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Petit écart, jolie victoire

CF Montreal - Toronto FC 1-0 – League game (regular season) played on 16/07/2022

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MONTRÉAL : Pantemis, Waterman, Camacho, Miller, Johnston (80e Brault-Guillard), Wanyama, Piette, Lappalainen, Miljevic (60e Mihailovic), Kamara (60e Toye), Quioto (84e Corbo)

TORONTO : Bono, Thompson, O'Neill, MacNaughton, Criscito, Bradley, Kaye, Kerr (90e Achara), Petrasso (90e Shaffelburg), Akinola, Jimenez

ARBITRE : M. Unkel

AVERTISSEMENTS : Bradley, Brault-Guillard

EXCLUSION : 81e Miller (2j.)

LE BUT : 69e MacNaughton (csc, 1-0)


Dominateur face à un Toronto qui n’avait visiblement pas envie de jouer, Montréal a remporté le Classirop 1-0 grâce à un but de Quioto. L’exclusion sévère de Miller et un superbe arrêt de Pantemis illustrent les frayeurs de fin de match, mais le petit écart au marquoir n’est pas représentatif d’une rencontre durant laquelle l’équipe locale a la plupart du temps pris son rival à la gorge, s’imposant on ne peut plus méritoirement.

Avant la sortie de la compo, on se demandait quelles traces laisserait la défaite contre Kansas City. Notamment dans le but… et changement il y a eu, puisque Pantemis était titulaire. Johnston repassait sur le flanc droit, on retrouvait donc le trio habituel du début de saison Waterman - Camacho - Miller en défense centrale. En revanche, aux côtés de Wanyama, plus de trace de Koné ni de Choinière, Piette ayant la préséance depuis la visite d’Austin au retour de la trêve internationale. On saluait le retour de Mihailovic sur le banc, alors que sur le terrain, Miljevic était à la baguette, chargé d’alimenter Kamara et Quioto, préférés à Toye.

Dans le camp d’en face, on notait la première titularisation de Kaye sous ses nouvelles couleurs et le retour de Criscito sur le terrain (légèrement blessé, il était monté au jeu en fin de rencontre à Chicago) au sein d’un onze toujours bien tendre, déplorant de nombreux absents et attendant surtout avec impatience Insigne, Bernardeschi et peut-être encore l’un ou l’autre renfort bien nécessaire.

Que ce soit pour se faire pardonner la dernière sortie à domicile et le dernier déplacement chez l’ennemi honni ou pour retrouver quelques bonnes habitudes du début de saison au stade Saputo, on pouvait espérer voir Montréal entrer dans le match tambour battant. De fait, on est passé près de l’ouverture du score après moins de quatre minutes, sur une action toute en verticalité et en accélération avec des passes droit devant successives de Camacho, Wanyama et Miljevic permettant de lancer Quioto, légèrement décalé sur la gauche. Profitant du fait que Bono recule, incompréhensiblement, il a pu envoyer un tir qui a frappé la transversale avant de retomber devant la ligne, même si on a un moment espéré qu’il l’avait franchie.

En ce début de rencontre, les intentions des deux équipes étaient apparemment contraires puisque Toronto semblait désirer un rythme, mettons, reposant… Les joueurs locaux tentaient, plutôt bien, d’imposer le leur. Et se montraient à nouveau dangereux quand Piette envoya une bien belle balle en cloche vers Kamara, visiblement pris entre deux idées, ce dont s’est ressenti son geste final, hybride entre un tir et une remise vers Quioto, ce qui a donné une passe puissante aussi loin du cadre que de son partenaire.

Fidèle à son image de joueur engagé, Piette a causé une grosse frayeur (à tout le stade mais sûrement avant tout à lui-même) en s’engageant au quart d’heure la tête la première dans le rectangle visiteur, mais quand son crâne a violemment heurté un adversaire, il est resté de longues minutes au sol et on a craint que son match était terminé. Heureusement, il a pu se relever et le personnel médical a jugé qu’il n’y avait pas de commotion cérébrale.

Il a fallu attendre le milieu de la première mi-temps pour voir la première occasion de Toronto, un joli mouvement sur le flanc gauche, son côté fort, ponctué d’un centre-tir de Kaye dévié en corner par Pantemis.

Mais le jeu se passait résolument dans l’autre camp. Toronto était à la peine, comme en témoigne le fait que ses joueurs soient en retard sur un une-deux entre Miljevic et Miller permettant au premier nommé de franchir le rideau défensif et d’envoyer un tir, peut-être pas cadré mais en tout cas légèrement dévié en corner.

On sentait dans le chef de plusieurs montréalais le désir de ne pas relâcher la pression, tout en évitant la précipitation. Ainsi, la patience était quand même de mise, tout en restant à l’affût de la moindre ouverture pour bien faire passer le message que le danger pouvait survenir à tout moment. Comme sur un coup de coin mal dégagé après lequel Waterman a tenté sa chance de loin : c’était tendu et bien placé, mais sans problème pour Bono. Trois minutes plus tard, dans le cours du jeu, ce fut au tour de Piette de tenter sa chance d’une position similaire : cette fois, le gardien visiteur a dû s’employer et concéder le corner.

On ne sait pas si le numéro 6 avait retrouvé toute sa lucidité à la suite de son choc, mais sa volonté était intacte, ça ne faisait aucun doute. Peut-être même excessive quand, après un centre de la gauche passé à travers tout le monde (dont Bono très mal sorti), il est arrivé à toute vitesse, un peu comme Walter la semaine dernière, et a mis tout son cœur dans une frappe trop enlevée.

