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Beaucoup d’émotion, encore de la désolation

Impact Montréal - New England Revolution 2-3 – League game (regular season) played on 22/10/2017

 Impact de Montréal
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MONTRÉAL : Crépeau, Lovitz, Ciman, Boldor, Francis, Piette (84e Mancosu), Bernier (82e Shome), Dzemaili, Romero (65e Tabla), Piatti, Jackson-Hamel

NEW ENGLAND : Knighton, Dielna, Tierney, Angoua, Farrell, Fagundez (87e Rowe), Caldwell, Koffie, Agudelo (79e Kamara), Bunbury, Nemeth (74e Kouassi)

ARBITRE : M. Vazquez

AVERTISSEMENTS : Ciman, Angoua, Romero, Dzemaili, Tierney

LES BUTS : 19e Fagundez (0-1), 45e Bernier (pen., 1-1), 46e Nemeth (1-2), 90e Mancosu (2-2), 90e Rowe (2-3)


Toute l’attention était braquée sur le dernier match de la carrière de Patrice Bernier : s’il a marqué sous les yeux de ses parents au milieu d’une journée riche en émotions fortes, l’Impact s’est néanmoins incliné 2-3 contre New England, concédant sa neuvième défaite en dix rencontres.

Au coup d’envoi, Montréal a immédiatement étalé sa bonne volonté, tentant de prendre la direction des opérations et de forcer son adversaire à subir. Cela s’est concrétisé rapidement puisque, après moins de cinq minutes, Romero, lancé en profondeur par Jackson-Hamel, se retrouvait seul face à Knighton, sur qui il tirait en force.

Cependant, les visiteurs ont rapidement pris leurs marques et, dans un premier temps, rééquilibré les échanges. Avec pour action la plus intéressante une combinaison sur la gauche qui s’est terminée par une reprise de la tête de Nemeth, moitié tentative au but, moitié remise vers un partenaire, et donc trop molle pour inquiéter Crépeau qui s’est emparé du ballon sans problème.

Plus les minutes passaient, plus les regards se tournaient dans la moitié de terrain montréalaise. Une nouvelle combinaison de New England se terminait cette fois par une passe de Fagundez isolant Nemeth plein axe : si le tir du Hongrois fut repoussé par le poteau, Fagundez avait parfaitement suivi (contrairement au joueur censé le tenir) et propulsa le ballon au fond des filets (0-1).

S’il y eut une réplique rapide par l’entremise d’un centre de Lovitz (aligné côté droit) repris du plat du pied en un temps par Jackson-Hamel, obligeant Knighton à se coucher, la suite de la première mi-temps fut extrêmement poussive. Alternant contrôles ratés et mouvements collectifs intéressants, New England ne semblait pas toujours concerné par son sujet. Alors que Montréal voulait mais ne savait une fois de plus pas trop comment procéder…

Heureusement, quelques adversaires étaient plutôt cléments. Bunbury, par exemple, pas toujours exemplaire devant le but adverse, rata aussi complètement un contrôle dans son propre petit rectangle sur un corner, permettant à Jackson-Hamel de tirer en force, mais Knighton fut une fois de plus solide.

Pas non plus exempt de tout reproche à certains moments, Angoua a offert aux Montréalais la chance de revenir dans le match en déviant malencontreusement de la main un tir de Jackson-Hamel, qui venait de le mettre dans le vent. Si ça ne semblait pas volontaire, cela détournait tellement la trajectoire d’un ballon qui se dirigeait vers le but, que le penalty était indiscutable.

De quoi évidemment voir tout le stade scander le nom de Patrice Bernier pour effectuer un des gestes les plus célèbres de ses premières années au stade Saputo. Et il s’est avancé… a tiré « à la Bernier » ¬– pour paraphraser Frédéric Lord – et a surtout parfaitement placé le ballon hors de portée de Knighton, qui avait choisi le bon côté (1-1).

C’était aussi le bon côté et le dernier moment pour permettre au capitaine de marquer devant la tribune où ses parents avaient pris place, aux côtés du groupe 1642 Montréal. Un moment qui a dû être particulièrement émouvant !

Bien moins poignant, mais quand même cocasse, le fait que Tierney, le capitaine adverse portait le numéro 8, mais surtout que Teal Bunbury, un des attaquants titulaires de New England, soit sur le terrain cet après-midi, lui qui est le fils d’Alex Bunbury, l’un des autres plus grands joueurs québécois de l’histoire. Son père était-il aussi dans l’assistance ?

Ceux qui pensaient que la fête étaient lancée ont rapidement déchanté. La deuxième mi-temps venait à peine de commencer que Piette effectuait une passe en retrait très mal calibrée, destinée à Ciman mais qui fut un caviar pour Fagundez, qui n’a plus eu qu’à servir Nemeth sans pitié pour le pauvre Crépeau (1-2).

On eut ensuite droit à l’Impact des dernières semaines, que dis-je… des derniers mois, en déficit total d’inspiration et de jeu collectif, ne se reposant que sur des longs ballons et des exploits individuels potentiels. Tout le contraire d’un adversaire chez qui tout le monde n’avait pourtant pas la tête au match, mais où certains joueurs avaient aussi à cœur de prouver quelque chose.

Combinant dans l’axe sans être inquiétés, Caldwell et Nemeth ont mené le ballon vers Agudelo, isolé mais dos au but : s’il a réussi à se retourner et à frapper, il n’est pas parvenu à cadrer. Idem deux minutes plus tard pour Nemeth sur une puissante frappe de loin.

Les tirs à distance étaient d’ailleurs devenus les seules sources d’occasion de part et d’autre. Bernier a même tenté sa chance, sans que ça ne pose de réel problème à Knighton. Le gardien Américain eut plus de mal sur une puissante frappe de Piatti, qu’il relâcha dans un premier temps avant de s’en emparer juste avant que Jackson-Hamel ne puisse mettre le pied sur le ballon.

Il restait dix minutes à jouer quand Bernier nous gratifia du dernier beau geste technique de sa carrière. Il fut à la source d’une action très confuse dans le rectangle adverse, conclue par un tir de Tabla à première vue complètement raté mais en fait dévié. Le corner fut repris d’une tête décroisée par Francis qui obligea Knighton à intervenir une fois de plus.

Les minutes suivantes furent empreintes d’une énorme émotion, lors du remplacement de Bernier sous les applaudissements du stade, où tout le monde s’était évidemment levé. Tout le monde sauf Tabla, à genoux devant son capitaine qui, lors de ses derniers pas sur la pelouse put difficilement retenir ses larmes. Tout comme probablement bien des gens qui ont vu ces images qui allaient droit au cœur.

Restait à éviter une défaite pour ces adieux. Mauro Biello jouait le tout pour le tout en faisant monter Shome et Mancosu. Montréal poussait, Dzemaili trouvait Jackson-Hamel dans le rectangle : si le contrôle de la poitrine lui permettant de se retourner et de se mettre en position de tir fut très bon, sa volée, elle, échoua au-dessus.

La volonté ne diminuait pas d’un iota, restait à trouver la solution. Et les longs échanges entre Tabla et Lovitz sur le flanc droit traduisaient la difficulté à y parvenir mais aussi, pour une fois, une patience à la recherche de la clef. Et elle fut récompensée puisque le jeune talent envoya un excellent centre que Mancosu toucha sans tellement changer la trajectoire du ballon, ce qui fut néanmoins suffisant pour perturber Knighton, qui dut aller chercher le ballon au fond de ses filets (2-2).

La victoire était à la portée de Montréal, qui attaquait avec son dernier sursaut d’orgueil de la saison. New England reculait, et se défendait avec énergie. Il lui restait six minutes d’arrêts de jeu à tenir. Mais il parvenait à limiter les occasions. Seul Piatti, d’un tir de loin, se montra menaçant : l’envoi était bien placé, mais Knighton put l’arrêter en deux temps.

New England ne jouait pas en victime consentante, et essayait de contrer. Certains joueurs avaient toutefois peur de quitter la défense, alors que leur entraîneur, lui, demandait à tout le monde de monter. À Montréal, personne ne descendait et Rowe, bénéficiant de tonnes d’espace plein axe, vit Crépeau un peu trop avancé, ce dont il profita pour le tromper d’un envoi sublime : 2-3 !

On pouvait lire le dépit de Patrice Bernier sur le banc. Il aurait rêvé et mérité de plus beaux adieux, sportivement parlant s’entend. Il est très difficile de conclure ce compte-rendu en ne parlant que d’une seule chose. D’un côté, le résultat du jour importe peu. C’est l’émotion qui a prévalu, et le tour d’honneur de Bernier, les vivats de ses coéquipiers qui le lançaient dans les airs et les tous éloges qu’il a reçus aujourd’hui : voilà ce qu’on retiendra de ce dernier match de saison régulière.

Reste que de l’autre côté, match il y a eu, et ce fut la neuvième défaite de l’Impact en dix rencontres de championnat. Sportivement, les derniers mois furent catastrophiques, et il y a énormément de changements à effectuer à tous les niveaux pour repartir du bon pied la saison prochaine. Mais cela, on en parlera dans nos nombreux bilans de fin de saison au cours des semaines à venir.

Alors pour aujourd’hui, résumons-nous à “Bravo Patrice, et merci ! Une page se tourne, mais on sait déjà que les prochaines que tu écriras seront à la hauteur de ta brillante carrière.”

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