ImpactSoccer.com a 15 ans !

Publié le 1 février 2018

 
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Si l’Impact de Montréal a disputé sa première saison en 1993 et connu quelques grands succès sportifs à la fin du dernier millénaire, 2002 est en quelque sorte sa deuxième naissance. Après trois années noires, allant de 1999 loin du gazon à la faillite de fin 2001, le club est relancé par Joey Saputo, qui a trouvé la formule et les partenaires pour assurer son avenir pendant au moins 5 ans. Dans le même temps, des supporters du club et des passionnés de soccer s’organisent à différents niveaux. Les Ultras Montréal naissent entre autres à cette époque-là.

C’est dans ce contexte que le samedi 1er février 2003, le site ImpactSoccer.com voit le jour. Il fête donc ses quinze ans aujourd’hui. Hormis, évidemment, le site officiel du club, ImpactSoccer.com est la plus ancienne plateforme dédiée à la couverture de l’Impact de Montréal. Vous avez grandement contribué à ce succès, et nous tenons de tout cœur à vous remercier de votre fidélité. S’il a évolué à plusieurs égards au fil du temps, la passion est intacte, et les volontés premières sont les mêmes : faire de l’Impact de Montréal le sujet principal de discussion de tous ceux qui s’intéressent au club de près ou de loin, partager des informations pertinentes au sujet du club et de la vie du club, et rassembler une communauté de gens intéressés à parler du club à toute heure.

Pour célébrer notre anniversaire, nous avons choisi de vous faire revivre ces quinze ans d’histoire année après année. En vous replaçant un peu dans le contexte de chacune d’entre elles, et en reprenant un extrait particulier d’un de nos textes au sujet d’un évènement marquant, essentiel ou anecdotique, de l’année en question.

2003 - LE POTENTIEL EST LÀ, MAIS ON PART DE LOIN


Sur le papier, l’équipe est belle. Le potentiel est visible match après match. En revanche, le jeu proposé est triste à pleurer. Les résultats ne sont pas mauvais, certes, mais le jeu ultra défensif ne gâte pas le public, aussi novice soit-il. Alors, même si à l’époque, on se réjouit de pouvoir aller au soccer régulièrement et de voir des joueurs de plus en plus forts, c’est bel et bien par le compte-rendu d’un des pires matches de ces 15 dernières années que nous commençons cet historique. Histoire également d’encore mieux mesurer les progrès accomplis. Et de constater qu’on était aussi très loin du sérieux de la MLS actuelle.

“Alors que l'équipe et le système changent à chaque match ou presque, il y a quand même des constantes: Eddy, démerde-toi devant, reviens loin en défense dès qu'on mène, cours, cours, cours et reste tout seul car quand on a un but d'avance, les autres doivent défendre; et si vous savez pas quoi faire du ballon, passez-le à Nash, il trouvera bien une solution. Ce n'est pas ce qu'on peut appeler des bases solides. C'est presque un aveu d'impuissance. Pour une équipe parmi les meilleures de la ligue, qui joue la tête et est censée imposer son jeu. Mais quel jeu ? C'est déplorable !”

2004 - LE DEUXIÈME SACRE


Peu de changements de joueurs, mais bien de mentalité. Nick De Santis devient entraîneur et, sans sacrifier l’aspect défensif, il accorde beaucoup d’importance à l’attaque. On s’amuse au stade, et les résultats n’en pâtissent pas. Même si Montréal ne termine pas en tête du classement général à l’issue de la saison régulière, on sent que rien ne lui résistera. De fait : après avoir vaincu son grand rival Rochester et sa bête noire de la saison Syracuse, il s’impose devant Seattle en finale pour remporter son deuxième sacre, dix ans après le premier.

“Des milliers de spectateurs envahissent le terrain, tournicotent et ne forment plus avec les joueurs qu’une merveilleuse harmonie. C’est le temps des accolades, des pleurs, des cris de joie, des sourires, des hurlements. Gervais, qui fête également ses 28 ans, n’a d’autre choix que de laisser son maillot à son cousin, De Santis a les yeux pétillants, la plupart des joueurs interviewés parlent de la grande famille qu’est l’Impact. Biello reçoit la coupe, Montréal succède à Charleston, vainqueur en 2003, et la mission est accomplie pour la troupe de Nick De Santis.”

2005 - UN SEUL MATCH ANNIHILE UNE SUPERBE SAISON


Sportivement, l’année 2005 est très réjouissante, sur la scène nationale mais aussi internationale. Pas encore question de Ligue des champions à cette époque, mais grâce à ses résultats et à ses prestations, le club devient un fournisseur important de l’équipe nationale. Pas moins de six de ses joueurs sont à la Gold Cup (Sutton, Braz, Gervais, Grande, Leduc, Gerba), en plus de Pizzolitto qui avait été présélectionné. Tout se déroule comme un charme… mais le système de playoffs fait qu’un seul match peut bousiller une saison éblouissante. C’est ce qui est arrivé contre Seattle.

“Certains joueurs à terre, certains en larmes, certains furieux, tous dégoûtés. Comment était-ce Dieu possible de se faire mettre dehors ainsi ? Tellement cruel ! La confiance présente deux heures plus tôt, voire une, faisait place au désespoir. À quoi bon cela avait-il servi d’être en forme du 29 avril au 25 septembre, de terminer premier avec dix points d’avance pour se faire bouter dehors par une formation dont le principal mérite avait été d’être en forme les 23 et 25 septembre ? 28 matchs pour rien ou presque, autant commencer avec les playoffs dès le début de la saison !”

2006 - LE CLUB AURA BIENTÔT SON PROPRE STADE


Les progrès accomplis sur le terrain ont des échos en dehors. De plus en plus de monde connaît le club et vient aux matches. Les supporters organisés sont de plus en plus actifs. Et on sent qu’on sera bientôt à l’étroit au centre Claude Robillard. Avec le Mondial des -20 ans à l’horizon, l’idée d’un nouveau stade a encore plus d’adeptes. Prévu au Technoparc dans un premier temps, il sera finalement construit au parc olympique. C’est, évidemment, l’actuel stade Saputo, qui sera inauguré au printemps 2008. À l’époque, les grands médias s’intéressent beaucoup à la question de son financement.

“Tant que nous sommes avec les 15 millions, si on sait que la moitié proviendra des poches de la famille Saputo, on ignore d’où viendra l’autre moitié et si elle a été trouvée. L’homme fort du club se veut rassurant et insiste sur le fait que le stade ne sera pas payé par la poche des contribuables. ‘Nous garantissons l’autre moitié (7.5 millions) tant que nous ne l’avons pas entièrement amassée. Nous avons déjà commencé à chercher des investisseurs. Il n’y aura pas de fonds publics dans ce stade même si l’Impact est parrainé par le gouvernement du Québec, et nous espérons que ça continuera. Mais le club est une entité différente du stade.’”

2007 - ON PEUT VOIR TOUS LES MATCHES, ENFIN !


Si un nouveau stade était à l’horizon, que le niveau de jeu d’ensemble augmentait et que l’équipe jouait encore le haut du classement, la suivre n’avait rien de facile. À domicile, on pouvait aller au stade, mais pour les déplacements, on pouvait s’estimer heureux quand on pouvait en suivre l’un ou l’autre à la radio. Jusqu’en 2007, où l’arrivée d’USL Live a constitué une petite révolution !

“Avec 14 matches à l'antenne de Radio-Canada et les autres disponibles sur Internet (reliez votre écran à votre tv), il sera possible, pour la première fois de l'histoire du club, de voir toutes les rencontres depuis son fauteuil mais aussi d'observer les prestations de ses futurs adversaires. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas aller au stade !”

2008 - CONCACAF, NOUS VOILÀ !


La grande révolution, elle, arrive en 2008 : la Coupe des champions Concacaf change de formule et de nom (devenant Ligue des champions) et, enfin, le Canada y participe ! Du même coup, on assiste à la résurrection d’un championnat du Canada, à trois : Montréal, Vancouver et Toronto, favori puisque seule équipe de MLS. Mais nos vaillants joueurs réussissent un premier exploit en arrachant le point nécessaire sur le terrain de l’ennemi pour monter sur la scène internationale, où ils continueront de s’illustrer pour, à la surprise générale, brillamment sortir de leur groupe et forger, dans un stade Saputo flambant neuf (on allait presque l’oublier) leur qualification lors d’un match aux circonstances hivernales inoubliables.

“L’arbitre siffle les trois coups de sifflet salvateurs. Nous sommes en quart de finale, Mesdames, Messieurs. Extraordinaire ! Qui l’aurait prévu avant le début de la compétition ? Soyons honnêtes : personne ou presque. À l’aube de cette Ligue des champions, personne ne savait trop où on s’en irait. L’expédition était périlleuse, les terres inconnues. Mais comme celle de Christophe Colomb lors de l’automne 1492, elle est arrivée à bon port. Cet automne 2008 est celui lors duquel Montréal a découvert l’Amérique… et l’Amérique découvert Montréal.”

