Pour la deuxième fois de son histoire, Montréal joue en quart de finale de la Ligue des champions. Cette fois, en plus, le match retour est à domicile, ce mardi. Si la première s’est terminée de manière douloureuse, reste qu’elle a permis au club d’obtenir une visibilité inégalée jusque-là, et offert aux supporters leurs plus grandes émotions à ce jour.
Pas besoin de réécrire ce qui avait déjà été bien retranscrit en son temps, avec l’émotion du moment. Allez donc lire le
compte-rendu du match au Stade olympique où, à la surprise générale, Montréal avait battu Santos Laguna 2-0, devant 56 000 personnes qui ont vécu une soirée inoubliable. Les émotions pourraient être encore plus fortes ce mardi, on espère donc que les supporters seront, aussi, encore plus nombreux. Si depuis la création du club en 1993, il y a bien un match à voir, c’est celui-là !
Mais un match de Ligue des champions, ce n’est pas un évènement isolé, un truc qui tombe du ciel sans trop qu’on comprenne pourquoi. C’est toute une épopée, permettant à la tension de monter au fur et à mesure que l’on franchit des tours, que l’on réalise des exploits et que les écueils deviennent plus difficiles. En 2008/09, pour sa première participation à la compétition, Montréal a plongé dans l’inconnu et surmonté des obstacles qui s’apparentaient à des monstres pour un club qui, à l’époque, jouait encore en D2. Rien de mieux que
lire ce texte pour en prendre la pleine mesure.
Les plus courageux se plongeront aussi dans le
compte-rendu du match à Santos Laguna, quart de finale retour haut en émotions, pour les deux camps. Si vous ne connaissez que la fin de l’histoire, ou si vous n’avez pas trop envie de revivre ces moments, et faites l’impasse sur cette lecture, n’oubliez pas une chose : ce soir-là, dans l’antre d’un club très puissant, les deux équipes ont dû puiser au plus profond de leurs réserves pour réaliser un grand exploit. Il fallait cependant un vainqueur, mais malgré l’élimination, Montréal pouvait avoir la tête haute.
Cette saison, l’écart théorique entre les deux adversaires est bien moindre, mais Pachuca partait quand même avec le rôle de grand favori. Le match nul 2-2 de Montréal au Mexique, dans des conditions difficiles, est déjà un superbe résultat, et place ceux que l’on surnomme désormais les bleu-blanc-noir en bonne position. Mais il ne faut certainement pas enterrer les
Tuzos tout de suite au fond de la mine olympique… Pour vous mettre en jambes avant ce match ô combien important, ne manquez pas
l’émission Coup Franc.
Pour terminer, une phrase, celle de la couverture de Québec Soccer de février 2009, désormais devenue incontournable avant chaque grand rendez-vous : TOUS AU STADE !