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La fin abrupte d'une très belle saison

CF Montreal - New York City FC 1-3 – League game (playoffs) played on 23/10/2022

 CF Montréal
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MONTRÉAL : Pantemis, Waterman (71e Toye), Camacho (79e Torres), Miller, Johnston, Wanyama, Piette (54e Quioto), Lappalainen (71e Kwizera), Koné (79e Brault-Guillard), Mihailovic, Kamara

NEW YORK CITY : Johnson, Tinnerholm, Thiago Martins, Chanot (13e Parks), Callens, Acevedo, Moralez (46e Haak), Pereira, Rodriguez (79e Pellegrini), O'Toole, Heber (58e Talles Magno)

ARBITRE : M. Fischer

AVERTISSEMENTS : O’Toole, Rodriguez, Callens, Camacho, Waterman, Mihailovic

LES BUTS : 6e Moralez (0-1), 45e Heber (0-2), 61e Talles Magno (pen., 0-3), 85e Mihailovic (1-3)


La belle saison du CF Montréal a pris fin de façon abrupte après une défaite 1-3 contre New York City, qui a profité d’un début de match lors duquel les Québécois avaient des jambes en coton, avant de pouvoir compter sur leur gardien Johnston afin de sauver les meubles à plusieurs reprises, puis de profiter de reconversions défensives hésitantes pour porter deux coups de grâce. Le but de Mihailovic en fin de match a permis de sauver l’honneur et de faire semblant d’y croire. Cette élimination ne doit toutefois pas faire oublier la très belle saison 2022.

Peut-être pas tout à fait prêt, peut-être parce que l’entraîneur ne souhaitait pas changer la dynamique de l’équipe victorieuse d’Orlando la semaine dernière, toujours est-il que Quioto commençait le match sur le banc dans un onze inchangé. Idem dans le camp d’en face, où tous les titulaires de l’équipe victorieuse 3-0 contre Miami étaient reconduits.

Montréal nous avait habitués à quelques débuts de rencontre impressionnants au stade Saputo mais aujourd’hui, visiblement, les joueurs étaient engourdis. L’enjeu ? L’ambiance – la meilleure de l’histoire du club pour un match en après-midi ? Toujours est-il que l’équipe a été méconnaissable pendant quelques minutes, une proie prenable bien flairée par les visiteurs qui ont entamé leur rencontre tambour battant.

Et ça n’a pas mis longtemps à se matérialiser au marquoir. On jouait depuis à peine plus de cinq minutes que Pereira accélérait sur la droite du rectangle avant de centrer vers Heber, qui a tenté de couper la trajectoire du ballon au premier poteau. Bien tenu, il n’a pas pu le reprendre de la tête. Mais la défense était désorganisée et, complètement oublié au milieu du rectangle, Moralez a vu venir à lui un cuir qu’il a aisément pu propulser au fond des filets (0-1).

Seul point positif de ce but, il a réveillé les Montréal, qui ont dès lors commencé à développer leur jeu habituel et ont rapidement mis leur adversaire en difficulté. Le côté gauche de la défense visiteuse était particulièrement friable, et on n’a pas tardé à le remarquer. Johnston bénéficiait de beaucoup de latitude et comptait bien en profiter, multipliant les courses et les appels. Ensuite, il fallait évidemment en faire bon usage.

Et il s’y est attelé. Première alerte quand il a envoyé un bon centre vers Kamara qui, même si le ballon était à mi-hauteur, a tenté de mettre la tête en se baissant… tandis que Chanot tendait la jambe pour y arriver. Les deux y ont mis beaucoup de cœur, se sont retrouvés au sol, et le Luxembourgeois a même dû sortir sur blessure. Une action qui aurait pu lui coûter doublement cher, car le ballon avait pris à toute vitesse la direction du but de Johnston, auteur d’un arrêt éblouissant.

Même acteurs locaux peu après le quart d’heure, où on est une fois de plus passé à deux doigts de l’égalisation. Le centre de l’ancien arrière de Nashville a trouvé la tête du Sierra Léonais dont la reprise a fini sur le poteau.

Si le quart d’heure suivant fut moins riche en occasions, le niveau de jeu des hommes de Wilfried Nancy était constant. Certes, on put déplorer certains ballons portés un peu trop longtemps ou l’un ou l’autre choix moins judicieux, mais il faut avant tout attribuer le mérite de cette évolution à New York City, qui s’était adapté, fermant quelques portes et, surtout, diminuant les solutions pour le porteur du ballon. Tout en compliquant la vie de leurs adversaires en jouant le hors-jeu à bon escient.

