Pour les 30 ans du club, et les 20 ans d’ImpactSoccer.com, nous vous offrons de plonger dans son histoire au travers d’articles d’époques et de grands résumés de moments marquants. Le titre de 1994, le passage en MLS, les grandes aventures en Ligue des champions, mais aussi les saisons difficiles, les bulletins individuels des joueurs, du jeu, des stats et bien d’autres documents pour (re)découvrir, saison par saison, la vie déjà trépidante de votre club favori.
Cette année, cela fait exactement 30 ans que le club a disputé son premier match officiel. C’était précisément le 14 mai 1993, un partage 2-2 au Los Angeles Salsa. Montréal, alors sous la dénomination Impact qu’il a conservée jusqu’en 2021, jouait à l’époque en APSL, alors championnat de plus haut niveau aux États-Unis… même si sa sanction officielle était “Division 2”.
En ce début de mois de février, cela fait exactement 20 ans que le site ImpactSoccer.com a été lancé avec pour objectifs annoncés d’“informer les amateurs du quotidien du club et leur faire partager la passion pour notre équipe et pour le sport le plus populaire de la planète” et de permettre “à tout le monde, passionnés aussi bien que néophytes, de dialoguer à propos de l’Impact, du soccer canadien ou du soccer international” sur un forum de discussion, qui a non seulement servi le club et notre soccer en général, mais a aussi contribué à créer de nombreux liens (humains, cela va de soi).
Durant ces décennies, il s’en est passé des choses ! En 2012, le club a rejoint la MLS, lancée en 1996, après des années dans l’antichambre de l’élite, une D2 sans promotion mais avec énormément d’instabilité. Il a déménagé dans son propre stade, qu’il a ensuite rénové. Il a vu la naissance d’un éphémère championnat du Canada, ensuite remplacé par une Coupe, et a remporté les deux compétitions. Il a vu le pays avoir enfin le droit à la scène continentale, a participé à la Ligue des champions, se hissant jusqu’en finale. Avec beaucoup d’animation sur le terrain mais également en coulisses.
Dans ce texte, nous revenons sur ces décennies en vous renvoyant aux articles d’époque, ou à de grands résumés, présents sur notre site depuis bien longtemps. Histoire de vous faire découvrir sa richesse, mais surtout celle d’un club qui a bien grandi et vécu de nombreuses aventures au cours de ses trois décennies d’existence.
Vous remarquerez trois périodes historiques distinctes ci-dessous : puisque notre site n’existait pas lors de la premier décennie du club, les références y sont moins nombreuses - ce n’est pas pour autant que cette période est moins intéressante, loin de là. Dès 2003, on commence à vous faire revivre chaque saison en détail, et ceux-ci sont encore plus nombreux à partir de l’entrée en MLS en 2012.
Nous avons choisi avant tout de parler de l’histoire sportive du club, notamment avec les bilans de saison et le retour sur les grands moments de son histoire, mais bien entendu, ces textes évoquent également la situation hors du terrain, et vous en trouverez d’autres spécifiquement consacrés à d’autres moments marquants comme les changements récents de présidence ou la construction du stade Saputo.
Bonne plongée dans l’histoire !
1993 - 2002 (en fait, 1993-2022)
1994
- “Montréal champion !” : dès sa deuxième saison, le club remporte son premier titre. C’est évidemment en lisant ce texte que vous devez vous attarder pour revivre cette saison historique.
2003
- Un goût de trop peu : pour les dix ans du club, les ambitions ne manquent pas, l’effectif est de qualité et les résultats ne sont pas mauvais… mais le style de l’entraîneur Bob Lilley est ennuyeux au possible et l’équipe paye les pots cassés aux moments cruciaux.
- L’année Martin Nash : depuis 2003, à la fin de chaque saison, nous passons les prestations individuelles de chaque joueur à la loupe. Cette première année a été entre autres marquée par les qualités de l’international canadien dont le passage à Montréal fut bref.
2004
- “Mission accomplie” : un titre attendu depuis dix ans, une finale devant une foule record, et une saison qui a marqué l’histoire du club, sur le terrain et en dehors. Revivez-la, avec quelques témoignages d’époque.
