Montréal champion !

Impact Montréal - Seattle Sounders 2-0 – Match de championnat (phase finale) joué le 18/09/2004

 
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MONTRÉAL : Sutton, Pizzolitto, Gervais, Braz, Vincello, Grande, Ze Roberto, Biello, Leduc (90e Ribeiro), Sebrango, Bailey (58e Commodore)

SEATTLE : Burpo, Jackson, Edwards (65e Brown), Sleeth (84e Smith), Scott, Farrel, Sakuda, Somoza (58e Velez), Bolanios (74e Tomlinson), Sawatzky (84e Jenkins), Levesque

ARBITRE : M. Navarro

AVERTISSEMENTS : Pizzolitto, Vincello, Ze Roberto, Sleeth, Swatzky

LES BUTS : 33e Vincello (1-0), 78e Commodore (2-0)


Grandiose, magnifique, merveilleux, extraordinaire, sublime, splendide,... Les superlatifs ne manquent pas pour cette consécration suprême. Car, oui, si vous ne le savez pas encore, l'Impact de Montréal a remporté la A-League 2004, dix ans après son premier titre. Une victoire sans contestation 2-0 sur Seattle en finale, lors d'un match de qualité digne de l'évènement.

Tout était prêt pour la fête même si personne n'anticipait trop la victoire, superstition oblige. Comme il y a dix ans, le stade avait fait salle comble mais cette fois, on avait eu la bonne idée de rajouter des sièges et, surtout, de ne pas fermer les portes. Résultats des courses, près de 14000 spectateurs (13648 pour être précis) s'étaient rassemblés entre les gradins et la pelouse. Dans le kop, les chants fusaient sans arrêt et les fumigènes donnaient à cette partie du stade une bien fière allure.

Les joueurs, eux, étaient concentrés sur leur match. Après deux duels éprouvants contre Rochester et Syracuse, ils avaient passé la semaine à gérer leur énergie, de façon à être en pleine forme - physiquement et mentalement - au moment crucial. Mais si leur corps, leur tête - et leur talent - ont eu évidemment une place prépondérante dans le résultat, c'est surtout avec leur cœur qu'ils ont joué, se battant comme des lions 90 minutes durant.

Déjà présents en 1994, Nick De Santis, Lloyd Barker et Mauro Biello sentaient encore davantage la portée de cette finale, tandis qu'à l’époque, pour la deuxième année du club, personne ne se rendait vraiment compte sur le moment même de ce qui arrivait. D'ailleurs, le capitaine a bien conseillé à ses hommes de savourer cet instant, cette journée, et tout ce qui allait avec. Car dix ans plus tôt, jeune, il pensait qu'il aurait encore l'occasion d'en profiter mais il a dû patienter avant que cela ne se présente à nouveau.

Sur le bord du terrain avant la rencontre, la tension était palpable. L'entourage de l'équipe était beaucoup plus taiseux que d'habitude, la concentration était à son maximum. Rien ne devait venir la perturber, chacun était attentif au moindre détail. Certains étaient bien plus stressés que d'autres mais, pour les principaux intéressés, cette nervosité était positive, une sorte d'adrénaline des grands soirs qui, mais ça ils ne le savaient pas encore à ce moment-là, allait les pousser vers la victoire.

Bon, mais avant de fêter, il faut peut-être commencer le match. De notre côté, c'était l'équipe habituelle qui s'alignait (ah, que ça fait du bien d'avoir un entraîneur qui a un onze de base fixe !). A Seattle, tous des inconnus, enfin pour la plupart d'entre nous, puisque nous n'avons pas rencontré cette équipe depuis 2001. D'ailleurs, comme unique scouting, le staff technique montréalais s'était contenté de visionner les derniers matches de notre adversaire sur cassette.

Le fait que les deux équipes ne se connaissent pas explique le début de rencontre assez prudent. Ca joue bien au soccer mais c'est un round d'observation très caractéristique. Et puis, avec deux buts marqués et aucun encaissé durant les premiers quarts d'heure des 32 autres rencontres, l'Impact nous a habitués à un départ prudent. Le jeu était déjà de qualité, les occasions allaient venir.

La première à la 18e, orchestrée par les deux hommes en verve lors du mois de septembre : Ze Roberto et Sebrango. Celui-ci, à l'entrée du rectangle, fut bien servi par le Brésilien mais, entouré de trois hommes, il ne put se retourner. Il remit dès lors le ballon à son coéquipier qui envoya un bon tir tendu dans les mains de Burpo.

