MONTRÉAL : Sirois, Corbo, Campbell, Thorkelsson (46
e Lappalainen), Herrera (64
e Brault-Guillard), Camacho, Wanyama, Lassiter, Choinière (83
e Saliba), Quioto (46
e Rea), Offor (83
e Ibrahim)
TORONTO : Johnson, Laryea (81
e Akinola), Mabika, Thompson, Franklin (90
e Curic), Kaye, Servania, Marshal-Rutty, Insigne (81
e Kerr), Bernardeschi (81
e Antonoglou), Sapong (77
e Diomande)
ARBITRE : M. Penso
AVERTISSEMENTS : Campbell, Thorkelsson, Herrera, Lassiter
EXCLUSION : 56
e Marshall-Rutty (2j.)
LES BUTS : 53
e Lappalainen (1-0), 68
e Offor (2-0)
Une bonne partie du match à bien défendre, et puis la décision de jouer qui permet de plier le match en quelques minutes : c’est le nouveau « style Montréal ». Pour la deuxième fois de la semaine, Toronto en a été la victime, avec une victoire 2-0, des buts signés Lappalainen et Offor, sans oublier l’exclusion stupide de Marshall-Rutty entre temps.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- La mi-temps. Après avoir regardé Toronto ne rien faire avec le ballon pendant 45 minutes, Montréal se décide à jouer, à montrer à son adversaire comment en faire bon usage, et Losada procède à deux changements qui feront la différence. Après 10 minutes, c’es 1-0 et les visiteurs sont réduits à dix, le match est plié.
LE JEU
- Comme souvent ces dernières semaines, dès que Montréal a décidé de prendre le jeu à son compte, il ne lui a fallu que quelques minutes pour faire pencher le match en sa faveur. Cette fois, ce fut en début de deuxième mi-temps. Quand il a défendu, les occasions adverses étaient rares. Quand il a dominé, il a rapidement marqué. Efficacité totale, et trois points supplémentaires au compteur, que demander de plus ?
L’HISTOIRE
- Dix minutes après la reprise, deux minutes après le but d’ouverture, Montréal hérite d’une rentrée de touche qu’Herrera compte faire. Marsall-Rutty a le ballon en mains et, au lieu de le donner à son adversaire, le jette au-dessus de lui. Jouer la montre quand ton équipe est menée n’est pas judicieux, effectuer un geste qui pourrait te valoir une jaune quand tu en as déjà une encore moins. Surtout que l’arbitre a sévi, et Toronto s’est retrouvé à dix… En outre, après le coup de sifflet final, le fautif, qui n’avait rien à faire là, a voulu jouer les Rocky… ce qui risque d’alourdir sa suspension.
LE JOUEUR CLEF
- Lassi Lappalainen, auteur du but d’ouverture peu après son entrée en jeu, ou Sean Rea, à la source de la première occasion tôt après le repos. Ou Hernan Losada, qui les a fait monter au retour des vestiaires et a demandé à son équipe de prendre le contrôle du match. Difficile de sortir une individualité, en fait.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Avec cette victoire, Montréal revient au-dessus de la ligne rouge, à égalité de points (et de matches) avec Columbus, même si au moment d’écrire ces lignes… huit équipes de la conférence Est comptaient quinze unités !
- On ne peut pas minimiser les bonnes intentions torontoises en première mi-temps, mais en pratique, Bernardeschi était bien seul à tenter de secouer le cocotier. Montréal a bien défendu, et les efforts de l’Italien furent vains. En plus, Laryea, très actif dans ce secteur en coupe mardi, semblait avoir l’ordre de rester derrière. Quelle idée, Bob Bradley…
- Camacho a joué la première mi-temps dans l’entrejeu aux côtés de Wanyama. C’était intéressant, surtout défensivement. Mais ça n’a pas aidé à construire, surtout en l’absence de Duke. Le Français peut cela dit être crédité d’un excellent match, tant au milieu que derrière.
RÉCIT
La première mi-temps s’est résumée à voir Montréal regarder Toronto ne rien faire avec le ballon. Seul Bernardeschi sortait du lot : joueur le plus remuant sur le terrain, il n’était à vrai dire pas tellement aidé et, une fois de plus, les hommes d’Hernan Losada effectuaient le travail défensif nécessaire pour empêcher l’adversaire d’être menaçant.
La première (et seule) occasion réelle des 45 premières minutes est tombée peu avant la demi-heure, sur ce qui a été quasiment la première construction montréalaise, permettant de lancer Herrera sur la droite. Le centre de l’Américain a trouvé la tête d’Offor, trop enlevée. On aura aussi noté, parce qu’il fallait bien prendre des notes, un centre-tir d’Herrera qui a suscité quelque émoi, surtout en raison d’un effet d’optique.
Au retour des vestiaires, Montréal avait changé ses intentions et s’était décidé à jouer. On a rapidement vu un premier danger, un bon ballon de Rea dont ni Offor ni Choinière n’ont su faire bon usage, avant l’ouverture du score par Lappalainen (1-0), servi par Campbell auteur d’une très belle montée balle au pied. Deux minutes plus tard, Toronto était réduit à dix
En peu de temps, Montréal avait une nouvelle fois assommé son adversaire. Restait quand même à faire le break. Si Offor, malgré un premier enchaînement contrôle-frappe, n’y est pas parvenu à l’heure de jeu, il a bel et bien fait 2-0 en profitant d’une bourde de Mabika lui permettant de se retrouver seul face à Johnson après une passe de Brault-Guillard.
Malgré les deux buts d’écart, les minutes suivantes furent riches en grosses occasions… et interventions. D’abord de Camacho qui, de la tête, a dû écarter une tentative du crâne se Sapong qui se dirigeait vers la lucarne. Ensuite de Johnson, d’abord tout heureux de repousser une frappe de Brault-Guillard au premier poteau, ensuite brillant sur une frappe de loin de Lassiter puis sur un tir de Choinière qui reprenait un centre de la droite.
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