- Un bilan, évidemment, réjouissant : l’aperçu général de la saison, ses tournants, l’évaluation des joueurs et de l’entraîneur, les tendances… En cette année de titre, les notes sont presque toutes soit bonnes soit très bonnes.
- Des joueurs entrés dans l’histoire : les onze premiers noms de ces évaluations individuelles ont tous marqué le club, et pas seulement en raison du titre cette saison-là. D’autres aussi, d’ailleurs. (Re)plongez dans ces bons souvenirs.
2005
- Le club aura son propre stade ! L’annonce de la construction du stade Saputo a eu lieu en mai 2005. À l’époque, sa construction était prévue pour, au plus tard, le début de la saison 2007 et bien loin du Stade Olympique…
- Une saison réjouissante… avec un arrière-goût amer : l’équipe confirme, c’est le moins qu’on puisse dire, mais est victime du système des playoffs puisqu’en un seul match, Seattle met à terre une saison de haut vol. Elle méritait franchement mieux.
- Ribeiro, Fukasawa, Lyssand : un jeune qui confirme, un Japonais qui vient faire des essais et s’affirme, un Américain qui vient renforcer l’équipe, et évidemment ses valeurs sûres passées sous la loupe.
2006
2007
2008
- “Concacaf, nous voilà !” : une nouvelle ère s’ouvre sur le soccer canadien, qui se dote de son propre championnat et peut, enfin, jouer en Ligue des champions. Montréal sera le premier à remporter cet honneur, et brillera de mille feux sur les scènes nationale et continentale. C’est évidemment autour de ça que tourne cette saison qui changera l’histoire du club.
2009
2010
- Un véritable club, plus juste une équipe. Après avoir commencé par se doter d’une équipe réserve digne de ce nom en début d’année, le club annonce à la fin de celle-ci que dès 2011, il formera ses propres jeunes.
- “La MLS en 2012, c’est officiel” : les rumeurs allaient bon train, l’annonce officielle a été effectuée début mai devant une salle bondée.
- Une saison mitigée : la lecture des bulletins individuels en donne un bon aperçu, on parle souvent de valeurs sûres, avec beaucoup de régularité dans le chef de certains, bien moins pour d’autres, mais personne n’a allumé les étincelles qui font la différence.
- Des chiffres pour faire passer la pilule : l’élimination en phase finale de la saison avait été très difficile à avaler, alors pour éviter les mauvaises conclusions à chaud, nous avions commencé par une série de statistiques en tous genres.
2011
- Stade Saputo 2.0. MLS oblige, le stade doit être agrandi. Cette année-là sera marquée par les travaux qui en permettront la transformation dans sa configuration actuelle.
- Cette saison qui n’a pas vraiment existé… Terminant avant-dernier en D2, Montréal a les yeux rivés sur ses débuts en MLS la saison suivante. Tant et si bien que dès la fin du dernier match, on ne revient pas sur 2011 mais on parle déjà de 2012, encore et encore…
2012
- Aperçu général de la première saison en MLS de Montréal, qui s’y est bien débrouillé. L’équipe n’a pas atteint la phase finale de la compétition, mais elle n’a pas à rougir, surtout quand on la compare aux autres qui ont effectué leur entrée dans la compétition au cours des années précédentes.
- Une équipe anonyme ? Vraiment pas ! Depuis 2012, l’outil Vision du Jeu nous permet d’analyser en profondeur la façon dont joue l’équipe. Pour ses débuts en MLS, malgré un classement en milieu de tableau, elle faisait partie des meilleurs de la compétition dans certains aspects… et des pires dans d’autres.
- Le retour réussi de Patrice Bernier, les arrivées de Marco Di Vaio et Alessandro Nesta, la découverte de nombreux autres nouveaux joueurs. Avec l’arrivée au niveau supérieur, on entre dans une autre catégorie quand on regarde les individualités sur le terrain.