Cinq minutes plus tard, les Américains montraient qu'ils ne comptaient pas se laisser faire avec un tir à mi-hauteur de Farrel. Entre le risque d'un rebond dangereux juste devant lui et celui d'un pied qui traîne pour le dévier de manière imparable, Sutton devait se méfier mais s'est bien emparé de son premier ballon chaud.

L'action se passait essentiellement sur les flancs gauches respectifs, d'où venaient la plupart des offensives des deux équipes. On y remarquait notamment les montées de Vincello, très en verve malgré une nuit passée à l'hôpital sous intraveineuse ! Mais le joueur qui sortait le plus de la mêlée était Sandro Grande, absolument partout sur le terrain et qui récupérait un nombre incalculable de ballons. Il nous offrira durant 90 minutes une prestation 18 carats.

C'est lui qui botta un coup franc à la 27e minute pour Pizzolitto. Notre stopper émergea de la tête et piqua le ballon dans le coin droit du but. Difficile de mieux le placer mais un excellent plongeon de Burpo empêcha l'ouverture du score. Sur une action du même genre cinq minutes plus tard, c'est Sebrango qui reçut cette fois le coup de pied arrêté de notre milieu défensif mais il ne put qu'effleurer le ballon du sommet du crâne et donc pas orienter sa trajectoire.

Deux coups de pieds arrêtés, vous l'aurez remarqué, sur trois occasions. Ca jouait vraiment bien mais pour concrétiser cela, il manquait soit une idée de génie soit du soutien de l'arrière. Cette contribution indispensable n'allait cependant pas tarder.

Nous sommes à la 33e minute, Ze Roberto est en plein effort solitaire. Comme souvent lorsqu'il a le ballon, son compère Vincello n'est pas loin. Mais cette fois, plutôt que de se trouver sur la gauche, il est dans l'axe où il pique un sprint. Dans le même temps, Sebrango se dirige sur le flanc où il amène un défenseur. Ze Roberto donne alors le ballon à Vincello en pleine course, qui profite de la brèche créée par Sebrango pour s'enfoncer jusqu'au rectangle avant de placer un tir du gauche parfait dans le coin gauche du but de Burpo. 1-0, la liesse est totale !

Les joueurs sont fous de joie, ça saute et ça danse partout, le stade est en chaleur. Parlant de ça, RDS nous indiquait une température de 15° et, contrairement aux salades qu'ils nous racontaient, la température était vraiment idéale pour la pratique du soccer. Merci Mauro d'avoir mis les points sur les i à la mi-temps ! D'ailleurs, j'irais jusqu'à dire qu'elle a même eu elle aussi un certain rôle à jouer dans la bonne qualité de la rencontre.

Après un léger moment de flottement, les 22 acteurs ont repris le rythme de la rencontre et c'est toujours Montréal qui créait le danger. A cinq minutes du repos, Bailey passa vers la droite pour Sebrango qui laissa filer le ballon en direction de Leduc. Ce dernier remit à Grande en pleine foulée dont le bon tir fut dévié.

A la dernière minute, Leduc ouvrit pour Biello parti à toute vitesse sur la droite. Ne sachant pas s'il devait centrer ou tirer, il opta pour le seconde option... avec quelques ingrédients de la première. Mais Sebrango et Bailey étaient trop courts pour prolonger le ballon au fond des filets et ce dernier passa juste devant le but avant de terminer sa course proche du montant droit mais du mauvais côté de celui-ci.

Dans les arrêts de jeu, Farrel (incontestablement le meilleur homme de son équipe lors de cette finale) dribbla trois joueurs avant de tirer dans le petit trou mais Sutton était bien placé et plongea de manière adéquate sur cette dernière occasion avant la pause. C'est donc sur le score de 1-0 que les 22 acteurs regagnèrent les vestiaires.

Et, il n'y a pas à dire, il convient de tous les féliciter. L'enjeu était de taille pour deux équipes dont le dernier titre remontait au milieu des années 90. Deux des clubs présents en A-League depuis le début en finale, cela ne s'était plus vu depuis longtemps. Mais les joueurs n'ont pas été paralysés par cela. Il n'ont pas non plus fait preuve d'une prudence excessive de peur de prendre un but.

