Martinez, celui qui brille quand toi tu niaises

Impact Montréal - Atlanta United 1-2 – Match de championnat (phase classique) joué le 28/07/2018

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MONTRÉAL : Bush, Raitala (84e Petrasso), Fanni, Camacho, Lovitz, Piette, Taïder (65e M. Choinière), Krolicki (88e Vargas), Silva, Piatti, Mancosu

ATLANTA : Guzan, Escobar, Parkhurst, Gonzalez Pirez, McCann, Remedi, Larentowicz, Gressel, Almiron, Villalba (90e Kratz), Martinez (84e Vazquez)

ARBITRE : M. Grajeda

AVERTISSEMENTS : Escobar, Parkhurst

LES BUTS : 31e Martinez (0-1), 57e Martinez (0-2), 87e Piatti (1-2)


Dans un match marqué par une mi-temps d’une heure et quart en raison des menaces orageuses, Montréal a été battu 1-2 par Atlanta qui a démontré pourquoi il était en tête du classement général, avec deux buts de Josef Martinez qui en est déjà à 24 réalisations cette saison.

Alors que sur le banc, Rémi Garde, suspendu, voyait son rôle repris par Joël Bats, sur le terrain, on avait quasiment droit à ce qui est devenu le onze de base de ce début d’été, avec pour seule exception l’absence de Duvall, toujours blessé, remplacé à droite par Raitala dont la polyvalence est ô combien précieuse, mais montre quand même certaines limites à ce poste précis.

Le premier quart d’heure a été à l’avantage des visiteurs, maîtres du ballon, souvent dans le camp de l’Impact et, surtout, très habiles pour provoquer des pertes de balle des joueurs locaux. Ceux-ci tentaient d’empêcher le ballon de rentrer dans leurs quinze derniers mètres : ce n’était pas toujours simple, mais cela se passait généralement bien.

Exception notable après dix minutes quand McCann bénéficia de beaucoup d’espace sur la gauche lui permettant de recevoir le ballon très haut, d’avancer et d’envoyer un centre qui n’arriva pas à Martinez mais que Gressel put tenter de reprendre dans une position difficile. C’était sans danger pour Bush, mais il s’agissait de la première menace du match et d’un genre d’action qu’on allait revoir à quelques reprises au cours de la soirée.

Il a fallu un quart d’heure à Montréal pour s’ajuster : plus juste dans les duels et dans les couvertures mutuelles, l’équipe locale a réussi à équilibrer les échanges… ce qui a aussi animé le match. Krolicki a ouvert les hostilités en se jouant joliment de McCann avant de lancer Silva dont le centre fut raté par Mancosu qui avait pourtant bien plongé au premier poteau.

Dans les instants qui suivirent, on était déjà de l’autre côté avec Almiron, légèrement décalé sur la gauche, qui a effacé son homme avant de trouver Gressel plein axe, complètement oublié et arrivant à toute vitesse : son tir puissant fut difficilement repoussé par Bush, sur Martinez qui était toutefois hors-jeu.

Parvenant péniblement à percer la défense adverse, Montréal a tenté des tirs de loin. Deux en deux minutes, chaque fois des pieds de Taïder. Le premier a pris la bonne direction sans causer de gros problème à Guzan. Le second, sur un coup franc en deux temps, était très puissant mais a échoué un rien au-dessus. L’idée n’était pas dénuée d’intérêt toutefois : pas en raison de la force de frappe de l’Algérien, mais bien parce que les défenseurs d’Atlanta ne sont pas toujours les plus prompts à réagir sur les rebonds. Évidemment, pour en profiter, il fallait allier force et précision.

Montréal prenait ses aises, parfois un peu trop, avec une défense qui jouait haut. Et bien entendu, les visiteurs ont vu les espaces qui s’offraient à eux et tenté d’en profiter. Martinez a envoyé un superbe ballon à Almiron, qui s’est retrouvé seul face à Bush. Le gardien avait anticipé et réduit l’angle, repoussant le ballon vers Villalba qui n’a pu obtenir qu’un corner. Celui-ci fut dégagé de peine et de misère, ce qui permit à Gressel, côté droit, d’envoyer un centre qui serait arrivé à Martinez fin seul sans une intervention de toute grande classe de Fanni.

La leçon n’avait toutefois pas été retenue. Cette fois, ce fut au tour de Martinez d’être la cible d’une passe dans l’espace plein axe. Plus que probablement hors-jeu, il s’arrêta en plein milieu de sa course après avoir dans un premier temps fait mine de s’intéresser au ballon. Les joueurs défensifs de l’Impact étaient bien trop concentrés sur ce point, contrairement à Villalba, qui a chipé le ballon et a débordé très haut sur la gauche. L’arbitre n’a pas sifflé, avec raison puisqu’il respectait le règlement qui, avouons-le, a ses défauts. Martinez, après avoir été rattrapé par les défenseurs, est reparti en direction du but et a fait parler ses talents de finisseur en reprenant victorieusement le centre d’une tête synonyme, déjà, de 23e but en championnat pour lui cette saison… soit cinq de moins que l’Impact au grand complet !

Montréal a tenté de réagir immédiatement : toujours de la même façon, par un tir à distance de Taïder, sur lequel Guzan a dû se coucher sans toutefois éprouver trop de difficultés à s’en emparer. Une rare occasion qui ne traduisant pas l’allure d’échanges relativement équilibrés. L’Impact avait notamment provoqué quelques phases arrêtées à des endroits intéressants. Mais comme d’habitude depuis le coup d’envoi de la saison, elles ne donnèrent absolument rien.