Toronto n’offrait vraiment pas grand-chose… Comme souvent dans ce genre de situation, on notera une action qui n’aurait même pas été mentionnée dans d’autres circonstances, un bel effort individuel de Thompson, que Miller tentait de gêner. Ce ne fut pas suffisant pour l’empêcher de tirer, mais bien pour que son geste ne représente pas de menace sérieuse pour Pantemis, qui s’est couché sur le ballon sans problème.

Difficile de savoir si c’était à cause du jeu proprement dit ou de l’ambiance pour le moins amorphe en tribune à ce moment-là, mais les minutes qui ont suivi la reprise étaient bien moins animées que les 45 qui avaient précédé. Toronto n’en était pas moins encore un peu court défensivement, et si Montréal était moins dominateur et moins fringant, il arrivait dans un premier temps quand même à mettre le nez à la fenêtre.

Une première fois quand, servi par Wanyama, Miller donna l’impression qu’il allait lancer Lappalainen sur le flanc mais envoya un ballon au-dessus de la défense vers Quioto, qui parvint à le contrôler, à se retourner et à tirer pas loin au-dessus.

Ensuite, de façon moins académique, lorsque Miljevic, entouré par plusieurs adversaires dans le rectangle, ne put pas franchir un obstacle cafouillant, ce qui lui donna la possibilité de tenter un joli geste acrobatique, à côté. Cela commençait cela dit tout doucement à s’enliser, et il fallut les montées au jeu de Mihailovic et Toye pour redynamiser le jeu offensif montréalais.

Deux minutes après son entrée, Toye fut lancé par Piette entre deux défenseurs et il fallut une intervention in extremis de MacNaughton pour dévier son centre vers Bono, l’empêchant d’arriver à Quioto qui n’aurait eu qu’à conclure.

Les frayeurs se poursuivaient pour Toronto. D’abord lorsqu’un long ballon venu de la gauche était maladroitement dévié par MacNaughton à hauteur de l’entrée de son rectangle, sans que Bono ne puisse intervenir, mais ça finit en corner. Très inégal (avec entre autres plusieurs sorties ratées), le portier visiteur nous offrit aussi un magnifique arrêt, déviant sur sa transversale une tête à bout portant de Quioto, mais inutile puisqu’il y avait hors-jeu.

Il restait une vingtaine de minutes et le refus offensif torontois était à nouveau de plus en plus manifeste. À tel point que l’équipe gardait par moments le ballon derrière où elle chipotait. Et la punition est finalement tombée. En profitant pour récupérer le ballon très haut, Montréal le fit tourner jusqu’à l’autre côté du terrain, d’où Johnston envoya un centre au deuxième poteau propulsé dans son but par MacNaughton mis sous pression par Quioto, qu'on avait dans un premier temps avoir vu reprendre lui-même le ballon (1-0).

Malgré cette avance tout sauf volée, Montréal n’était pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Et les avertissements se sont succédé. Tout d’abord quand Bradley, complètement seul au rond central et avec énormément d’espace devant lui (où étaient les milieux défensifs ?), a lancé Akinola qui a pu filer tromper Pantemis. Le juge de ligne a coupé court à la joie visiteuse en signalant un hors-jeu, très limite, à retardement.

Le sentiment que c’était loin d’être gagné prenait encore de l’ampleur à dix minutes de la fin. Alors que le ballon volait dans le rectangle adverse sans que qui que ce soit ne parvienne à en faire bon usage, Miller tenta un geste acrobatique pour le moins décidé. Fautif, sans aucun doute. Carton jaune ? Pour quelques arbitres très pointilleux, peut-être… mais même parmi eux, beaucoup se seraient dit que pour un joueur déjà averti et loin de disputer un match agressif, c’eut été trop sévère. Pas M. Unkel, qui exclut donc le défenseur.

Toronto pouvait commencer à espérer égaliser. À onze contre dix, il équilibrait les échanges. Mais ses rêves ont failli être éteints rapidement, après un gros effort de Toye qui, sans solution collective, envoya une magnifique frappe de loin qui s’écrasa sur la transversale.

Les derniers efforts visiteurs ne donnèrent lieu qu’à une occasion, mais énorme. Un corner était repris de la tête par O’Neill : Pantemis, qui avait avancé dans un premier temps, a eu la lucidité de revenir sur sa ligne à temps et, bien sur ses appuis, put réussir un plongeon salvateur. S’il n’a pas été très occupé aujourd’hui, il a pu regagner le vestiaire avec le sentiment du devoir accompli… un arrêt qui vaut un but, diront certains.

Ceux qui font la fine bouche diront que cet arrêt n’aurait pas dû être nécessaire pour avoir la garantie d’empocher les trois points. Certes, sans lui, on aurait à nouveau entendu le refrain que l’équipe n’avait pas été capable de plier le match au moment opportun. Mais souvent, cette sérénade est servie après un match plus équilibré.

Ce Classirop fut, pour l’essentiel, à sens unique. Même s’il n’y a eu qu’un but, hormis à certains moments de la deuxième mi-temps (au début et après l’exclusion), la domination montréalaise ne fut pas stérile. L’équipe locale s’est créé des occasions d’un bout à l’autre du match, et le fait qu’au moins une d’entre elles se transforme en but n’est que justice.

En plus d’être contre Toronto, cette victoire est d’autant plus la bienvenue qu’elle empêche de voir poindre à l’horizon une spirale négative source de craintes. Au contraire, Montréal a repris ses distances sur plusieurs prétendants à une place en phase finale. Il va falloir maintenant confirmer, la semaine prochaine à DC United, un adversaire qui a quelques joueurs de talent en ses rangs mais s’est enlisé en fond de classement depuis qu’il a remplacé son entraîneur... avant d'embaucher Wayne Rooney il y a quelques jours. Ça promet !

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