En contrôle d'un bout à l'autre

Impact Montréal - Orlando City SC 3-0 – Match de championnat (phase classique) joué le 13/06/2018

 Impact Media
Commenter
  • Whatsapp
  • Print
  • Email
MONTRÉAL : Bush, Duvall, Fanni, Camacho, Lovitz, Piette, Taïder, Vargas (34e Krolicki), Edwards (62e Silva), Piatti, Mancosu (81e Raitala)

ORLANDO : Bendik, Allen, Spector, Tarek, Rocha, Higuita (57e Villarreal), Rosell, Kljestan, Dwyer, Meram (70e Pinho), Colman (68e Mueller)

ARBITRE : M. Villarreal

AVERTISSEMENTS : Dwyer, Higuita, Rosell

LES BUTS : 5e Piatti (pen., 1-0), 55e Tarek (csc, 2-0), 90e Piatti (3-0)


Dominateur d’un bout à l’autre de la rencontre, Montréal a disposé d’Orlando 3-0 : si le début de match calamiteux de l’adversaire l’a aidée à prendre un bon départ, l’équipe n’a jamais perdu la maîtrise de son sujet, faisant preuve d’efficacité devant mais aussi de solidité défensive face à un adversaire qui, bien qu’en méforme, marque quand même facilement.

De retour de ses obligations internationales mais avec un long voyage dans le corps, Raitala prenait place sur le banc, le duo Fanni - Camacho était confirmé en défense centrale ; Edwards (à droite) et Vargas (dans l’axe) épaulaient Piatti en soutien de l’attaquant de pointe, aujourd’hui Mancosu.

Orlando a complètement raté son début de match. Et Montréal en a profité. Il lui fallut à peine deux minutes pour se créer sa première occasion : Piatti réorientait le jeu vers l’entrée du rectangle où Edwards enchaînait un contrôle et une frappe que Bendik détournait en corner.

Un coup de coin très mal dégagé : le ballon est arrivé à Piette, qui a tenté sa chance mais complètement croqué son tir… Une tentative tout sauf inutile cependant, puisqu’elle a été très mal négociée par les défenseurs, ce qui a permis à Taïder de s’emparer du ballon. Higuita l’a alors fauché avec une grande naïveté : penalty ! Piatti n’a pas tremblé et a pris Bendik à contre-pied (1-0).

La soirée d’Higuita était on ne peut plus difficile – jusqu’à ce qu’il se fasse remplacer en début de deuxième mi-temps. Fautif sur le penalty, il a pris un carton jaune en… mettant son coude au mauvais endroit alors qu’il voulait se protéger d’un contact avec Piatti. Un de ses contrôles complètement ratés a aussi permis à Piatti de lancer Mancosu, obligeant Bendik à sortir hors de son rectangle pour dégager.

La première frayeur pour les locaux survint à la douzième minute : après une accélération sur la gauche, Rocha a glissé le ballon vers le petit rectangle, où Dwyer s’est jeté, arrivant un rien trop tard alors que tous les autres, deux équipes confondues, étaient encore bien plus loin de ce centre difficile à négocier.

C’était toutefois une incohérence au milieu de cette première moitié de mi-temps à sens unique. Orlando peinait souvent à sortir de son camp. Il faut dire que la relance y était tout bonnement catastrophique, avec des passes directement dans les pieds montréalais. Dans ces circonstances, évidemment, difficile de passer la ligne médiane…

C’était donc le moment idéal de doubler l’avance. En vain, même s’il y eut quelques belles occasions. Notamment un centre de Piatti vers la tête de Mancosu sur laquelle le ballon a davantage semblé glisser qu’autre chose, ou une ouverture de Vargas pour Edwards qui, après un beau contrôle, a réussi à se mettre en position de tir mais a frappé au-dessus.

Il a fallu attendre la demi-heure pour qu’Orlando entre, enfin, mieux dans son match et arrive à s’installer durablement, par moments, dans le camp montréalais. Première possibilité, un centre de Rosell repris moyennement de la tête par Dwyer, un ballon facile pour Bush.

Orlando, très porté vers l’avant d’habitude, est particulièrement fort quand il arrive à s’installer avec le ballon dans les quinze derniers mètres adverses. Ce qui n’est quasiment jamais arrivé pendant 90 minutes. Rare exception, une action qui a eu tout le temps de se développer de droite à gauche, se terminant par une passe en retrait de Kljestan vers Rosell qui a tenté sa chance de loin : hors-cadre à première vue, mais quand même dévié en corner par Bush qui n’a couru aucun risque.

Si Orlando avait repris du poil de la bête, cela ne veut pas dire pour autant qu’il contrôlait des débats. Le match s’était tout simplement équilibré, et Montréal parvenait de temps à autre à être dangereux aussi. Comme quand Mancosu a prolongé de la tête un long ballon, pour Edwards qui l’a repris d’une demi-volée hors-cadre.

Et puis, malgré son amélioration, Orlando n’exerçait aucune pression en perte de balle. Ce qui permettait aux hommes de Rémi Garde d’enchaîner de belles combinaisons de passes, visiblement travaillées à l’entraînement. De longues périodes de possession, qui n’ont toutefois pas assez souvent abouti, la faute à des problèmes qui demeurent au moment de la passe de finition et de la prise de décision.

La mi-temps se termina par une dernière rare frayeur, un coup franc bien parti mais qui a échoué sur le toit du but, œuvre de Dwyer qui l’avait obtenu alors qu’il avait… lui-même commis la faute. Justice.