- Parce qu’on aime les stats… toujours intéressantes, généralement pertinentes, parfois anecdotiques ou trompeuses, le bilan chiffré de la saison est devenu une tradition. On y apprend entre autres que cette année-là, l’équipe assurait souvent le spectacle et n’avait jamais été menée à la mi-temps à domicile.
- Le club se donne 7,5/10 pour l’ensemble de son œuvre : si le classement n’est pas à la hauteur de ses espérances, il considère que son objectif a été atteint. Apprentissage, découvertes et surprises étaient au rendez-vous… mais les dirigeants ont rapidement tourné leurs esprits vers 2013.
2013
- Victoire en coupe nationale, participation en Ligue des champions qui en découle et qualification pour la phase finale de la saison en MLS, mais après un départ en fanfare, l’équipe n’avançait plus à l’automne. Le bilan brut est très beau pour une deuxième saison à ce niveau, mais…
- Avec un des meilleurs attaquants (Di Vaio) de la compétition et probablement un des meilleurs gardiens (Perkins), Montréal avait de beaux atouts dans son équipe, sans oublier les dribbles de Mapp, la classe de Bernier… mais aussi quelques ratés.
- Un changement de philosophie ? Ou ça ? Le mot philosophie a été à la mode pendant toute l’année dans les bureaux du club, justifiant de nombreuses décisions. Mais en regardant les progrès effectués en un an, sur le terrain, pas grand-chose n’avait changé…
- “Retour sur la scène internationale” : Montréal remporte pour la première fois la Coupe du Canada, qui a remplacé le championnat né en 2008. Sa deuxième participation à la Ligue des champions est moins mémorable.
- L’axe du bien, l’axe du mal. Non, point de guerre ici, ou de valeurs morales, mais bel et bien l’analyse en profondeur du jeu de l’équipe, de ses forces et faiblesses tant offensives que défensives.
- Les buts de Di Vaio, les cartons jaunes de Camara, du spectacle régulièrement, mais aussi quelques stats parmi les pires des 10 dernières années : les chiffres de la saison sont comme celle-ci, ils partent dans tous les sens.
2014
- La troisième saison de l’Impact en MLS a tourné à la bérézina : dernier du classement général, troisième pire attaque, troisième pire défense, jeu déplorable, directeur sportif révoqué de ses fonctions, entraîneur contesté par les médias et une partie des supporters.
- D’innombrables faiblesses sur le terrain : l’analyse sportive de l’équipe dresses des constats sans appel. C’était mauvais, très mauvais ! Un jeu unidimensionnel et peu efficace, avec comme illustration frappante le fait de n’avoir marqué aucun but sur phase arrêtée en une saison complète !
- Mais comment en est-on arrivé là ? Pour tenter de comprendre ce qui a mal tourné, on est parti de la situation à l’arrivée de Frank Klopas et regardé comment elle avait évolué en un an. Et on a tiré des conclusions très sévères…
- Parole à la défense… À l’issue de la saison, l’entraîneur, les joueurs et le vice-président Richard Legendre ont tenté d’expliquer ce qui avait fait défaut tant sur le terrain qu’en dehors.
- Aucune victoire à l’extérieur en MLS, 7 défaites de suite en championnat, 33 joueurs différents utilisés, jamais plus de deux buts marqués au cours d’une même mi-temps, 8 cartons rouges et autres chiffres désastreux.
- Quand Andres Romero est ton meilleur joueur… Sans faire insulte à l’Argentin, ni à ses coéquipiers qui ont connu des moments difficiles, les évaluations individuelles de 2014 permettent aussi de comprendre cette mauvaise saison.
2015
- “L’épopée monumentale” : Parallèlement à ses prestations calamiteuses en MLS, Montréal se qualifie pour la Ligue des champions et arrive en finale. Le but de Cameron Porter, l’ambiance de folie à Alajuelense, un Stade olympique archi-comble et chaud comme la braise. Tout est là, régalez-vous !
- Didier Drogba à Montréal ! Certes, une légende comme Alessandro Nesta y avait déjà joué une saison, mais l’arrivée de l’Ivoirien a contribué à la renommée du club tant ici qu’à travers toute la planète.
