Bilans de saison 2021 (2) : les joueurs sous la loupe

Publié le 2 décembre 2021

 CF Montréal
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Pour ce deuxième opus de notre rétrospective de l’exercice écoulé, place aux évaluations individuelles. Heureuses surprises, confirmations et déceptions se côtoient dans ce portrait qui reflète, somme toute, les sentiments engendrés par les joueurs d’un bout à l’autre de la compétition.

Rudy Camacho : En début de saison, ses prestations étaient tellement solides que beaucoup d’observateurs le voyaient parmi les prétendants au titre de défenseur de l’année en MLS. En fin de saison, il brillait légèrement moins derrière mais a compensé avec quelques buts importants. Entre les deux, s’il ne sortait plus du lot, il était encore au niveau de ses partenaires, hormis les joueurs les plus en forme de l’été, comme Mihailovic. Patron de la défense centrale à trois, vous l’avez élu Homme de la saison.

Djordje Mihailovic : Si, comme le font tous les autres championnats, on ne comptait que la dernière passe comme passe décisive, il serait tout simplement le meilleur pourvoyeur de la compétition avec 13 assists. Il a fallu attendre… le 26 juin pour qu’il donne le deuxième d’entre eux. Et il a légèrement baissé de rythme en fin de saison. Ses corners précis ont fait mal aux défenses adverses, mais pas autant que ses passent qui changent de rythme et cassent des lignes.

Mathieu Choinière : 25 titularisations, toutes compétitions confondues, même s’il a dû attendre le 3 juillet pour la deuxième d’entre elles ! C’est dire s’il a convaincu par la suite. Sa polyvalence a séduit, et il est devenu un latéral qui peut arpenter avec bonheur chacun des deux flancs, avec une certaine prédilection pour le gauche, ce qui est tout neuf pour lui. La révélation de la saison, même si, sans lui manquer de respect, le fait que plusieurs cadres n’aient pas été bien meilleurs qui lui est en quelque sorte symptomatique de cet exercice 2021.

Victor Wanyama : Pour sa deuxième saison à Montréal, il est devenu la pierre angulaire de l’équipe. Plus personne ne doute que le patron devant la défense, c’est lui, et que c’est à ce poste qu’il apporte la plus grande valeur ajoutée au système de Wilfried Nancy, auquel il demeure indispensable. Protection et conservation de balle, mobilité, capacité à effacer un adversaire, lecture du jeu, relance judicieuse, expérience il est le patron qui fait le lien entre la défense et l’attaque, mais on n’a pas encore trouvé le partenaire idéal à côté de lui et ça affecte son rendement.

Joaquin Torres : Tout feu, tout flamme en juillet et août, il a montré qu’il avait les qualités pour évoluer en soutien, côté droit, d’un attaquant de pointe. À l’aise dans les combinaisons de passes courtes mais aussi pour les centres, qu’il envoie mais dont il peut aussi être à la réception car il aime rentrer dans le jeu, soit pour conclure une action collective soit pour en entamer une individuelle. Cela dit, après la fête du Travail, il n’arrivait plus à faire la différence.

Kamal Miller : Arrivé d’Orlando avec le statut de renfort au potentiel intéressant, il s’est immédiatement imposé sur la gauche d’une défense centrale à trois. En fin de saison, on a appris que son recrutement avait été effectué pour cette position précise, taillée pour lui selon le département sportif du club. Solide défensivement, il effectue aussi de très belles montées en ligne balle au pied.

Zachary Brault-Guillard : Titulaire sur le flanc droit en début de saison, l’ancien Lyonnais a perdu sa place en juin et en juillet avant de la retrouver. Selon ses dires, il a dans un premier temps eu davantage de mal à comprendre les instructions de Wilfried Nancy que celles de son prédécesseur. Mais il a compris le message. Son côté a été solide défensivement mais on n’y a pas construit assez de buts.

Samuel Piette : Dès le coup d’envoi de la saison, Wilfried Nancy a clairement attribué le poste de patron devant la défense à Wanyama. S’il en a été une doublure plus qu’honorable durant les absences du Kenyan, il a dans d’autres circonstances dû prendre son mal en patience et faire face à la concurrence d’Hamdi pour évoluer à ses côtés. Mais avec les deux profils les plus défensifs réunis, on sentait qu’il manquait quelque chose dans l’animation collective. Malgré cela, il a toujours fait preuve d’une détermination exemplaire sur le terrain.