Non, on a vraiment assisté à une grande première mi-temps, de quoi faire aimer le soccer aux spectateurs présents dans le stade mais aussi à tous ceux devant leur petit écran, que ce soit ici sur RDS ou à des milliers de kilomètres, sur Fox Sports World. Il était même difficile de croire que c'était vraiment une partie de A-League qui se déroulait sous nos yeux. Le silence palpable avant la partie était bel et bien une concentration profonde. Et celle-ci n'a jamais quitté les joueurs des deux équipes.

Un très bon rythme, peu de pertes de balle, des idées, de la volonté, du jeu court et construit. Oui, c'était vraiment digne d'une finale. Sûrement une des meilleures mi-temps disputées en A-League cette saison, voire depuis longtemps. Même si, évidemment, nous n'en voyons presque rien... Quand on y ajoute l'ambiance, on peut dire que sur l'échelle nord-américaine du soccer, ce samedi 18 septembre mérite de figurer en bonne place.

Il restait 45 minutes à jouer et le titre était proche. Mais il fallait se méfier de Seattle. Revenus contre Portland après avoir perdu le match aller et forgeant l'égalisation à Vancouver avant d'être réduits à dix, les joueurs de l'Etat de Washington avaient fait preuve de belles ressources morales ces deux dernières semaines. Ils pouvaient, dans un ultime effort, forger un dernier exploit. Nous les en empêcherons.

La deuxième mi-temps n'atteindra pas le niveau de la première. Elle ressemblera davantage à une (très bonne, soit dit en passant) rencontre de A-League. Seattle fera mine d'essayer mais jamais notre défense - dirigée de main de maître par Gervais qui a célébré son anniversaire de la plus belle des manières - n'a subi de réelle pression. A aucun moment, nous n'avons été acculés devant notre but. Les occasions, cependant, se feront attendre.

Le premier fait de jeu est malheureux. Il intervient à la 56e minute. Sebrango donne le ballon sur le gauche à Biello dont le centre se dirige vers Bailey. Le Trinidadien tente un retourné spectaculaire mais rate son geste et retombe mal. Titulaire lors des cinq rencontres de la phase finale de la saison, il méritait mieux qu'une sortie sur civière sans même les applaudissements du public.

Alors que le marquoir indique 57:00, le kop se lance dans un moment d'une rare intensité dans les travées du stade montréalais. Aux cris de "Allez allez", il encourage de toutes ses forces, à s'en arracher la voix, les joueurs à continuer sur le chemin de la victoire. Quand cela s'est arrêté, mon premier réflexe a été de regarder le chronomètre. 64:30 : faites le compte...

Et ces chants sont entendus, et même retenus par les vaillants héros. A un tel point que, lorsqu'ils ont célébré dans les vestiaires, c'est bel et bien ça qu'ils ont entonné, et non une des inepties habituelles du DJ ou un des nombreux chants de pacotille puérilement copié à nos voisins yankees. Si vous voulez entendre ce moment unique dans les vestiaires, le son est là et voilà la preuve en images.

Je ne sais pas si ce sont ces encouragements - mais je suis certain que, comme la météo, ils y sont pour quelque chose - mais soudainement, les occasions devant le but de Burpo sont revenues comme par magie ! La montée au jeu de Commodore n'y est pas pour rien non plus, lui qui a prouvé tout au long de la saison que s'il peinait à la concrétisation, il était maître en la matière de se créer des possibilités.

A la 68e, Grande récupère un nouveau ballon. Il le cède à Ze Roberto qui isole Commodore à l'entrée du rectangle. Le Ghanéen contrôle puis tire immédiatement : c'est beau mais le ballon s'écarte trop du but. Deux minutes plus tard, un centre de la droite de Leduc est trop haut pour Sebrango mais Commodore surgit pour le reprendre d'une tête plongeante qui aboutit dans les mains du gardien.

Lors de cette deuxième période, c'est notre flanc droit qui était davantage en vue, notamment Leduc qui, en fait, jouait vraiment sur toute la largeur du terrain. On remarque aussi un Biello très mobile. Avec Grande, qui joue très haut et distribue beaucoup, il peut vraiment jouer près de ses attaquants sans que ça ne cause de problème au milieu. Son entente avec Grande, Sebrango et Bailey a été excellente aussi et il a élevé son niveau, se donnant pleinement dans une finale qu'il attendait depuis 10 ans. Il ne l'a pas gâchée, que du contraire.

C'est alors qu'arriva le tournant du match. Menant 1-0, Montréal n'était pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Même si comme je le disais à mes sympathiques voisines pendant la mi-temps, c'est toujours mieux d'avoir un but d'avance que de retard (ça a l'air con comme ça mais ça a pas l'air évident pour tout le monde...) Tomlinson vient de monter au jeu et il en résulte un peu de flottement dans notre défense. Un errement coupable puisqu'il lui permet de se retrouver seul devant Sutton.

C'est là que dans les séries américaines, on a droit à 3 minutes de pub et on manque l'essentiel parce qu'on n'a pas fini de faire pipi ! Mais dans le soccer, pas de pause et le nouveau venu envoie un tir du gauche que notre gardien ne peut dévier. Il est battu mais il, l'équipe, enfin, nous tous, sommes sauvés par cette barre transversale que Mike Moretto a peut-être elle aussi faite bénir avant la rencontre. C'est ce qu'on appelle la chance des grands gardiens... et des champions.

Seattle venait de laisser passer sa chance (surtout contre nous, des comme ça, une mais pas deux !) Quatre minutes plus tard, nous ne galvauderons pas la possibilité de faire 2-0. Tout commence avec Ze Roberto, qui force un corner. Celui-ci est tiré de manière très rentrante par Grande et se dirige dangereusement vers la cible, ce qui oblige Burpo à intervenir et à concéder un autre corner.

Cette fois, Grande le donne à Biello, situé à l'entrée du rectangle, qui lui remet le ballon. Le centre arrive à Pizzolitto qui, sans conteste, réussira le geste de la soirée. Resté là dans les secondes qui ont suivi le corner, il a vu Commodore derrière lui au moment où le ballon arrive. Et là, ni une ni deux, il nous sort une talonnade génialissime pour le Ghanéen que les défenseurs ont laissé tout seul. Elle restera dans l'histoire du soccer montréalais comme celle de Rabah Madjer (et pas Jean-Pierre Papin, où donc Martin Smith a-t-il pu encore aller chercher cela ?) au FC Porto et en Algérie. Cette fois, Commodore ne galvaude pas son dernier geste et fusille le gardien : 2-0 !

C'est le but libérateur. La folie s'empare des joueurs, le stade lâche un grand cri de joie, mêlé d'un ouf de soulagement. Les fumigènes éclatent, les membres du kop sautent dans les bras les uns des autres. Daniel se demande s'il rêve ou si tout cela est bien vrai. François, Martin et quelques autres vivent ce moment pour la deuxième fois alors qu'entre temps, ils ont soutenu l'équipe durant 10 ans de hauts et de (très) bas.

Mais vite, il faut se reconcentrer. On ne peut pas prévoir la réaction des visiteurs. Ce but est certainement le coup de massue qui va finir de les assommer. Mais un dernier sursaut d'orgueil est possible et à 2-1, tout est relancé. Il n'en sera rien. La concentration, la confiance, le fait de voir le succès au bout a fait que les joueurs de Nick De Santis ont continué sur la voie royale qu'ils avaient empruntée dès le coup d'envoi.

Les dernières occasions seront montréalaises. D'abord un coup franc bondissant de Grande, qui glisse entre les doigts de Burpo et file en corner. Ensuite, un passe de Leduc qui permet à Grande de centrer pour Pizzolitto dont la reprise de la tête est trop croisée. Sebrango aussi eut la possibilité de faire 3-0 : lancé à la limite du hors-jeu, il filait seul au but mais un superbe retour de Jackson l'empêcha d'alourdir la marque. Enfin, dans les arrêts de jeu, une combinaison Biello-Sebrango-Commodore finit hors cadre et une action individuelle de Sebrango porta le nombre d'occasions dans les 10 dernières minutes à 5.

Dans les arrêts de jeu, le stade entier savait que la victoire était dans la poche. Il n'y a que le long de notre banc qu'un léger doute subsistait. Pas qu'ils ne pensaient pas gagner, non, loin de là, mais en sportifs professionnels, ils attendaient que ce soit vraiment fini pour célébrer. Tous les spectateurs n'ont pas eu cette patience et le monde commençait à s'agglomérer le long des panneaux publicitaires pour l'envahissement du terrain.

Et, enfin, l'arbitre ponctua la saison du coup de sifflet final. Les joueurs sautèrent de joie, les spectateurs sur le terrain et même le DJ nous gratifia de son geste intelligent de l'année, lançant le tube We are the champions dans les haut-parleurs.