La faille était plus dure à trouver, Montréal continuait patiemment de la chercher, poussant son adversaire dans ses retranchements. Quand la défense n’était pas là pour empêcher la création de danger, Johnson était à la parade. Il a ainsi encore sorti un arrêt dont il a le secret pour détourner une reprise de la tête de Koné (surmotivé durant toute la rencontre) qui avait surgi au deuxième poteau pour reprendre un centre de Johnston.

Malgré tout, Montréal semblait parfois emporté par son élan, voulant jouer très, trop haut, forçant à reculer une défense de New York City bien plus à l’aise quand elle doit jouer dans ses quinze derniers mètres que quand l’adversaire envoie ses passes de finition de plus bas sur le terrain. Et face à cette arrière-garde hermétique, on sentait un mélange de patience et de désespoir.

La domination était encore réelle, mais les visiteurs semblaient moins en difficulté. Les occasions ne les faisaient plus trembler : un tir de loin du gauche de Piette au-dessus et sans le moindre danger, tout comme la tentative à distance de Miller que Johnson a captée sans problème. Il était temps que la mi-temps arrive et que l’entraîneur apporte quelques adaptations.

Mais avant même celle-ci, la tâche s’est pour le moins compliquée. Alors qu’on venait d’entrer dans les arrêts de jeu, New York City est parti en contre, en supériorité numérique avec 4 joueurs. Les Montréalais ont accompli un énorme effort pour se replier (le sprint de Wanyama était pour le moins impressionnant), mais au moment où l’essentiel semblait fait, il y eut un relâchement coupable, Waterman en étant le meilleur exemple. Cela a permis à Rodriguez de servir Heber qui a surgi pour porter les chiffres à 0-2.

Au retour des vestiaires, avec un onze inchangé côté montréalais et la sortie du dangereux Moralez dans le camp adverse, la physionomie des échanges ne changeait pas. Tant et si bien que Wilfried Nancy n’a pas tardé à faire monter Quioto au jeu à la place de Piette, Koné reculant d’un cran.

On n’eut toutefois guère le temps d’espérer en recueillir les bénéfices avant d’en voir un premier inconvénient, probablement davantage mental que tactique. Montréal poussait et voulait tellement que l’équipe était par moments coupée en deux. Trop tôt. Trop risqué. Et le premier avertissement ne tarda pas à tomber, sur un contre difficilement géré. Des hésitations qui profitèrent à Heber sur la gauche du rectangle, mais Pantemis avait bien fermé son angle et put repousser le tir du Brésilien.

La leçon n’avait toutefois pas été retenue. Quelques instants plus tard à peine, alors que le marquoir affichait l’heure de jeu, place à une autre reconversion défensive mal gérée. Des regards perdus, des hésitations… sauf dans le chef de Pantemis, qui a sans doute voulu compenser en tombant dans l’excès inverse, une sortie précipitée dans les pieds de Rodriguez. Un penalty indiscutable que Talles Magno a converti calmement (0-3).

Les espoirs semblaient complètement éteints. Ils auraient pu se rallumer rapidement quand un centre de Quioto côté gauche était parfaitement repris de la tête par Johnston : cette fois, Johnson semblait battu mais le ballon a encore été dévié en corner par les fesses de Callens, en duel avec Kamara.

La suite ressemblait à l’énergie du désespoir, tant dans la façon d’évoluer, mêlant jambes qui couraient seules vers l’avant et bras ballants de joueurs n’y croyant plus trop, que dans les changements apportés par l’entraîneur. New York City, lui, restait concentré sur son match défensif, qu’il faut bien qualifier d’impeccable dans la zone de finition.

À cinq minutes du terme, le stade a recommencé à y croire. Brault-Guillard envoyait un centre de la droite, Mihailovic le reprenait bien de la tête, Johnson ratait pour une rare fois son intervention : 1-3. Miracle en vue ou poudre aux yeux ?

Cela eut le mérite de donner un nouvel élan à Montréal, auteur d’un beau baroud d’honneur dans les arrêts de jeu. Les centres et ballons dans le paquet se sont multipliés, parfois imprécis, parfois mal repris, parfois dangereux et repoussés in extremis. Il y eut même un sauvetage défensif juste devant la ligne.

C’était toutefois trop peu, trop tard. Montréal n’entrera pas dans le carré d’as de cette Coupe MLS 2022. On doit toutefois retenir que sur une saison complète, et pas quelques semaines faites uniquement de matchs-couperet, l’équipe était dans les trois meilleures du championnat et a offert le meilleur jeu de son histoire à ce niveau. Ça n’empêche évidemment pas la pilule d’être dure à avaler.

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