Impact Soccer

C'est rien de nouveau pour personne, on est dans une ligue de homers et Montréal représente très très bien cette tendance. J'ai quand même voulu compiler les résultats et ça donne, depuis 3 ans* :

À domicile : 33 victoires, 11 matchs nuls, 14 défaites (99 bp, 62 bc, +37)
À l'extérieur : 7 victoires, 12 matchs nuls, 38 défaites (53 bp, 110 bc, -57)

Total : 40 victoires, 23 matchs nuls, 52 défaites (152 bp, 172 bc, -20)

Alors comment expliquez-vous cette fiche affreuse à l'extérieur mais grandiose à domicile? Les fans? Je ne sais pas, on ne peut pas dire que Chivas en aillent des bons et pourtant c'est une défaite quasi-assurée si on y va. Les voyages? On joue plus souvent qu'autrement sur la côte est donc je ne pense pas que ça explique grand chose. Les joueurs en pensent quoi selon vous? C'est carrément le jour et la nuit et faudrait que ce phénomène arrête.

*toutes compétitions confondues

Peut-être parce qu'on va à l'étranger pour la nulle et non la victoire?

Est-ce que notre différentiel est pire que la moyenne de la ligue , , cette année pas compliqué on perd un peu partout pour l'an passé me souvient que MDV avait marqué la grande majorité de ses buts à domicile , y'a un peu de conservatisme dans notre jeu mais ça prouve surtout qu'on a jamais été mieux qu'une équipe moyenne , le début de 2013 c'était un mirage

C'est depuis 2011, alors l'Impact a une saison de moins, mais une règle de trois rapide peut donner une bonne idée : http://visiondujeu.com/classchamp.php?compet=9&saison=0

quelques pistes de facteurs

la variabilité dans les dimensions des terrains ainsi que la surface des dit terrains. Ça affecte le jeu de balle mais aussi l'espace disponible, le style de jeu de l'équipe et le temps de réaction.

Le changement de style de jeu à la maison vs l'extérieur. En partie dû au terrain, mais aussi à la peur de perdre et quelques fois à l'engourdissement des voyages.

Avec un bémol, le niveau de motivation ?

Le niveau de condition physique de Mtl semble plus bas que celui d'autres équipes. Quand on joue avec plus de pressing en récupération(inneficace), on voit des joueurs brulé dès la première heure. Facteur qu'on appercoit beaucoup plus tard à Mtl où il y a moins de pressing sur un terrain plus grand.

Polio a écrit :quelques pistes de facteurs

la variabilité dans les dimensions des terrains ainsi que la surface des dit terrains. Ça affecte le jeu de balle mais aussi l'espace disponible, le style de jeu de l'équipe et le temps de réaction.

Le changement de style de jeu à la maison vs l'extérieur. En partie dû au terrain, mais aussi à la peur de perdre et quelques fois à l'engourdissement des voyages.

Avec un bémol, le niveau de motivation ?

Le niveau de condition physique de Mtl semble plus bas que celui d'autres équipes. Quand on joue avec plus de pressing en récupération(inneficace), on voit des joueurs brulé dès la première heure. Facteur qu'on appercoit beaucoup plus tard à Mtl où il y a moins de pressing sur un terrain plus grand.

Sans oublier le plus important : on est mauvais.

C'est comme si les joueurs se pointaient sur la route avec l'idée que c'est impossible gagner dans un autre stade, si on fait exception des matchs bien préparés par Schallibaum contre Seattle et Portland.

Bxl Boy a écrit :C'est depuis 2011, alors l'Impact a une saison de moins, mais une règle de trois rapide peut donner une bonne idée : http://visiondujeu.com/classchamp.php?compet=9&saison=0

De ce que je déduis de la patente c'est qu'on est vraiment pourris défensivement sur la route et si nos lacunes sont parce qu'on s'ouvre trop offensivement on est dans le trouble parce qu'en moyenne on est parmi les pires offensivement aussi. Je remarque également que les trois pires équipes à l'étranger sont Canadiennes . Bref blame Canada

Van Basten a écrit : Je remarque également que les trois pires équipes à l'étranger sont Canadiennes . Bref blame Canada

C'est à cause de l'assourdissant USA! USA! qui retentit dans les stades.

... pis nos joueurs Américains viennent mêlés

Et puis bon, faut s'adapter au climat, à la langue, etc.

on va l'appeller le syndrôme du découragement aux douannes.

Pour moi, c'est le park the bus qu'on maîtrise pas. Ptet qu'on a pas les chevaux pour faire ça, ptet c'est la stratégie qui est déficiente, je sais pas. On a souvent marqué en 1er à l'étranger cette saison, avec les résultats qu'on connait. Dès qu'on s'asseoit dessus ça vire mal.

Bref, c'est pas un bus qu'on stationne derrière, mais une vieille roulotte de cantine avec l'auvent mal ajusté qu'on oublie de fermer avant la tempête...

Voilà ce qu'on gare nous, pas étonannt qu'on encaisse autant: