Bilans de saison 2019 (4) : les joueurs sous la loupe

Publié le 30 octobre 2019

 Impact de Montréal
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Les bilans de saison se poursuivent sur ImpactSoccer.com, avec aujourd’hui les évaluations individuelles. Sans surprise, elles sont conformes à la réponse de l’équipe aux attentes cette saison, les insuffisances étant bien plus nombreuses que les satisfactions.

Orji Okwonkwo : Aligné au poste d’ailier droit, il a été ce qu’il y avait de plus près d’un attaquant de pointe dans l’équipe. Ses buts en témoignent. Il savait aussi peser sur la défense adverse et, contrairement à la croyance populaire, sa vitesse et sa puissance ne sont pas ses seuls atouts. À la fois irrégulier et régulier : on ne savait pas à quoi s’attendre de lui au début d’un match voire d’une action, mais si on regroupe ses prestations mois par mois, il n’y a jamais eu de long passage à vide.

Samuel Piette : Il a énormément progressé sous Rémi Garde, et le Piette de juin 2019 offrait un jeu bien plus complet que le Piette de juin 2018. Il a toutefois eu du mal à retrouver son meilleur niveau après son retour de la Gold Cup et il doit absolument être plus à l’aise dans un entrejeu à deux médians centraux pour ne pas limiter les options de son entraîneur.

Bacary Sagna : Son talent, son expérience et son apport offensif côté droit ont beaucoup apporté à plusieurs moments de la saison, tant quand ça allait bien au début que quand l’équipe tentait de relancer la machine à la fin. N’a pas toujours été exempt de tout reproche défensivement et ne s’est pas servi de son vécu pour secouer les troupes sur le terrain quand le navire prenait l’eau.

Saphir Taïder : S’il est dans la vie comme sur le terrain, il fera tout pour vous aider s’il voit que vous avez un problème. Reste qu’un seul joueur ne peut pas marquer, construire, décider du rythme du match, travailler défensivement, etc. Encore plus s’il est légèrement blessé. Solide en début de championnat, excellent en juin après un gros creux, il n’a évidemment pas pu porter tout ce poids pendant toute la saison et a connu quelques passages à vide.

Maximiliano Urruti : Il est à l’origine du concept d’Urrutilité, un néologisme qui signifie qu’on peut servir à tout sauf à ce qui est censé être notre utilité première. Il a donc servi à inventer un mot, été loué pour ses efforts et son travail défensif (mais l’Impact aurait-il moins encaissé sans lui ?) ; en revanche, pour peser sur une défense et être à la conclusion d’actions collectives, c’est le néant.

Jukka Raitala : Un des rares à être resté sur sa lignée de la saison dernière, tant pour son niveau d’ensemble que pour ce qu’il a offert, à savoir sa polyvalence et sa régularité. Il sort du lot une fois de temps à autre mais déçoit rarement. Le genre de joueur qui n’enthousiasme peut-être pas les foules mais dont toute équipe a besoin.

Evan Bush : La métamorphose de l’an dernier était donc un leurre. On a retrouvé le gardien qui vaut surtout par ses réflexes (dont le nombre augmente en raison du mauvais placement ou de la mauvaise prise d’appuis) et par sa souplesse. Vu que ceux-ci ont été rarement mis à contribution, il a perdu beaucoup plus de points qu’il n’en a gagné, et a carrément fini par perdre sa place.

Daniel Lovitz : Devenu méritoirement international à l’issue de la saison 2018, il n’a jamais justifié ce statut cette année. Il ressemblait davantage à un joueur moyen, voire anonyme, défendant tantôt bien tantôt mal et dont l’apport offensif fut largement insuffisant.

Clément Diop : Barré par Bush, il a en outre dû partager les premiers duels de coupe avec Pantemis. Il a cependant pleinement saisi les rares occasions de se mettre en valeur, jusqu’à devenir le héros de la séance de tirs au but en finale, ce qui lui a permis de finir le championnat au poste de titulaire.

