Even if this site is bilingual, this page is only available in French
Le point objectif sur le classement de mi-saison

Posted on 11 July 2019

Comment
  • Whatsapp
  • Print
  • Email
Oui, Montréal a déjà joué 21 de ses 34 rencontres de saison régulière et a déjà donc passé le cap de la mi-chemin de cette phase qu’on pourrait appeler “classique”. En revanche, le calendrier de la MLS étant ce qu’il est, il a fallu attendre le week-end dernier pour que chacun des 24 clubs l’ait atteint. C’est donc le moment de dresser un état des lieux, auquel nous allons donner autant d’objectivité que possible.

J Pts
1.Los Angeles FC1737
2.LA Galaxy1731
3.Philadelphie *1731
4.New York City *1729
5.Seattle1729
6.Atlanta *1729
7.DC United *1727
8.Houston1727
9.New York *1727
10.San Jose1725
11.Dallas1725
12.Minnesota1724
13.MONTRÉAL *1724
14.Salt Lake1723
15.Portland1723
16.Toronto *1722
17.Orlando *1721
18.Kansas City1719
19.Chicago *1719
20.Vancouver1719
21.New England *1717
22.Columbus *1717
23.Colorado1716
24.Cincinnati *1711

Treizième du classement général après le dix-septième match de chacun, Montréal est la sixième équipe la mieux classée de la Conférence Est, sur douze (celles avec une *), et compte 24 points. Dans l’absolu, tant ce total que le classement sont satisfaisants. Ils remettent toutefois en perspective certains excès d’enthousiasme, tant dus au plus grand nombre de rencontres jouées qu’à la relative faiblesse de la Conférence Est.

Reste que même si toutes les équipes ont joué le même nombre de rencontres dans ce classement, il est quand même à relativiser, en raison des déséquilibres du calendrier en MLS. Première chose, évidente : la deuxième partie de la saison régulière est déjà bien entamée pour certains clubs, et elle va évidemment compter (c’est d’ailleurs elle qui a servi à départager les égalités dans ce classement). Ainsi, Montréal a pris six points sur douze, alors que ses plus proches poursuivants Toronto et Orlando n’ont pris qu’un point sur six.

Autre facteur à prendre en compte : le déséquilibre entre duels joués à domicile et en déplacement. Ainsi, les 24 unités de Montréal ont été acquises après 6 rencontres à la maison et 11 à l’extérieur, alors que, par exemple, Philadelphie a pris 31 points en jouant 10 fois sur son terrain. L’extrême dans cette situation revient à Portland, qui n’a joué que 3 de ses 17 duels chez lui. Petit calcul amusant, mais sans valeur scientifique : en pondérant les moyennes de points à domicile et en déplacement de l’IMFC (mais pas celles des autres, c’est quand même un travail fastidieux), il en aurait, dans ce classement, 25 (finalement, l’avantage du terrain n’est pas aussi marqué que ça cette saison - ou pour le regarder autrement, les performances de l’équipe à l’extérieur sont bonnes).

À ce rythme, on peut tabler sur une cinquantaine de points en fin d’exercice. L’objectif avoué est d’ailleurs de battre le record de 51 datant de 2015. Cela représente exactement la moitié des unités mises en jeu, et généralement, une équipe qui atteint ce total passe une saison tranquille au-dessus de la ligne rouge, sans titiller les meilleurs mais sans craindre non plus l’élimination. Les victoires et les défaites consécutives sont rares dans le chef de l’Impact : certains parlent d’irrégularité, mais ne serait-ce pas au contraire une illustration de régularité pour une équipe ne jouant pas les premiers rôles mais vivant quand même une saison tranquille lui permettant de finir en ordre utile ? C’est en tout cas davantage régulier qu’un club qui enchaîne cinq victoires, avant de subir quatre défaites consécutives au cours des semaines suivantes…

Si le bilan comptable à la mi-saison est satisfaisant, le classement en vue d’une qualification pour la phase finale l’est aussi. On voit quand même qu’il ne dépend pas du seul niveau de l’équipe, mais bien aussi de celui des concurrents assignés arbitrairement dans la même conférence. Et cette année, la Conférence Est est pour le moins faible, puisque six de ses équipes font partie des neuf derniers du classement général ! Et pourtant, une d’entre elles finira la saison régulière au-dessus de la ligne rouge.