On se demandait dans quelles dispositions les deux équipes allaient revenir des vestiaires. La réponse n’a pas tardé : Montréal contrôlait le ballon et même si, dans un premier temps, aucune des deux équipes ne se montrait dangereuse, l’impression penchait davantage du côté de la proximité du 2-0 que de l’égalisation.

Elle s’est confirmée une dizaine de minutes après la reprise. Piatti a ouvert sur la gauche vers Lovitz qui a envoyé un centre-savonnette sur lequel plein de monde s’est jeté : c’est finalement Tarek qui est parvenu à le toucher… envoyant le ballon au fond de ses propres filets (2-0) !

Par la suite, Orlando a longtemps fait semblant d’y croire, se créant quelques occasions face à un Montréal concentré sur ses tâches défensives. Meram a envoyé un centre très difficile à négocier, touché par on ne sait trop qui et prolongé à côté. Colman a aussi reçu un long ballon, pris de vitesse Lovitz mais pas Fanni qui, en lui collant aux basques, l’a forcé à tirer précipitamment et pas assez adroitement.

À 10 minutes du terme, Orlando a haussé le rythme. Un corner aérien mal maîtrisé est arrivé à Rosell qui a tiré en plein milieu du but, où Bush a pu se coucher. Sur un centre de la droite, Dwyer a émergé de la tête sans suffisamment redresser la course du ballon, qui a échoué peu à côté. Enfin, Kljestan s’est infiltré sur la droite du rectangle et a envoyé un centre sur lequel Bush a manqué son intervention de la main, envoyant le ballon droit sur Pinho qui n’a pas pu maîtriser son geste et a dû se contenter de contrer, au-dessus.

Emmenée par un Fanni en plein contrôle, la défense vivait ses moments les plus difficiles d’un match où elle a quand même largement dominé son sujet. Et les bleus-blancs-noirs étaient toujours à l’affût d’une perte de balle adverse pour dessiner un beau contre. L’un deux, rapide mais calme et propre, a vu le centre de Silva passer un rien devant Piatti. Sur un autre, Piatti et Taïder se sont échangés les passes et les politesses, le dernier nommé butant sur Bendik. Un but aurait récompensé un match où il a, une nouvelle fois, fait preuve d’un impressionnant volume de jeu.

Le 3-0 a fini par tomber, dans les arrêts de jeu. Après une nouvelle perte de balle un peu bête des visiteurs, cette fois exploitée par Lovitz qui a lancé Piatti à la limite du hors-jeu : il ne s’est pas fait prier pour contourner Bendik et fixer les chiffres à 3-0.

Si Orlando peut trouver la note quelque peu salée, la victoire montréalaise ne se discute aucunement. Non seulement elle apporte trois points qui feront beaucoup de bien au moral, mais le fait d’inscrire trois buts va aussi panser les plaies offensives béantes depuis de nombreuses semaines. Quant à la défense, elle a parfaitement maîtrisé une attaque puissante, qui a souvent marqué sur phase arrêtée et en fin de match, deux domaines qui ont valu de nombreuses critiques à une arrière-garde qui n’a plus encaissé en fin de match depuis plus d’un mois, et n’a rompu sur phases arrêtées qu’à Dallas dans les circonstances que l’on connaît.

Le prochain rendez-vous aura lieu dans dix jours, à Orlando, face à un adversaire certainement avide de revanche. En attendant, les joueurs pourront savourer leur victoire, se ressourcer, et se concentrer sur les entraînements. Quant à la planète foot, elle aura surtout les yeux rivés vers la Coupe du monde en Russie, dont le coup d’envoi sera donné ce jeudi.

Commenter
  • Whatsapp
  • Print
  • Email

Calendrier

Prochain match

Columbus - Montréal
Samedi 27 avril, 19h30

Dernier match

Montréal - Orlando2-2
Samedi 20 avril, 19h30

► Calendrier complet

Classement MLS

JPts
  1. Miami1018
  2. LA Galaxy918
  3. Vancouver816
  4. New York916
  5. Salt Lake915
  6. Colorado915
  7. Cincinnati915
  8. Minnesota814
  9. Columbus914
10. Houston813
11. Toronto913
12. Philadelphie713
13. Los Angeles FC912
14. Austin912
15. Saint-Louis912
16. Atlanta811
17. MONTRÉAL811
18. New York City911
19. Charlotte911
20. Kansas City911
21. Portland910
22. DC United910
23. Chicago99
24. Orlando89
25. Nashville87
26. Seattle86
27. Dallas85
28. New England84
29. San José93
► Classements complets

En direct du forum

21/4 - Montréal - Orlando : l'Homme de la saison par Kleinjj

20/4 - Montréal - Orlando : samedi 20 avril, 19h30 par Bxl Boy

15/4 - Seattle - Montréal : l'homme de la saison par Bxl Boy

► Aller sur le forum

Sur Twitter

Recherche

Écoutez Coup Franc

Buteurs

 Coccaro
 Martinez
 Lassiter
 Vilsaint
 Alvarez
 Ibrahim
 Yankov
 Toye
► Toutes les stats

L'homme de la saison

Après 6 matches

1. Sirois
2. Piette
3. Coccaro
4. Choinière
5. Corbo

► Détails

Quiz

Qu'avait de particulier le transfert d'Alejandro Silva à Club Olimpia au Paraguay début 2019 ?

  • Il avait été prévu dès l'arrivée du joueur l'été précédent, ce qui l'a empêché de rester à Montréal malgré son désir et celui du club
  • Il était assorti d'un accord de match amical entre les deux clubs, dont les recettes payeraient une partie du transfert
  • C'était le transfert sortant le plus cher de l'histoire du club
► Testez vos connaissances

Jouez avec nous

► Rejoignez la ligue ImpactSoccer.com