2009 - SANTOS LAGUNA


Malgré l’apothéose en fin de saison, s’il ne faut retenir qu’une seule chose de 2009, c’est évidemment Santos Laguna et toutes les émotions vécues lors de ce quart de finale de Ligue des champions. On ne peut évidemment pas passer sous silence le cruel verdict final (à la hauteur, reconnaissons-le, du mérite des Mexicains) mais les mémoires ont au moins tout autant été marquées par le match aller, historique, au Stade olympique. Tant le résultat que l’ambiance ont pavé la voie de l’avenir du club.

“Santiago réagit tard et eut la mauvaise idée d’aller au duel avec le Panaméen. Il le perdit et laissa Sebrango seul avec Garcia. Ce dernier, d’un geste digne du sergent du même nom dans Zorro, se fourvoya complètement. Le duel était désormais entre notre attaquant et le gardien, qui n’aime pas ces ballons venus de loin. Le cuir frappa le sol et, surface oblige, bondit très haut. Sebrango savait parfaitement où il allait aboutir et sauta pour placer sa tête au bon endroit, devançant Sanchez et envoyant le ballon au fond des filets. Goooooaaaal ! Goal, goal, goal, goal, gooooooooaaaaaal ! Pour l’Impact de Montréaaaaaal ! 2-0, magnifique, extraordinaire ! Eduardo Sebrangoooaaaal ! Les joueurs, déchaînés, jubilèrent largement plus que lors de l’ouverture du score et se dirigèrent vers leur kop, parti dans un délire encore plus fou. Les danses de joie se multipliaient, juste en dehors du terrain et dans les tribunes.”

2010 - LA MLS, C’EST POUR BIENTÔT


Pour exploiter son plein potentiel, le club doit grandir et se métamorphoser, c’est évident. Cette année-là, deux décisions ô combien importantes sont prises : avoir une équipe réserve digne de ce nom à Montréal, et mettre sur pied une école de jeunes. Sans ces jalons tous deux indispensables posés à l’époque, on ne parlerait pas du transfert de Ballou Tabla à Barcelone aujourd’hui. Sportivement, le début de la décennie laisse un goût de trop peu. Mais le pas en avant tant attendu est franchi le 7 mai, lors de l’officialisation de l’arrivée de Montréal en MLS en 2012. Rapidement, le débat s’ouvre entre ceux qui veulent que le club reparte à neuf et ceux qui veulent le voir conserver son nom et passer en MLS avec son passé sur ses épaules.

“Une dernière question que bien du monde se pose : ira-t-on toujours voir l’Impact en 2012, ou y aura-t-il une cassure avec, par exemple, l’Olympique de Montréal ? ‘Au moment présent, l’intention de l’organisation est de maintenir le nom et l’image globale de l’équipe’, nous explique-t-on. Et c’est tant mieux ! L’Impact a une histoire, un palmarès, un vécu. Même si son nom laisse à désirer, il ne faut pas le changer drastiquement, d’autant que le club sera, en MLS, dans la continuité de ce qu’il est actuellement.”

2011 - BON, ALLEZ, ON Y VA EN MLS ?


La dernière saison dans l’antichambre de l’élite du soccer canado-américain ne laisse pas de souvenirs impérissables. Peu importent les résultats (qui ont été médiocres), le passage en MLS est garanti. Il faut juste veiller à ne pas égratigner son image. Rien de surprenant donc à ce que les moments marquants aient eu lieu à la fin de l’année, qu’il s’agisse de l’embauche du premier joueur (Nelson Rivas) pour la MLS, de Patrice Bernier, ou de l’entraîneur Jesse Marsch. À l’époque, les dirigeants évoquaient son état d’esprit et la continuité avec le passé du club.

“Marsch a prouvé régulièrement sa mentalité pugnace et cela a très certainement plu à l’état major montréalais. Nick De Santis et John Limniatis n’étaient pas des anges sur le terrain et avaient aussi une expérience limitée lors de leur première saison comme entraîneur, ce qui ne les a pas empêchés de réussir leurs débuts. Valerio Gazzola avait également plus de caractère que d’expérience à un haut niveau sur le banc avant de remporter le titre 1994 en APSL. Même réussite à ses débuts (mais caractère plus posé) pour Marc Dos Santos. Un passé qui rassure l’Impact quant à la jeunesse et à la précocité de son nouvel entraîneur.”