- Un bon classement, de grands moments en Ligue des champions, une très belle fin d’année en MLS, l’arrivée de Drogba, Klopas remplacé par Mauro Biello… 2015 ne fut pas de tout repos mais s’est conclu dans l’optimisme général.
- Ovation debout pour Laurent Ciman : l’international belge fut une des individualités marquantes de la saison, tout comme, après son arrivée, Drogba évidemment. Autour d’eux, l’année de nombreux joueurs fut en montagnes russes.
- ”Une année spéciale, très spéciale” : du président Joey Saputo en passant par l’entraîneur Mauro Biello, le directeur technique Adam Braz et tous les joueurs ou presque, quasiment tout le monde au club s’est exprimé à l’issue de la saison 2015.
- 47 matches (un record pour le club) en chiffres, avec de bonnes habitudes à domicile dont une première historique, un nombre record de buteurs, des stades bien remplis, une fin de saison en trombe, des pluies de cartons jaunes et rouges et l’efficacité de Drogba devant le but.
- Celui qui n’a jamais existé. Vous en connaissez beaucoup, vous, des clubs qui dressent leur bilan de fin d’année sans jamais parler de l’entraîneur qui était à la tête de l’équipe au cours des trois-quarts de la saison ? L’Impact l’a fait !
2016
- Des attentes très élevées en début de saison à la place dans le carré d'as en novembre en passant par une longue période où l'équipe avait du mal à gagner tout en étant difficile à battre, retour sur une année à la fois stable et animée.
- Un beau cadeau de Noël ! Le club a dressé son bilan juste avant les fêtes de fin d’année, se réjouissant d’une saison longue et aboutie. Au menu pré-réveillon : de la satisfaction, des ambitions et Didier Drogba.
- L’année du Nacho nouveau : les supporters ont cette année-là découvert Ignacio Piatti à son meilleur, dans un système lui convenant à merveille. Autres faits saillants parmi les individualités, la percée d’Oyongo et la (nouvelle) confirmation de Camara.
- Les statistiques de l’année ont été marquées par beaucoup de buts pour et contre, des progrès réalisés sur les terrains adverses, de nombreux scores différents (mention spéciale à la victoire 3-2) ou encore des buteurs très efficaces.
2017
- Si une communauté de supporters a vu le jour sur ce site 14 ans plus tôt, l’arrivée en MLS et l’émergence des réseaux sociaux ont encore contribué à la renforcer. Tout comme, évidemment, l’amour du club qui, même en dehors des jours de match, fait désormais partie intégrante de la vie des gens.
- La fin de la saison précédente avait poussé le club à hausser ses ambitions, mais Montréal a terminé 2017 tout en bas du classement général et avec une impression de gâchis monumental. Retour sur les tournants, les tendances, les tops et les flops de l’année.
- Sans surprise, la plupart des bulletins de fin d’année des joueurs étaient à la hauteur de la campagne décevante de l’équipe. Piatti s’en est relativement bien sorti, Bernier a fait de son mieux, mais beaucoup d’autres étaient sur une pente descendante.
- Un Joey Saputo résolu ! Le club n’a pas tardé à dresser son propre bilan : dès le lendemain de l’élimination, le président annonçait le congédiement de l’entraîneur et montrait sa détermination à donner une nouvelle impulsion à l’équipe, arguments à la clef.
- Aucun 0-0, des premières mi-temps difficiles, l’incapacité à retourner une situation en sa faveur, un manque de discipline sauf pour les penalties, et des buts qui font régulièrement trembler les filets des deux côtés, voilà pour quelques stats en vrac de 2017.
2018
- Comme prévu, 2018 fut une année de transition… qui a quand même tenu en haleine les supporters jusqu’à la fin de la saison régulière, ce qui était inespéré en hiver et au printemps, et a permis à l’entraîneur Rémi Garde de mieux connaître le club et la MLS.
- Avec un “entraîneur désigné”, l’équipe devait passer au niveau supérieur. Notre analyse en profondeur du jeu montrait que les paradoxes et les apparences trompeuses n’avaient pas manqué, mais qu’un équilibre avait été trouvé et que des renforts étaient nécessaires.