La fête pouvait commencer. Montréal avait écrasé cette finale et son adversaire, pourtant auteur d'une très belle prestation. Si pas dans les chiffres, dans la manière. Mais écrasé, comme me l'a si souvent répété une charmante demoiselle avec une tresse qui m'a supplié d'employer ce mot (elle a maintenant intérêt à m'écrire pour me dire qu'elle l'a vu ! -> Bob, fais passer le message).

En attendant la remise de la coupe, les joueurs célébraient déjà. Tout le monde se tombait dans les bras. Ils le voulaient tellement ce titre. Depuis le début de la saison, ils ont tout fait pour y arriver et leurs capacités étaient à la hauteur de leurs ambitions. Bien guidés par le duo Nick De Santis - Peter Pinizzotto, ils ont suivi le chemin parfait d'une consécration mille fois méritée.

Alors que les drapeaux de Montréal flottaient, nos héros gagnaient un à un le podium, où ils n'arrêtaient pas de chanter et de danser. Beaucoup trop loin des supporters, malheureusement. C'est alors que le trophée tant attendu arriva et que Mauro Biello put le saisir à bout de bras, dans les cris et dans la joie. Tout le monde voulait embrasser la coupe remise au champion de la A-League.

Lloyd Barker qui, suite aux tergiversations de fin de match n'a pas pu monter au jeu et participer à sa deuxième finale après celle victorieuse de 1994, a eu l'honneur de ramener lui-même la coupe aux vestiaires. Il fut le dernier à y arriver et, sur le chemin inverse qu'ils empruntent en début de rencontre, les joueurs ont reçu les dernières chaudes félicitations de leurs partisans.

Mais ce n'était pas fini, loin de là ! Alors que certains allaient déjà commencer à fêter au Pub du Métro, j'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir vivre la fête dans les vestiaires. Et ça, pour moi, c'était une première et elle restera inoubliable. Surtout qu'au moment où je suis entré, les joueurs étaient tous en train de chanter... allez allez, oui, le chant des supporters ! Je n'en revenais pas, j'avais la chair de poule, je n'imaginais jamais cela, si commun en Europe, en Amérique du Nord. Quelle fierté et quelle récompense pour les supporters inconditionnels qui payent leur place à chaque match et tentent de mettre une ambiance digne de ce nom dans le stade !

Evidemment, ce n'était pas la seule célébration ! Tout le monde arrosait tout le monde et le président Joey Saputo eut la chance de ne pas finir dans le bain tout habillé mais de seulement se faire verser un seau d'eau sur la tête par Mauro Biello. Nick De Santis, qui avait été arrosé par bien plus de liquide que son patron, entama les discours, sous les rires et dans la joie.

La table sur laquelle montaient les parleurs ne tint pas le coup longtemps, victime des bonds de joie de ceux qui étaient dessus et à côté. Elle s'écroula alors que Lloyd Barker venait de terminer le discours de Mike Moretto. Les rires redoublèrent, ainsi que les cris et les chants. La coupe passait encore entre toutes les mains. Tout le monde savourait ce succès à sa juste valeur, des employés du club au président en passant par le staff médical, le staff technique et les joueurs bien entendu.

Après avoir bien déliré dans la première pièce, les joueurs trouvèrent un nouveau jeu : transformer la table de massage en toboggan. Alors que ses équipiers l'arrosaient massivement d'eau, un joueur se lançait sur le ventre. A charge d'un de ses partenaires de le rattraper ! Ca aussi, c’est en vidéo quelque part sur le site. La folie furieuse ne s'arrêtait pas !

Les arrosages non plus et quand il n'y avait plus d'eau, ce sont... les bouteilles de Gatorade qui y sont passées ! Ne se sentant plus, certains sont même montés sur la table en très petite tenue pour nous offrir une danse digne de certains bars du centre-ville ! Et, pour ponctuer le tout, ils se sont réunis une dernière fois autour de la coupe, lançant un allez allez de tous les diables (celui en audio et vidéo au-dessus) !

Il était alors temps de la douche, la vraie, avant de filer pour une fête plus privée à laquelle seuls quelques privilégiés ont été conviés. Mais ne vous en faites pas, ils seront déjà de retour ce jeudi midi pour célébrer avec les partisans une saison 2004 qui restera marquée dans l'histoire du soccer québécois.



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