2012 - UNE NOUVELLE ÈRE S’OUVRE


Montréal arrive en MLS et tout, absolument tout, est nouveau : les joueurs, le calibre de jeu, les vedettes, les adversaires, et j’en passe. Les supporters se découvrent des héros qu’ils n’auraient jamais imaginé porter le maillot montréalais. Marco Di Vaio attire même son ami Alessandro Nesta, un des meilleurs défenseurs au monde de l’histoire récente ! Si les résultats ne sont pas fabuleux, ils sont dans la moyenne supérieure des équipes qui en sont à leur première année dans la compétition. Mais dans un stade Saputo rénové, on s’amuse régulièrement. Et ce, dès le premier match, face pourtant à un adversaire redoutable.

“On pouvait difficilement imaginer réouverture plus réussie du stade Saputo : Montréal s’est imposé 4-1 contre Seattle, pourtant loin d’être le premier adversaire venu. Avant de parler du match, un petit mot sur le stade, qui est une très nette amélioration par rapport à ce qu’on avait avant (qui n’était pourtant déjà pas mal). On se sent vraiment dans un stade, et plus dans un amalgame de tribunes dont on peut voir l’extérieur. Bien entendu, l’ambiance y gagne, surtout qu’il y a plus de monde et un toit. Bien entendu, un kop très en forme a aidé à hausser le volume de quelques crans.”

2013 - DES BULLES POUR LES 20 ANS


Avec Marco Schällibaum à sa tête, le club veut passer le stade de la découverte. Il atteindra la phase finale de la Coupe MLS pour la première fois, et marquera les esprits avec deux belles victoires à l’extérieur dès l’entame de la compétition. Il faut dire que pour ses 20 ans, le club ne veut pas faire de la figuration. Il nous offre même du football champagne pour le match censé célébrer cet anniversaire. Il remonte aussi (timidement) sur la scène internationale grâce à sa victoire en Coupe du Canada au bout du suspense à Vancouver, après avoir infligé un cinglant 6-0 à Toronto en demi-finale.

“La suite allait permettre à ce match d’anthologie de rentrer dans l’histoire du club. Le scénario avait mis en place des circonstances idéales pour une équipe de Montréal sachant manier le contre face à une opposition peu inspirée qui butait sur un adversaire recroquevillé dont les éléments les plus avancés étaient à tout moment susceptibles de surgir tels des diables de leur boîte. Ainsi, Di Vaio, Romero et Wenger portaient les chiffres à 6-0 : jeu, set et match pour cette victoire la plus plantureuse de l’existence du club à égalité avec un succès sur le même score contre Worcester en 1997. Et tout ça contre l’ennemi juré, en plus !”

2014 - ZÉRO POINTÉ


Si les premiers pas menant aux grands moments de l’année suivante ont été effectués en 2014, force est de reconnaître que pour le reste, elle fut la plus exécrable de l’histoire récente du club en MLS. Un douloureux retour sur terre difficile à accepter, tant pour les supporters que pour les dirigeants. Les diachylons ne permettent plus de masquer les failles, et Nick De Santis est écarté des décisions sportives. À la fin de la saison, tout le monde se pose la même question : “Montréal dernier : Pourquoi ? Comment ?” Et la confusion règne.

“La conclusion du ‘bilan comparaison’ d’il y a un an stigmatisait des problèmes d’évaluation. Force est de constater qu’il n’y a pas eu la moindre amélioration à ce niveau, et que le nouvel entraîneur n’y est pas arrivé mieux que les autres, loin de là. Résoudre ce problème permettrait au club de se stabiliser en haut de classement à moyen terme. En attendant, il y a toujours de quoi être inquiet, d’autant que désormais, on ne sait même plus non plus qui, et toujours pas selon quels critères objectifs de qualité, évalue celui qui doit mettre l’équipe en place.”

2015 - EN FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS


Ah, 2015… Si les problèmes constatés l’année précédente étaient sources d’une forêt de difficultés à long terme, ils n’empêchaient pas d’admirer de magnifiques arbres à l’orée de celle-ci. Friand de grands moments, le club nous ravit en recrutant des joueurs qui entreront dans sa légende, qu’il s’agisse de Laurent Ciman ou de Didier Drogba. Mais il écrit surtout celle-ci en Ligue des champions, dont il atteint la finale, jouée dans ce que certains considèrent comme la plus grande ambiance sportive de tous les temps au Québec. Pour y parvenir, il y eut aussi la plus puissante explosion de joie de l’histoire du club : LE but de Cameron Porter.