Ignacio Piatti : Handicapé par des blessures récurrentes, il a été sur le carreau lors des deux-tiers de la saison. Son désir de revenir sur le terrain était palpable, mais il y a alterné ses prestations des grands jours avec des sorties très discrètes. Il est vrai que les circonstances ne jouaient pas en sa faveur, mais son ère à Montréal est peut-être révolue.

Lassi Lappalainen : Ailier gauche qui file comme une flèche, se recentre pour recevoir un ballon venu de l’axe et filer seul face au gardien : voilà sa marque de fabrique, qu’on avait déjà vue en Finlande et qui a valu des satisfactions à Montréal, tout comme son travail défensif. Reste à savoir s’il a d’autres cordes à son arc et peut s’inscrire dans du jeu dominant.

Rod Fanni : Il n’avait pas reçu de nouveau contrat après la saison dernière, pour des raisons budgétaires, et a été rappelé pour sauver les meubles à la fin de celle-ci. Alors qu’il s’attendait à voir Rémi Garde, il a découvert Wilmer Cabrera, qui a tardé à le faire jouer et ne pouvait pas l’aligner en coupe. Malgré ses prestations convaincantes, en pratique, sa venue n’a rien apporté à cette saison 2019.

Bojan Krkic : Ancien grand espoir du Barça qui commençait à s’embourber en Europe, cette recrue du mercato estival a montré à Montréal que son écolage était encore bien dans ses pieds. Il a apporté du calme en zone offensive et marqué quelques buts. Reste à savoir quel est son meilleur rôle et s’il peut porter une équipe plus ambitieuse que celle dans laquelle il est arrivé.

Jorge Corrales : Arrivé au mercato pour apporter une solution au poste d’arrière gauche dans une défense minée par les blessures, il n’a eu que deux occasions de se montrer réellement. Ni vraiment mauvais ni vraiment bon, il est ensuite passé derrière Lovitz et Raitala dans la hiérarchie à son poste.

Omar Browne : Un joueur capable d’apporter l’étincelle haut dans le camp adverse quand l’équipe poussait, il ne se distinguait toutefois pas par son respect des consignes ni par sa régularité. Potentiel intéressant, mais pas pour un apport immédiat, on retiendra surtout de son passage Rémi Garde lui hurlant “Pour qui tu te prends ?” en plein match.

Zakaria Diallo : Il avait la lourde tâche de succéder à Fanni, pierre angulaire de la défense la saison dernière. Son début de championnat fut à la hauteur des attentes, mais plus les joueurs défensifs en avaient sur les épaules, plus, comme les autres, il a flanché. Sans garantie quant à son avenir, il a préféré accepter l’offre de Lens alors que le mercato était déjà fermé en MLS.

James Pantemis : Le jeune gardien est monté un peu dans la hiérarchie puisqu’il a dans un premier temps joué en alternance avec Diop en Coupe du Canada. Il n’a pas eu énormément de travail mais ne fut pas des plus convaincants. Difficile toutefois d’avoir un avis éclairé sur un joueur privé de compétition pendant de longs mois en raison de l’absence d’équipe réserve.

Shamit Shome : Il a pris énormément de galon, en jouant dans plus de 60% des rencontres mais aussi en se révélant au début de l’été. On ne pouvait toutefois pas attendre qu’il maintienne ce niveau éternellement, et il a nettement fléchi par la suite. Son objectif pour 2020 doit évidemment être de franchir un autre palier.

Clément Bayiha : Rares sont les joueurs cette saison ayant réussi à trouver le bon équilibre entre l’application et l’insouciance qui soulage de la pression. Bayiha y est parvenu par moments et s’est illustré de façon positive à plusieurs reprises. Son âge et des conditions parfois difficiles ont fait qu’on a vu son manque d’expérience et qu’il est arrivé qu’il ne pèse pas sur le match, reste qu’il peut être satisfait de sa saison.

