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Un match en deux temps

Impact Montréal - Los Angeles FC 3-5 – League game (regular season) played on 21/04/2018

 Impact de Montréal
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MONTRÉAL : Bush, Duvall (85e Petrasso), Cabrera, Camacho, Raitala, Lovitz, Piette, Taïder, Silva (85e Mancosu), Vargas (80e Krolicki), Piatti

LOS ANGELES : Miller, Beitashour, Ciman, Zimmerman, Jakovic (46e Blessing), Harvey (68e Gaber), Kaye (75e Atuesta), Feilhaber, Rossi, Vela, Ureña

ARBITRE : M. Chapman

AVERTISSEMENTS : Miller, Piatti, Silva

EXCLUSION : 32e Cabrera

LES BUTS : 9e Piatti (1-0), 16e Piatti (pen., 2-0), 24e Ciman (2-1), 43e Piatti (3-1), 52e Feilhaber (3-2), 57e Raitala (csc, 3-3), 83e Vela (pen., 3-4), 90e Blessing (3-5)


Malgré un triplé de Piatti et un début de match convaincant, Montréal s’est incliné 3-5 contre Los Angeles, s’effondrant après l’exclusion de Cabrera en milieu de première mi-temps. Le match a aussi été marqué par le retour de Ciman, buteur sur coup franc et chaleureusement applaudi par le public du stade Saputo.

Même si plusieurs observateurs parlaient d’un retour à quatre défenseurs voire le souhaitaient, Rémi Garde a été conséquent en conservant son système à trois défenseurs centraux. En l’absence de Fanni, toujours légèrement blessé, Raitala revenait dans l’axe et Lovitz prenait place sur la gauche. Silva était confirmé dans l’entrejeu, où Taïder revenait, reléguant Krolicki sur le banc. Et devant, le duo Vargas - Piatti était reconduit.

En face, Ciman avait déjà été chaudement applaudi à plusieurs reprises, notamment lorsqu’il est apparu à l’écran géant durant l’hymne national américain, alors qu’à l’issue de l’échauffement, le kop avait déployé une banderole “Les paroles s’envolent, les écrits restent. Merci Lolo.”

Pour ce retour au stade Saputo, il ne fallut pas patienter avant de voir les deux équipes rentrer pleinement dans le match. Les premières minutes furent une histoire de hors-jeux, avec pour commencer un but de Lovitz, joliment servi par Taïder, annulé rapidement et sans hésitation. Quelques instants plus tard, Rossi, lancé à la limite du hors-jeu, n’a toutefois pas pu se défaire de son marquage et même s’il a pu envoyer un tir, ce dernier n’était pas suffisamment bon pour battre Bush.

On ne jouait pas depuis dix minutes que Silva avait déjà montré qu’il était plus à son affaire qu’à New York, et ce fut encore plus concret quand, positionné dans l’axe juste à droite de l’arc de cercle à l’entrée du rectangle adverse, il a envoyé un superbe centre au deuxième poteau obligeant Miller à se jeter. Le gardien n’a pu que repousser le ballon dans les pieds de Piatti, qui l’a ajusté pour faire 1-0.

L’Uruguayen s’est encore illustré quelques minutes plus tard d’un tir tendu de loin, au-dessus. Son début de match était à l’image de celui de tout l’entrejeu montréalais, avec un Taïder au toujours aussi gros volume de jeu (et il était aussi l’auteur de la passe décisive sur le but annulé) et un Piette prompt à bondir sur le moindre ballon approximatif adverse.

Là encore, après quelques gestes appréciables, il y en eut un suivi de conséquences bien plus concrètes : après une belle récupération dans l’axe, où il y avait quantité d’espace, le milieu défensif lança immédiatement Piatti dont l’effort individuel se termina dans le rectangle où Miller se jeta sur le ballon et l’Argentin finit au sol. Le nez sur l’action, l’arbitre désigna le point de penalty. Le gardien choisit le bon côté mais ne put toucher au tir de Piatti, qui termina au fond de ses filets (2-0).