- Un petit Coup Franc avec ça ? Ah, on en a pris du plaisir avec cette émission hebdomadaire. Si beaucoup d’épisodes ont malheureusement disparu, celui du bilan de saison 2018 est encore en ligne… et il dure deux heures ! Plaisir et souvenirs au menu…
- Samuel Piette qui joue chaque match, un contraste domicile-extérieur saisissant, quelques records négatifs en déplacement, une autre année sans 0-0, la plus longue période sans encaisser depuis dix ans : les amoureux des chiffres ont encore été servis.
- Piatti à la baguette, Fanni derrière, Taïder au milieu, la meilleure saison de Bush : malgré le classement en dessous de la ligne rouge, il y a eu pas mal de bonnes notes lors de la remise des bulletins de fin d’année.
- Un bilan du club sans les dirigeants. Cette année-là, seul l’entraîneur et les joueurs ont rencontré les médias. Malgré un goût de trop peu, ils étaient globalement positifs et pensaient essentiellement à l’avenir.
2019
- Joey Saputo cède la présidence. Premier tremblement de terre de l’année, dès le mois de janvier, lorsque l’homme fort du club décide de laisser la place à quelqu’un “qui pourra être plus présent”, Kevin Gilmore.
- Le départ de Nick De Santis. Après 26 ans au club, ce fidèle serviteur qui a remporté des trophées comme joueur, entraîneur et dirigeant a fermé un chapitre qui, à l’époque, représentait la moitié de sa vie.
- Bon, avec le recul, force est d’admettre qu’on n’a toujours pas compris ce qu’il s’était passé cette saison-là, commencée avec des ambitions, émaillée par des transferts catastrophiques et le congédiement de Rémi Garde remplacé par Wilmer Cabrera, viré une semaine plus tôt par Houston.
- Ce n’est pas pour ça qu’il n’y avait rien à dire… La preuve, on a encore fait un Coup Franc de deux heures pour revenir sur la saison et analyser en profondeur le jeu de l’équipe ! Avec une intro pour cinéphiles qui résumait bien l’année.
- Silence, on ne tourne pas. Au club, en revanche, l’absence pesait lourd au moment des bilans : aucun dirigeant, un entraîneur à peine arrivé et sur le point de partir, Piatti qui pose un lapin…
- La parole aux chiffres, avec entre autres la râclée 7-1 à Kansas City, des deuxièmes mi-temps souvent inutiles, un été très difficile, 30 joueurs différents titulaires au moins une fois, mais aussi beaucoup de buts à l’extérieur et plusieurs buteurs très réguliers.
- Maxi Urruti, Harry Novillo… ah, ces noms évoquent des souvenirs, mais pas forcément les meilleurs. Ils illustrent bien cette année-là, avec le pauvre Saphir Taïder qui se démenait pour compenser les lacunes de ses partenaires.
- Le début de l’ère Renard. Enfin une politique sportive stable et cohérente ? Le Belge a été engagé pour déterminer la politique à long terme du club et trouver l’identité qui permettra d’en tracer la direction, afin de cumuler les succès sportifs et financiers.
- Et voilà… Thierry Henry ! On attendait avec curiosité le nom du nouvel entraîneur, et on n’a pas été déçu : le club a frappé un très grand coup en embauchant l’ancien international français, de quoi sortir bien du monde de ses vacances pour notre plus grand plaisir.
2020
- “Un bal aux rythmes renversants” : une coupe nationale nouvelle formule, Rémi Garde, Wilmer Cabrera, la pandémie, Thierry Henry, et un retour en Ligue des champions pour le moins particulier.
- Vous avez dit nouveau… ou Covid ? Une nouvelle direction sportive, un nouvel entraîneur au passé de joueur légendaire, le départ de Piatti, un nouveau style de jeu : malgré une pandémie qui a chamboulé les plans tant sur le terrain qu’en dehors, de nouvelles fondations ont été posées.
