NEW YORK CITY : Freese, Gray, Thiago Martins, Risa, Jasson (82
e Pellegrini), Keaton, Perea, Cufré, Ledezma (57
e Rodriguez), Moralez (70
e Morales), Bakrar (82
e Fernandez)
MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Waterman, Corbo, Brault-Guillard (73
e Ibrahim), Piette, Saliba (46
e Duke), Choinière, Lappalainen (46
e Lassiter), Opoku (82
e Hamdi), Vilsaint (82
e Offor)
ARBITRE : M. Bazakos
AVERTISSEMENTS : Waterman, Perea
LES BUTS : 30
e Jasson (1-0), 37
e Bakrar (2-0)
Jamais dans le coup en première mi-temps, Montréal a regagné le vestiaire en étant mené 2-0 et n’a ensuite pas été en mesure de revenir dans le match à New York City malgré quelques (trop rares) bons moments, le score ne changeant plus dans les 45 dernières minutes.
LE JEU
- Les deux buts sont symptomatiques de la première mi-temps montréalaise ratée. Alors qu’on souligne souvent le manque d’espaces sur le terrain exigu du Yankee Stadium, New York City en a pourtant largement bénéficié puisque Jasson était fin seul pour ouvrir la marque alors que Bakrar a exploité un long ballon pour la doubler.
L’HISTOIRE
- En championnat, New York City n’a remporté que 2 de ses 18 dernières rencontres. La première début juillet à Montréal, la seconde ce soir… contre Montréal.
LE JOUEUR CLEF
- Jasson. On parle beaucoup des jeunes joueurs locaux à Montréal, mais c’est un élément formé à New York City qui s’est illustré ce mercredi en étant virevoltant sur son flanc droit en première mi-temps et en ouvrant le marque pour ponctuer cette belle prestation.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- On ne peut pas parler de moment charnière car dès le coup d’envoi, Montréal n’était pas dans le coup et il n’a commencé à trouver quelque peu ses esprits qu’au retour des vestiaires, mais ce fut insuffisant, d’autant que l’écart était déjà de deux buts.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Trop souvent, la bataille de l’axe de l’entrejeu a été remportée, parfois haut la main, par New York City. Mais pourquoi Wanyama, utile dans ces circonstances, ne joue-t-il plus depuis un bon moment ? Ajoutez à cela une passivité défensive de plusieurs joueurs, surtout avant le repos, et les locaux ont eu une porte ouverte vers la victoire. Ils n’ont pas hésité à s’y engouffrer.
- Vilsaint très bon à Toronto mais beaucoup plus discret lors de ses deux rencontres suivantes, Lappalainen qui fait basculer le match contre New England mais remet une partition ratée au Yankee Stadium, Saliba qui alterne les hauts et les bas : beaucoup de Montréalais sont irréguliers, notamment en raison de leur jeunesse, et on ne peut pas forcément le leur reprocher. Pas simple dans ces circonstances pour un entraîneur de garder une constance dans son onze de base, alors qu’Hernan Losada a déjà dit que c’était important pour enchaîner les bons résultats.
- Montréal aura l’occasion de se racheter ce samedi dans un match qui promet d’être riche en émotions puisque Wilfried Nancy et Rudy Camacho, entre autres, se déplaceront au stade Saputo avec Columbus.
RÉCIT
Dès le coup d’envoi, New York City a été plus actif que Montréal, ce qui lui a permis de s’installer dans le camp adverse mais, dans un premier temps, de ne se créer qu’une seule occasion, Bakram envoyant de la tête dans les nuages un centre de la droite alors que l’attaquant était pourtant idéalement placé.
Même si, contre le cours du jeu, Lappalainen a envoyé un tir enroulé sur le dessus de la transversale et Opoku a osé tenter sa chance sur un ballon traînant aux 25 mètres mais a trop écrasé sa frappe, la domination restait locale. Le danger s’était précisé sur un magnifique coup franc de Cufré qui s’était écrasé sur le toit du but.
Habitué à se créer des occasions sans être efficace, New York City vivait une soirée différente puisque son emprise sur le match était peu dangereuse… mais a été récompensée à deux reprises : d’abord quand Jasson seul sur la droite est entré dans le jeu avant de trouver le côté opposé du but d’un tir enroulé (1-0), ensuite quand Bakrar a laissé Waterman sur place après un long ballon pour aller battre Sirois (2-0).
Si Montréal est remonté sur le terrain avec deux changements et davantage d’implication et de concentration, c’est bel et bien celle-ci qui a fait défaut à Campbell quand il a offert un but sur un plateau à Moralez mais Sirois, hors de son but pour être disponible pour son partenaire, a eu une réaction suffisamment prompte pour sauver les meubles.
À l’heure de jeu, Montréal a connu sa meilleure période du match, tant dans le jeu que dans les occasions. Idéalement servi par Brault-Guillard, Opoku a d’abord envoyé une reprise en un temps à côté. Lassiter a ensuite écrasé une frappe croisée sur laquelle Freese s’est couché sans problème. Ce dermier a dû s’employer davantage pour dévier en corner un tir à distance de Choinière.
Mais les ardeurs ont été refroidies quand Moralez s’est jeté sur un ballon au-dessus de la défense pour tromper Sirois, un but annulé pour hors-jeu. Les locaux ont eu une autre grosse occasion en avançant verticalement comme dans du beurre avant que Rodriguez ne tire dans le filet latéral.
La messe était dite, malgré une reprise en un temps à côté de Choinière sur un centre de Duke. La meilleure possibilité de la fin de rencontre échut à Fernandez, qui buta sur Sirois après une très belle action individuelle.