Malgré leur retard, les Californiens conservaient leurs bonnes intentions et commençaient à reprendre du poil de la bête. Sur un contrôle raté de Bush, Ureña récupéra presque le ballon, ce qui fut suivi d’un énorme cafouillage à l’issue duquel l’Impact put finalement se dégager. L’occasion suivante échut à Rossi, qui hérita d’un long ballon intéressant mais bondissant ce qui, avec le marquage serré de Duvall, compliqua sa tâche et il ne put qu’envoyer un tir mou droit sur Bush.

On venait de dépasser le milieu de la première mi-temps que Los Angeles hérita d’un coup franc plein axe à 25 mètres du but. Ciman s’avança et envoya une frappe dans l’espace vacant entre le but et la lucarne opposée (2-1). Alors que le match était relancé, l’ancien général de la défense montréalaise fêta son but sur ses anciennes terres en toute sobriété. Ne célébrant évidemment pas le but adverse, le public local était quand même… debout, en train d’applaudir un de ses anciens chouchous, qu’il porte visiblement toujours dans son cœur.

Petit à petit, les visiteurs prenaient le dessus, et ça se reflétait dans les occasions. Beitashour envoya d’abord un dangereux tir flottant de loin, au-dessus. Juste après la demi-heure, Cabrera anticipa sur une passe en direction d’Ureña dans le rectangle mais contrôla mal le ballon : pour empêcher son adversaire, seul face à Bush, de tirer, il ne se posa aucune question et le retint. Un penalty évident… qu’Ureña ne plaça pas mal mais que Bush, qui avait choisi le bon côté, détourna en corner.

L’Impact ne s’en sortait pas indemne pour autant, puisque Cabrera avait écopé d’un carton rouge ! Celui-ci peut être jugé sévère, et un jaune n’aurait rien eu de scandaleux. À la différence de Miller quelques minutes plus tôt, il n’avait toutefois pas essayé de jouer le ballon, son intention unique était clairement de commettre une faute pour annihiler l’occasion franche adverse : c’est probablement ce qui explique son exclusion, et on ne peut pas crier à l’injustice.

Avec un homme de plus, les visiteurs reprenaient évidemment de plus belle leur course à l’égalisation. Vela se retrouvait seul face à Bush à hauteur du petit rectangle. Il n’avait qu’à le tromper d’une frappe à bout portant, mais tira très mal et même si le gardien avait déjà plongé, le ballon toucha ses chevilles et n’entra pas dans le but. Peu après, le portier fut à nouveau mis à contribution par Vela qui, après un beau relais avec Ureña, envoya un tir d’un angle fermé sur lequel Bush fut solide.

Et puis, arriva ce moment magique. Après une récupération de balle, une ouverture majestueuse de Raitala traversa quasiment tout le terrain pour lancer Piatti dont la demi-volée fut sublime. Un triplé qui permit à Montréal de rejoindre les vestiaires avec un avantage de 3-1.

Dès la reprise, le scénario fut on ne peut plus clair : on jouait dans un seul camp. Par moments, l’Impact était acculé dans ses 15 derniers mètres, ne parvenant pas à se dégager même si des joueurs repoussaient les assauts adverses. Sur une de ces actions, entamée par un corner à la rémoise, la défense ne put gérer tous les adversaires dans les parages du but et Ureña put glisser le ballon en retrait à Feilhaber, fin seul, qui le plaça simplement hors de portée de Bush (3-2).

Le gardien causa des frayeurs à bien du monde en détournant difficilement une demi-volée de Vela quelques minutes plus tard. On sentait que l’édifice tremblait. Et on en eut la preuve dans les instants qui suivirent quand un corner envoyé au deuxième poteau se transforma en énorme cafouillage : entouré d’une tonne d’adversaires, Raitala envoya malencontreusement le ballon dans son but, trompant un Bush qui, pour une rare fois jusque-là, en était réduit au rôle de spectateur (3-3).