“Mallace récupère le ballon, efface un adversaire et, du milieu de son camp, envoie un long ballon vers Porter, décalé sur la gauche. Le jeune néo-professionnel fonce tête baissée, gagne son duel pour le moins physique et s’en va battre Perez ! 1-1, justice est faite ! Le stade explose de joie. Aux hurlements de joie succèdent fumigènes, torches et même pétards. Plus personne n’est sur le banc, tous les joueurs et le staff montréalais n’ont pu contenir leur joie : ils sont tous sur le terrain. Les barrières nadar près de supporters sont secouées de toutes parts.”

2016 - FIN DE SAISON DU TONNERRE


Après la découverte de la MLS, les premiers succès mais aussi les premiers échecs retentissants à ce niveau et les effluves internationales, on peut enfin rentrer dans une certaine routine. Même si à Montréal, on aime les étincelles… et les transformer en incendie. Pas besoin de revenir sur la saga Drogba, ce qu’on retiendra de cette année 2016, c’est surtout la première victoire de l’histoire du club sur le terrain du Toronto FC, et un parcours qui s’est arrêté au même endroit, aux portes de la finale de la Coupe MLS.

“Le chrono affichait alors 120 minutes. Les derniers espoirs pouvaient s’envoler : l’Impact était éliminé. Mais qui, il y a quelques semaines, aurait dit qu’à la fin de son cinquième match de la phase finale, Montréal aurait encore l’espoir de jouer la finale de la Coupe MLS ? Rattrapé par certains travers de la saison régulière, il a perdu contre plus fort que lui. Après avoir fait vivre une tonne de magnifiques émotions fortes aux supporters, qui ont été plus que gâtés en cette fin de saison !”

2017 - UNE PAGE SE TOURNE


Alors que l’année a commencé avec les plus grands espoirs de poursuivre sur l’élan de la saison précédente, elle marque la fin d’une ère. Le dernier match l’illustre parfaitement, tant en raison de son scénario sportif que de l’immense émotion lors des derniers pas de Patrice Bernier sur la pelouse. Joueur emblématique du club, Mauro Biello est démis de ses fonctions d’entraîneur. Malgré tout, l’implication des supporters reste forte, ils lancent même de longs débats de marketing sur les réseaux sociaux. Et la flamme se rallume quand Joey Saputo énonce les critères de sélection d’un nouvel entraîneur de très haut calibre.

“Il ne cherche pas n’importe qui ! ‘Je pense qu’un entraîneur expérimenté, comme un joueur désigné, peut faire une différence. Nous nous rendons compte que si nous voulons rester compétitifs, nous devons regarder plus loin que ce que nous avons actuellement en Amérique du Nord. Nous avons investi dans les joueurs, dans l’organisation, dans la structure. Maintenant, pour aller au niveau supérieur, il faut investir dans un entraîneur. Je ne donnerai pas de noms, mais quand nous l’engagerons, vous vous rendrez compte que ce ne sera pas du tout ce que nous avons eu auparavant. On va à un autre niveau. Complètement.’”

2018 - LES REGARDS TOURNÉS VERS L’AVENIR


L’année 2018 vient à peine de commencer, et pourtant, un nouveau jalon historique a été franchi dans l’histoire du club : le grand FC Barcelone, réputé pour son centre de formation, a ouvert son portefeuille pour attirer un jeune joueur formé au Québec, Ballou Tabla. Histoire de se dire que les prochaines pages de l’histoire, dont les esquisses commencent à être dessinées, seront encore plus belles. Quant aux chiffres annoncés par les Catalans, ils traduisent bien que le club montréalais, plus de 15 ans après sa faillite, est aujourd’hui dans un tout autre univers.

“Le montant du transfert n’a pas été dévoilé (cela ne signifie pas pour autant que rien ne sortira à court ou moyen terme). Ce qui n’empêche pas certains chiffres d’avoir été annoncés par les Catalans. Le joueur de 18 ans a signé pour trois saisons, avec option de deux ans supplémentaires. Sa clause libératoire se monte à 25 millions d’euros (environ 37 millions de dollars) et sera triplée en cas de prolongation de contrat ! Voir de tels montants associés de près ou de loin à l’Impact de Montréal est une première. Cela signifie que si un autre club veut s’attacher ses services durant son contrat, Barcelone devra percevoir cette somme.”
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