Romell Quioto : Jouant à peine plus de la moitié des rencontres cette saison, et titulaire lors de 40% d’entre elles, il a énormément manqué lors de ses absences. D’autant que son début de championnat fut plus difficile. Mais une fois que Mihailovic a trouvé ses aises dans l’équipe, leur association a fait des étincelles dans le jeu en vitesse. Une corde de plus à l’arc du Hondurien, qui a toutefois moins brillé que la saison dernière par sa polyvalence dans de nombreuses circonstances de jeu.

Clément Diop : Le gardien français n’a disputé que 8 rencontres cette saison, dont 3 lors desquelles… vous l’avez élu homme du match ! C’est dire son rôle clef en début d’exercice. On se souviendra de sa fin de match sur une jambe à DC United, source d’une longue blessure. L’étonnement fut grand quand, à la mi-août, on apprenait qu’il avait demandé à être libéré de son contrat, ce que le club a accepté.

James Pantemis : Remplaçant de Diop lors de la blessure de ce dernier, il avait tout d’un deuxième gardien même s’il se mettait en valeur par sa concentration. Début août, il a contracté la Covid-19 et on se disait que son remplaçant, Breza, ne lui était qu’un peu inférieur. Mais à son retour de maladie, il était transfiguré et a sauvé un nombre incroyable de points pour l’équipe… avant de perdre sa place après le match à Toronto, ce que certains observateurs ne s’expliquent toujours pas.

Lassi Lappalainen : Ça n’en a pas l’air, mais le Finlandais a quand même participé à la moitié des rencontres cette saison, dont de nombreuses où l’équipe s’est bien débrouillée. S’il a été absent en raison de l’Euro, où il ne s’est pas vraiment mis en valeur, il a surtout raté de nombreux rendez-vous à cause de blessures. 650 minutes de jeu, un but et une passe décisive, cela reste très léger pour un joueur qui doit au moins être titulaire potentiel.

Mason Toye : Après une fin de saison 2020 guère convaincante, l’attaquant est arrivé transfiguré au début de la campagne actuelle. Alors que Johnsen ne s’imposait pas et que Quioto était blessé, il a pris la place libre à la pointe de l’attaque et montré que son jeu s’était sérieusement étoffé en l’espace de quelques mois. La meilleure illustration ? Il a enfin marqué de la tête, deux fois même, cette saison, ce qu’il n’avait jamais réussi en MLS par le passé malgré sa grande taille. Mais après 7 réalisations en 14 rencontres, une blessure encourue à la mi-août l’a écarté des terrains pour le reste de la saison.

Sebastian Breza : Troisième gardien en début de saison, il a fini celle-ci comme… titulaire. Il a d’abord profité du départ de Diop et des ennuis de santé de Pantemis pour recevoir sa chance. Pas assez rassurant pour être premier gardien, il est un honorable substitut mais a pris du galon en étant le héros de la demi-finale de la coupe à Hamilton, match à partir duquel il n’a plus quitté la place entre les perches.

Amar Sejdic : Il semblait avoir les qualités pour revendiquer la place de titulaire aux côtés de Wanyama mais les éclosions d’Hamdi, pour occuper celle-ci, et de Zouhir, pour les plans d’avenir, ont poussé le club à accepter l’offre d’Atlanta pour acquérir ses services.

Ahmed Hamdi : Il s’est rapidement fait un nom auprès des supporters grâce à ses deux buts lors du match fou contre Cincinnati, qui marquaient le retour au stade Saputo. Si sa présence aux côtés de Wanyama a souvent apporté un plus offensif, il a parfois aussi été très discret et ses nombreuses montées au jeu en cours de match (14 !) ne furent pas toujours couronnées de succès. Le club en est toutefois content, puisque son option d’achat a été levée en cours de saison.

Aljaz Struna : Arrivé de Houston, il a été hésitant à ses tout débuts avant de trouver ses marques sur le côté droit de la défense centrale. Avec Camacho et Miller à ses côtés, l’équipe a offert ses prestations défensives les plus abouties. Cependant, il a disparu de la circulation au moment où les protocoles Covid ont évolué, avant de réapparaître en août puis de perdre sa place au profit de Waterman. Choix sportif ou parce qu’il n’entre pas dans les plans d’avenir ?