Anthony Jackson-Hamel : “Si les apparences sont quelquefois contre moi, je ne suis pas ce que l'on croit” dit la chanson “Le mal-aimé” dont il aurait aimé acheter le disque à Rémi Garde. Auteur de trois buts en 2019, il pensait se montrer à l’arrivée de Wilmer Cabrera mais s’est rapidement blessé. Il a besoin d’un environnement où il se sent désiré dès son arrivée.

Rudy Camacho : Jugé en raison de son salaire et parce qu’il aurait été amené par Garde (ce qui est faux) car ils viennent du même endroit, il traîne un lourd handicap aux yeux de nombreux supporters et observateurs. Moins souvent dépassé et beaucoup plus régulier que la saison dernière, il a davantage fait parler ses qualités dans un contexte souvent compliqué.

Zachary Brault-Guillard : Le jeune joueur par excellence, qui doit avoir du temps de jeu pour apprendre et exprimer un potentiel que l’on sait très intéressant. Parfois, c’est source de grandes joies ; parfois, c’est source d’erreurs coûteuses. On le sait, mais il faut faire avec, en espérant en récolter les fruits à l’avenir. Il a engrangé un gros capital sympathie, tant pour ce qu’il a montré sur le terrain qu’en dehors.

Mathieu Choinière : Tout feu tout flamme durant la préparation, il a souvent été appelé à monter en fin de match mais s’est rarement illustré (les conditions n’étaient pas souvent simples non plus). Mais il n’a que 20 ans et l’essentiel pour lui est d’avoir emmagasiné du temps de jeu et de l’expérience afin de franchir un nouveau cap en 2020.

Amar Sejdic : Recruté lors du Superdraft, il n’a pas marché sur les traces de Krolicki l’an dernier ne participant qu’à une rencontre, où on ne l’a guère vu, après avoir été prêté à Ottawa une bonne partie de la saison. Difficile à évaluer dans ces circonstances.

Victor Cabrera : Année après année, le constat est le même, on le sait très fort sur l’homme quand les espaces sont limités mais aussi capable des pires erreurs défensives. S’il s’est illustré positivement quand l’IMFC tentait de remonter la bonne pente en fin de saison, il n’a jamais été assez fiable pour être titulaire dans une équipe de MLS un tant soit peu ambitieuse.

Harry Novillo : Tout n’est peut-être pas de sa faute, mais disons que les éléments jouent contre lui et que quand on les met bout à bout, il ne peut pas fuir ses responsabilités. De la saga du passeport à l’entraînement manqué en passant par les reproches des entraîneurs et les messages sur les réseaux sociaux après son départ, on en oublierait ses prestations sur le terrain, encourageantes dans un premier temps avant de devenir insipides.

Ken Krolicki : Après une bonne première moitié de saison en 2018, il voulait confirmer sur la durée. Pas de chance, il s’est blessé assez rapidement, fut souvent barré et a finalement peu joué, même s’il a rendu de bons services par moments, notamment en coupe.

Micheal Azira : Tout paraissait compliqué tant devant, derrière qu’autour de lui, et il semblait éprouver bien des difficultés à gérer tout ça. Prometteur après son arrivée l’an dernier, il fut loin de son meilleur niveau et est parti durant le mercato à Chicago.

Daniel Kinumbe : Deux titularisations, le poste où la concurrence est la plus rude et une blessure qui le tient longtemps à l’écart des terrains : espérons pour lui qu’il ait davantage de possibilités de s’exprimer en 2020.

Ballou Tabla : Un retour inattendu pendant le mercato, une prise de bec mystérieuse avec Wilmer Cabrera dont on sait uniquement qu’il a présenté des excuses, des montées au jeu guère convaincantes dans des conditions tout aussi peu favorables. Les points d’interrogation continuent de tourner autour de lui.

Karifa Yao : Monté des équipes de jeunes en équipe première à un moment où il y avait besoin du nombre pour avoir assez de monde sur le banc, il n’a pas disputé une seule minute.


Les bilans de la saison 2019 sur ImpactSoccer.com
1. Le bilan du club
2. Le bilan de l’émission Coup Franc
3. Aperçu général de la saison
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