- Une toute nouvelle façon de jouer. Pour la première saison de Thierry Henry, on avait encore été plus en profondeur dans notre analyse du jeu de l’équipe. Il faut dire que les intentions de l’entraîneur étaient quelque peu révolutionnaires pour l’équipe…
- Une saison pas comme les autres. La preuve : le bilan du club ressemblait, pour une fois… à un bilan ! Si le sport fut loin d’être oublié, l’année difficile loin de la maison fut aussi au centre des discussions.
- La polyvalence de Quioto, les plongeons spectaculaires de Diop, la nouvelle dimension apportée par Wanyama, Piette sorti de sa zone de confort : il y en a eu des choses à voir mais, pour le public, c’était juste à la télévision, pas au stade.
2021
- Après 28 ans d’Impact, place au Club de Foot. Nouvelle dénomination, nouveau logo, nouvelles couleurs… Un changement d’identité (que nous vous avions annoncé en exclusivité dans Coup Franc) qui partait peut-être d’une bonne intention mais dont l’exécution ratée a suscité railleries et critiques.
- Continuité et accomplissement des progrès attendus malgré un changement d’entraîneur en début de saison, un nouvel exil de plusieurs mois, des pronostics qui annonçaient le pire et encore beaucoup de secousses en cours d’année. Si le classement est décevant, le sourire reste de mise.
- Comment Wilfried Nancy a-t-il géré l’an 2 de cette nouvelle ère sportive ? Notre analyse du jeu permettait de très bien cerner les forces et faiblesses de l’équipe, ses progrès et ses besoins pour être compétitive la saison suivante.
- Alors, réussie ou non cette saison 2021 ? Dans les rangs du club, on parlait de “demi-succès”, de bonne saison compte tenu des circonstances, et on a pu apprécier un entraîneur prenant le temps de développer sa philosophie.
- Camacho et Mihailovic parmi les meilleurs de MLS, Wanyama pierre angulaire de l’équipe, la révélation Mathieu Choinière, le départ en fanfare de Toye, mais aussi une certaine dépendance envers Quioto trop souvent absent : les bulletins individuels étaient bien remplis !
- Quelques chiffres en vrac, parfois faussés par la pandémie, d’une équipe qui était très solide défensivement, savait jouer avec les nerfs de ses adversaires, a vu Camacho être exclu trois fois et a fini la saison à bout de souffle.
2022
- “Entre deux ères” : Alors que sportivement, Montréal entre dans une saison qui conforte sa nouvelle politique, dans le même temps, d'émouvants souvenirs sont ravivés en Ligue des champions lors de retrouvailles avec Santos Laguna.
- Ancien joueur emblématique du club, Gabriel Gervais est nommé président et succède au controversé Kevin Gilmore, parti lors de l'automne précédent. Rapidement, il énonce ses priorités.
- Une partie de la page griffonnée un an plus tôt est tournée quand le club adopte son logo actuel, pour remplacer le précédent, très controversé, tout comme la nouvelle dénomination qui, elle, ne change pas.
- Troisième du classement général et une pléthore de records battus depuis l’accession du club en MLS : la saison fut historique pour une équipe qui a enfin réussi à s’inscrire dans la durée au lieu de s’illustrer grâce à des exploits d’un jour.
- L’analyse du jeu confirme les bons résultats : Montréal est devenue une équipe avec un plan A efficace, d’autres forces qui l’aident à remédier aux situations difficiles, et quelques améliorations qui permettent de grappiller quelques points précieux supplémentaires.
- Mais bon, il se passe toujours quelque chose dans ce club… Alors, son bilan de fin d’année n’en fut (une nouvelle fois) pas un, se transformant en débat sur l’avenir de Wilfried Nancy. Qui, ensuite, est parti.
- Sans surprise, la plupart des évaluations individuelles de fin d’année furent positives : la plus-value de Quioto, Piette et Lappalainen qui atteignent leur meilleur niveau, l’apport de Kamara malgré son âge, Mihailovic et Camacho en mode patron, Koné, Johnston et Miller qui justifient leur sélection pour la Coupe du monde, et on en passe !
2023-...
- Encore de nombreuses belles pages d'histoire à écrire ! Tout cela nous promet bien du plaisir.