Montréal n’en fait pas partie, mais est la moins bien classée des six autres (rappelons qu’il y a désormais sept places par conférence en phase finale). La première question à se poser est : peut-il rattraper ou dépasser l’une d’entre elles ? Philadelphie semble avoir fait le trou. Après un départ difficile (une ou aucune victoire en six rencontres), Atlanta et les deux équipes de New York semblent avoir trouvé leur rythme. Toutefois, les pensionnaires de la Red Bull Arena n’offrent pas d’énormes garanties. Quant à DC United, il n’a que trois points d’avance et ne s’est imposé qu’une fois depuis la mi-mai. Viser un premier tour à domicile est un objectif élevé mais une ambition réalisable.

Reste évidemment à ne pas se faire dépasser par ses poursuivants. Dans le pire des cas, l’un d’entre eux peut passer devant mais pas plus. Toronto et Orlando sont les plus proches, Chicago est un peu plus loin : ces trois équipes ont beaucoup de potentiel mais ne parviennent pas à le réaliser. Il ne fait nul doute que l’une d’entre elles, peut-être aidée par des transferts entrants, se réveillera dès cet été. On vous laisse prendre les paris… Reste qu’elles devront accélérer sensiblement pour accrocher autre chose que la dernière place qualificative.

Ces duels, souvent qualifiés de “matches à six points” ne seront pas très fréquents, mais il y en aura quelques-uns à commencer par la venue de Toronto ce samedi. Ils auront surtout lieu au stade Saputo, où doivent encore se déplacer DC United et New York (à l’occasion de la dernière journée de la saison régulière). L’IMFC doit aussi encore aller à Chicago et à Toronto. Il n’affrontera jamais ces concurrents directs (peut-être que d’autres s’ajouteront à la liste ou que certains de ceux-ci disparaîtront) lors de deux rencontres consécutives. On se souvient qu’il y a deux ans, il avait disputé quatre duels sur cinq au milieu de l’été face à des concurrents directs, la situation est donc différente (et, dans un sens, plus normale). Cela n’empêche pas que cette fois encore, il a son sort en mains : non pas parce qu’il peut battre ses adversaires afin de les dépasser, mais parce qu’il a bien entamé sa saison et est déjà classé en ordre utile. Il n’est pas en mission de rattrapage mais de confirmation.
Comment
  • Whatsapp
  • Print
  • Email

Fixtures

Next fixture

DC United - Montreal
Saturday 30 March, 19:30

Last result

Chicago - Montreal4-3
Saturday 16 March, 14:00

► All fixtures

MLS table

PPts
  1. Miami510
  2. Minnesota410
  3. Columbus410
  4. Cincinnati48
  5. Portland47
  6. MONTREAL47
  7. Vancouver37
  8. New York47
  9. Toronto47
10. Atlanta36
11. LA Galaxy46
12. St. Louis46
13. Nashville46
14. Kansas City46
15. DC United45
16. Colorado45
17. Chicago44
18. Salt Lake44
19. Charlotte44
20. Houston34
21. Los Angeles FC44
22. Philadelphia44
23. Dallas43
24. New York City43
25. Austin43
26. Seattle43
27. Orlando41
28. New England40
29. San Jose40
► Full tables

Discussion board

22:12 - DC United - Montréal : samedi 30 mars, 19h30 par Bxl Boy

16/3 - Miami - Montréal : l'homme de la saison par Bxl Boy

16/3 - Montréal - Chicago : l'homme de la saison par Kleinjj

16/3 - Chicago - Montréal : samedi 16 mars, 14h00 par Bxl Boy

► Join the community

Twitter Feed

The Coup Franc podcast

Scorers

 Coccaro
 Vilsaint
 Martinez
 Alvarez
 Ibrahim
 Yankov
► Complete stats

The Man of the season

After 3 matches

1. Sirois
2. Piette
3. Gregório Teixeira
4. Coccaro
5. Choinière

► Détails

Play with us

► Join the ImpactSoccer.com league