Alors qu’en début de match, on notait surtout l’écart de niveau entre les joueurs californiens, désormais, c’étaient leurs qualités individuelles et collectives qui ressortaient. Dans l’autre camp, c’était l’inverse. Plusieurs étaient dépassés par les évènements et commettaient des erreurs de débutants. Comme cette passe en retrait catastrophique de Silva droit vers Blessing qui put isoler Ureña. Le Costaricien rata toutefois cette occasion en or en croisant trop son tir.

Il restait une demi-mi-temps à Los Angeles pour prendre l’avance, et la garder. Mais dans un premier temps, Bush retarda l’échéance. Tout d’abord en se détendant sur un tir à distance bien placé de Vela. Ensuite, d’une superbe envolée pour détourner un tir de Rossi qui prenait la direction de la lucarne. Feilhaber, lui, rata le cadre de peu, d’abord d’un tir puis d’une reprise de la tête (exercice dans lequel son équipe est très maladroite depuis le début de la saison, ce qui a aussi donné du répit aux filets de Bush).

L’Impact pliait de plus en plus, mais ne rompait pas. Il ne lui restait que cinq minutes à tenir quand Rossi, servi par Gaber, fut bousculé par Lovitz dans le rectangle. L’arbitre, bien placé, siffla son troisième penalty de la journée. Vela s’avança et tira en plein milieu : Bush toucha le ballon mais ne put l’empêcher de rentrer (3-4).

Malgré cet effondrement au marquoir, Montréal ne voulait pas concéder la défaite et cherchait, tant bien que mal, à sauver un point. Il y eut quelques situations potentiellement intéressantes, sans toutefois déboucher sur une occasion franche. Le mince espoir fut relégué aux oubliettes après un bel effort d’Ureña qui lui permit de se retrouver seul face à Bush, mais il ne parvint pas à enfoncer le clou, plaçant mal un tir trop mou… que laissa filer le gardien, ce dont se délecta Blessing qui avait suivi et l’obligea à aller chercher le ballon au fond de ses filets pour la cinquième fois de la journée (3-5).

On passa proche d’une autre maigre consolation dans les arrêts de jeu quand, sur le côté droit à 35 mètres du but, Piatti vit Miler un peu avancé et tenta un superbe lob qui toucha le cadre avant de rebondir sur Mancosu, qui ne pouvait pas faire grand-chose du ballon.

La défaite fait mal, les chiffres aussi. On lit et on entend déjà de virulentes critiques, alors que le match est à peine terminé. Soyons sincères : l’adversaire en face a beaucoup de qualités, et bien des supporters étaient extrêmement enthousiastes après 20 minutes convaincantes face à ses noms ronflants. La réalité est entre cet emballement (ou celui qui a suivi le 6/6 contre Toronto et à Seattle) et le catastrophisme de ce soir.

L’équipe est en construction, et n’a pas les outils pour jouer dans la cour des grands, tout le monde le sait. Lest objectifs de qualité sont à plus long terme, avec la volonté d’être compétitif entre temps. Il faut laisser le temps à la mayonnaise de prendre. Depuis le début de la saison, on a quand même vu quelques bonnes choses inattendues ; sur certains points, l’équipe est en avance sur son tableau de marche (oui, oui). Reste que collectivement, l’effectif est trop court et le projet est encore trop peu avancé pour parvenir à faire face aux coups durs, comme l’absence de joueurs clefs ou une exclusion. Espérons qu’il y en ait le moins possible au cours des prochaines semaines, pour juger le potentiel de l’équipe à son meilleur, et pouvoir mieux évaluer ses progrès, ses forces et ses manquements. Et oui, ceux-ci sont nombreux. Comptons sur Rémi Garde pour prendre les décisions qui s’imposent au cours des prochaines semaines.

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