Rida Zouhir : Après quelques brèves montées au jeu en fin de match, il a été titularisé à la surprise générale en demi-finale de la coupe à Hamilton. Alors que l’équipe y a déçu, il a réussi à se mettre en valeur. L’an prochain, il visera certainement de dépasser les 108 minutes de jeu.

Jean-Yves “Ballou” Tabla : Son doublé à Halifax aura été son dernier fait d’armes sous le maillot montréalais, qu’il a porté pour la dernière fois devant son public un quart d’heure en fin de match contre New England. Il est loin le temps où on mettait son nom à côté de celui d’Alphonso Davies.

Erik Hurtado : Quand il est arrivé, ceux qui le connaissaient savaient qu’il pouvait changer le cours d’un match en montant au jeu. Et il n’a pas déçu quand il l’a fait en début de saison. Mais lorsqu’il a reçu sa chance comme titulaire, il ne l’a absolument pas saisie. Son séjour a tourné court quand, refusant de se faire vacciner, il a été cédé à Columbus.

Emanuel Maciel : Quand on le prive de l’arme qui lui apporte sa plus-value, la passe en profondeur, il devient un joueur plus qu’anodin dans l’entrejeu. S’il est un remplaçant plus qu’honorable, vaut-il la peine d’utiliser une place de joueur étranger ?

Sunusi Ibrahim : Du haut de ses 19 ans, il a disputé une saison respectable pour ses débuts à ce niveau. Sa principale arme pour le moment est le poids qu’il met sur une défense quand il attend un ballon venu des côtés. Mais il doit encore polir sa finition. Et sa régularité, que ce soit d’un match à l’autre, en cours de rencontre, ou même sur une seule action où il peut alterner le tout bon et le raté.

Zorhan Bassong : Même s’il a progressé au fil de la saison et a montré de bonnes choses, notamment grâce à son dynamisme, il a longtemps paru bien léger, d’autant que les attentes étaient élevées pour un joueur qui, chez les jeunes, avait émargé à l’élite en Belgique et en France.

Mustafa Kizza : Après avoir montré quelques élans prometteurs en fin de saison dernière, il n’a pas réussi à franchir le pas qui le séparait du niveau en MLS ni à corriger ses lacunes. Titulaire de temps à autre, souvent remplaçant, il n’a pas réussi ce que Choinière a fait s’imposer à son poste.

Matko Miljevic : Plusieurs absences ont permis à l’Argentin d’origine slave de recevoir du temps de jeu dès cette saison. S’il s’est illustré grâce à deux buts importants, à Halifax et contre Philadelphie, il a montré qu’il n’était pas tout à fait prêt et ne fut pas aidé quand il a été titularisé dans un système sans réel attaquant.

Joel Waterman : Souvent complètement dépassé en début de saison et symbole d’une défense qui souffrait de plusieurs absences aux premières chaleurs, il a mieux terminé la saison en devenant titulaire à la place de Struna. Mais c’est lorsqu’il a joué au centre pour pallier l’absence de Camacho qu’il a peut-être marqué certains points cruciaux.

Clément Bayiha : Il a reçu sa chance à plusieurs reprises en début de saison, dont deux fois comme titulaire, mais n’a jamais réussi à se démarquer. A disparu de la circulation au fil du temps.

Bjørn Johnsen : Après une préparation difficile, il a eu du mal à s’adapter. On pensait que sa saison était lancée après son doublé à Miami, mais ce n’était qu’un feu de paille. Certes, le jeu sur les flancs est déficient et ses coéquipiers ne semblent pas toujours le comprendre, ce qui ne l’aide pas. Ce qu’il a montré par le passé permettait de croire à un recrutement légitime, correspondant très bien aux besoins. On peut difficilement critiquer sa venue, mais il n’a vraiment pas répondu aux attentes, très loin de là !

Luis Binks : Il a commencé la saison blessé et l’a finie à Bologne, qui l’a acheté avant qu’il ne dispute la moindre minute de jeu pour Montréal en 2021.

Robert Thorkelsson : On le considérait comme en plan pour 2022 lors de son arrivée en cours de saison, on en a eu la certitude quand on a su qu’il était blessé.

Jean-Aniel Assi, Ismaël Kone, Nathan-Dylan Saliba, Jonathan Sirois : ces jeunes du crû n’ont pas disputé la moindre minute de jeu avec l’équipe première cette saison.

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