Derrière, le flanc droit souffrait le martyr, avec les montées de McCann et le mouvement permanent des joueurs offensifs adverses, à commencer par le remuant Almiron. L’occasion visiteuse suivante est donc une fois de plus tombée après un débordement côté gauche suivi d’un centre, au ras du sol cette fois : Camacho a réussi à gêner Martinez suffisamment pour l’empêcher de reprendre le ballon correctement.

Le buteur d’Atlanta causait aussi des maux de tête à la défense. Dans le cours du jeu, mais aussi sur phase arrêtée comme lors de ce coup franc de Gressel sur lequel il surprit encore tous les défenseurs, mais sa tête piquée manquait de puissance et de précision pour tromper Bush.

Après une mi-temps de plus d’une heure en raison des risques d’orage aux alentours, Montréal est revenu sur le terrain avec l’intention résolue de prendre d’assaut le but adverse. Des velléités qui n’ont pas tardé à se transformer en occasions. Piatti a tout d’abord été lancé en profondeur vers Guzan qui fut premier sur le ballon mais l’a relâché… alors que l’Argentin ne regardait plus ! Une erreur d’attention, offensive cette fois… La lucidité a été un des éléments ayant fait pencher la balance ce soir.

Bien entendu, ces élans offensifs offraient des possibilités à Atlanta en reconversion rapide. Ce qui nous a notamment permis d’admirer une magnifique protection de ballon signée Raitala pour couper la trajectoire d’une passe en profondeur et gêner l’attaquant adverse, permettant à Bush de terminer sa sortie, bonne mais qui nécessitait une communication adéquate et l’aide de son défenseur pour être réussie à coup sûr.

Mais c’est bel et bien Montréal qui jouait l’offensive. Sur la droite, Silva a tenté un tir tendu, relâché par Guzan : personne n’était au rebond, mais on voyait très bien que c’était une des avenues pour marquer. Encore plus sur un terrain fusant et avec un ballon glissant…

Autre voie intéressante, d’autant que c’est un des rares péchés de la défense d’Atlanta et un domaine dans lequel Montréal a montré des qualités cette saison : isoler quelqu’un face au gardien adverse. Ce qu’a fait Raitala en envoyant un ballon au-dessus de la défense vers Piatti, parti à la limite du hors-jeu. L’Argentin a tenté une demi-volée plutôt jolie mais hors-cadre.

Si Atlanta subissait, il ne jouait pas les victimes consentantes non plus. Même si à certains moments, chacun de ses dégagements arrivait droit dans les pieds d’un Montréalais à hauteur de la ligne médiane. Mais quand les visiteurs pouvaient partir à l’attaque, ils ne se gênaient pas d’y aller en nombre en portant le ballon haut sur le terrain comme ils savent et aiment le faire.

C’est dans ces circonstances qu’Escobar a volé le ballon à Lovitz avant de lancer Gressel. Bush a mal maîtrisé sa sortie mais a quand même repoussé le tir… vers Escobar, qui a envoyé le ballon vers l’intérieur du deuxième poteau où Raitala, dans un équilibre précaire, a maladroitement tenté de le bloquer. À l’affût, Martinez a surgi et ponctué cet énorme cafouillage en envoyant le ballon dans le but (0-2).

Ce deuxième but a refroidi les ardeurs d’une équipe locale qui prenait toujours l’initiative, mais avec moins d’allant. Atlanta laissait venir et réussissait généralement à fermer la porte avant que le ballon ne s’approche trop près de son but. À certains égards, cela faisait penser au premier quart d’heure, dans l’autre sens.

Montréal a quand même réussi à se montrer quelque peu dangereux. Avec entre autres un tir à distance de Silva plutôt vicieux avec un rebond juste devant le gardien le rendant difficile à maîtriser mais Guzan s’en est toutefois mieux sorti que les fois précédentes, alors que Mancosu était à l’affût. Il restait un peu moins de 20 minutes à jouer quand Piatti a reçu un ballon sur la gauche du rectangle, remporté un duel physique avec Parkhurst avant de se mettre en position de tir : tel un gardien de handball, Guzan a détourné l’envoi en corner.

Malgré un rythme toujours intéressant, le quart d’heure suivant fut moins animé. On approchait du coup de sifflet final et quelques joueurs Géorgiens avaient commencé à se laisser aller. Peut-être pas tous ceux (et ils étaient nombreux) qui entouraient Silva, auteur d’une très belle percée plein axe malgré cette garde rapprochée. Mais laisser Piatti fin seul sur sa gauche, ça c’était inadmissible. L’Uruguayen, lui, l’avait vu et a donné le ballon dont son coéquipier a fait bon usage en rentrant dans le rectangle avant d’envoyer un tir surpuissant dans le plafond du but (1-2).

C’était toutefois trop peu, trop tard. Atlanta est en tête du classement général, et ce soir, on a une fois de plus compris que ce n’était pas usurpé. Sans être foncièrement mauvais, Montréal n’a pas su exploiter les rares faiblesses de son adversaire qui, lui, a su mettre à profit ses forces au bon moment. Cette défaite met fin à une semaine on ne peut plus difficile sur le terrain et en dehors. Gageons que la prochaine sera riche en réjouissances ! Que ce soit avec l’arrivée d’un renfort qui remplit un besoin ou lors du match contre DC United samedi prochain.

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