il n’y avait pas de défenseur (grâce aussi à l’aide des appels d’autres joueurs locaux). Monteiro a enchaîné avec un tir croisé qui s’est logé entre Diop et son premier poteau (1-0).

Dès le retour des vestiaires, on a assisté à un bras de fer. Avec avantage à l’IMFC dans un premier temps. Sur la gauche du rectangle, Bojan a envoyé un centre. Mal repoussé, il est arrivé à Wanyama dont la frappe tendue se dirigeait vers le plafond du but avant que Blake ne doive réaliser sa première intervention difficile de la soirée.

Sur le corner, c’est toutefois Philadelphie qui a fait céder l’Impact. Contré immédiatement, il a permis à Aaronson de débouler avant d’offrir à Ilsinho une ouverture inspirée de celle que ce dernier avait distillée sur le premier but. Le Brésilien a prolongé le ballon vers son compatriote Santos, monté au jeu à la mi-temps, qui n’a plus eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour fêter le 2-0 après avoir passé à peine plus de deux minutes sur le terrain.

L’Impact a repris sa quête de but mais, dans un premier temps, c’était timide. Comme ce tir de loin de Sejdic, cadré mais trop peu puissant pour inquiéter Blake. Ce qui ne l’a pas découragé car quelques minutes plus tard, après avoir avancé plein axe alors que personne ne l’attaquait, il a une fois de plus décidé de tenter sa chance. Voyant que ses équipiers n’intervenaient pas, Santos est revenu à toute vitesse, un rien trop tard pour empêcher la frappe, qui est allée se loger dans le coin du but de Blake (2-1).

Déjà avant la réduction du score, la montée au jeu de Quioto et de Ballou avait apporté un peu de fraîcheur dans les rangs montréalais. Ce but leur a donné un nouvel élan… qui a incité leur adversaire à hausser leur niveau et le rythme d’un cran. On sentait qu’en possession de balle, l’IMFC était résolu à aller de l’avant, alors l’Union a décidé… de l’en priver.

Et, tant qu’à faire, l’équipe locale s’est dit qu’elle pouvait aller inscrire un troisième but, sans non plus prendre de risques inconsidérés. Un coup franc difficilement repoussé est arrivé à Bedoya au cœur du rectangle : sa reprise en un temps partait très bien mais a été repoussée par un défenseur sur la trajectoire du ballon. On notera aussi un tir à distance intéressant et rempli d’effet de Montero, mais facilement capté par Diop.

On ne jouait pas dans un camp, mais Philadelphie veillait à ce qu’on soit le moins souvent possible dans le sien. Car quand ça se produisait, l’Impact essayait, osait, provoquait. Mais il ne parvenait cependant pas à construire des actions menaçantes pour Blake. Longtemps, le seul danger fut un coup franc de loin que Quioto a tenté de marquer directement, comme lors du dernier match entre les deux équipes, mais cette fois il est passé à côté.

Sans verser dans la folie furieuse, cette fin de rencontre restait ouverte, avec deux équipes tentant d’offrir du jeu intéressant dès qu’elles étaient en situation offensive. Ainsi, Philadelphie faisait circuler le ballon non seulement pour le garder mais, lorsque c’était possible, aussi déséquilibrer son adversaire. Une succession de passes devant le rectangle montréalais a abouti à Aaronson légèrement décalé sur la gauche : il a tenté sa chance et obligé Diop à s’interposer.

Montréal ne rechignait pas à procéder par de longs ballons et à viser les espaces. Le tout, sans botter n’importe où mais en cherchant la précision. La plus belle occasion a échu à Quioto qui, à l’origine, a effectué un superbe appel lui permettant de partir seul. Mais pour qu’il y aille avec le ballon, Sejdic devait parfaitement le glisser entre deux défenseurs. Sa passe fut très bien ajustée, au bon moment… mais tout aussi bien anticipée par Blake qui est sorti à toute vitesse et a obligé le Hondurien à précipiter son geste. On ne peut pas dire qu’il l’a raté : il a réussi à faire passer le ballon au-dessus du gardien, mais il a fini juste à côté du but.

Quioto a encore hérité de la dernière occasion : recevant un long ballon, il devait se farcir McKenzie et Fontana. Il a su tirer son épingle du jeu grâce à sa technique, notamment d’un beau geste pour se jouer du premier nommé, mais le deuxième est parvenu à couvrir son coéquipier et à éviter un nouveau face-à-face entre son adversaire et son gardien.

Malgré ces occasions, il faut reconnaître que Philadelphie a bien géré sa fin de rencontre, comme il a en fait bien géré l’ensemble de son match. Sans démériter, l’IMFC était un cran en-dessous de son adversaire. La différence ? Une équipe en reconstruction, une autre en évolution dans une direction claire depuis plusieurs années et qui, cette saison, a enfin comblé les lacunes principales qui l’empêchaient de tutoyer les meilleurs. On parle là tant d’automatismes sur le terrain (le premier match de Toye en étant l’exemple le plus édifiant) que des joueurs dans l’effectif, choisis sur plusieurs saisons pour appliquer un système travaillé année après année, alors qu’à l’Impact, l’entraîneur et la direction sportive n’ont pas encore une saison complète sous la cravate.

Cela dit, il n’y a ni à rougir du bilan de quatre points sur neuf des trois dernières rencontres, ni des prestations offertes dans l’ensemble. Mais après avoir fait mieux que se défendre face à deux ténors, place désormais à des duels contre des concurrents directs puisqu’au cours des sept prochains jours, New England et Miami se déplaceront à Harrison. Cette fois, Montréal devra prouver, tant dans le jeu que dans les résultats, qu’il leur est supérieur et prendre ses distances par rapport à eux au classement.

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